Une fin terrible....
Les auteurs ont ajouté aux destins des cosaques, le destin personnel de Macha et de son fils Kolia. On y retrouve de tout, de l'amour, de la souffrance, un destin brisé, un peu d'histoire....
Un diptyque qui a le mérite de mettre en visibilité, que tout n'est pas noir ni blanc, que c'est souvent gris et que les cosaques ont eu à souffrir de faire un choix, qui ne leur à jamais été pardonné !
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J'ai moins accroché que le premier tome. Mais histoire magnifique sur la situation des femmes et enfants au goulag, sur la situation des étrangers, des communistes dans les camps. Sur fond encore de trahison car il faut une trahison. Mais cela finit entre guillemets bien après tant d'années d'espoir de se revoir et de retourner en France. Très bien écrit. Très bien documenté. Bandes dessinées très agréables. A conseiller pour ceux qui aiment l'histoire.
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Quand les horreurs politiques détruisent les femmes et les hommes, leur vie, leur coeur, leur idéaux.
Les mensonges ouvrent la porte à la haine, à l'esprit de vengeance.
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Le dessin soigné d'Olivier Neuray sert l'intrigue de belle manière, son côté "lisse" atténuant quelque peu la noirceur du destin de ces sacrifiés. Les auteurs se sont abondamment documentés (une bibliographie - essentiellement consacrée aux goulags - figure en début d'ouvrage) et la reconstitution effectuée par le dessinateur est impressionnante.
Lire la critique sur le site : Auracan
Aston Manor, juillet 1945
Emily (au téléphone) :
Ne vous inquiétez pas madame Mac Donald. Nous prendrons soin de lui. Comptez sur nous pour lui changer les idées.
Oui, bien sûr. Je vous rappellerai demain. Au revoir, madame Mac Donald.
Edward :
Comme tu es touchante en garde-malade, Emily.
Emily :
N'espère pas que je vais réagir à tes provocations, Edward ! Et garde ton énergie pour consoler ton ami, il en a bien besoin.
Pourquoi ne voulez-vous pas me dire ce qui s'est passé ?
Edward :
Il s'est passé une guerre, ma chère, et certains ont plus de mal que d'autres à en supporter le souvenir, voilà tout.