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3,85

sur 737 notes
Que dire de plus si ce n'est que ce roman est un concentré de sagesse, d'émotions et de vérités.

Hugo a 20 ans et a souhaité mettre fin à ses jours. Blanche est une vieille dame en fin de vie. Elle n'a jamais cessé d'aimer cette dernière, en dépit des expériences ô combien cruelles qu'elle a pu lui réserver.
Tous deux partagent la même chambre d'hôpital : une rencontre improbable et l'occasion d'une amitié sincère pleine de révélations sur la vie.

A méditer...
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Merveilleux. Un vrai hymne à la vie. Simple à lire même si parfois il faut rester un peu concentré sur la lecture. Je le déconseille pour un livre de plage, mais plutôt au coin du feu tranquille le soir.... Magique. Pour tous ceux qui font un peu de méditation ça devrait leur plaire. Et pour tous ceux qui ont vécu une expérience de "retour à la vie" aussi.
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Comme chaque fois, l'auteur nous sensibilise à la sagesse et la paix intérieure. Une belle histoire qui m'a émue, tant par la justesse des messages transmis, que par les résonances qu'elle me renvoie. Cette lecture m'a apporté des confirmations personnelles, et des moments de poésie.
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Je n'ai lu que quelques dizaines de pages de ce livre, j'ai regretté le thème éculé traité à maintes reprises dans la littérature et le cinéma, à savoir celui du rapprochement des générations : la philosophie du grand âge au secours du pessimisme de la jeunesse : on pense à "Harold et Maude", à "La tête en friche" à "La Boum" aussi, traité sur fond d'expériences de mort imminentes, (c'est l'originalité de ce livre, mais voilà, là non plus on n'évite pas les clichés, et pour qui s'est déjà documenté sur le sujet, le montage narratif devient vite pesant, à cela s'ajoute les clichés sur les motivations et les attentes d'un jeune "victime de son destin" par rapport à des études médicales qui le déçoivent (au passage l'auteur est bien mal documenté sur le contenu de la première année de médecine), et là on pense immanquablement au film "Première année" de Thomas Lilti (2018) mais dont la fin serait moins réussie pour l'un des principaux protagonistes....(le livre en racontant la suite en mode négatif en quelque sorte). Bref cette accumulation d'impressions de déjà-vus et d'inspirations faciles m'a fait lâché le livre sans atteindre la cinquantaine de pages ; à cela s'ajoute les clichés et les raccourcis sur la progression de l'Humanité au fil des erreurs et des errements de l'Histoire et de ses murs d'horreurs, ouh la la...., c'était vraiment un peu trop, j'ai déploré le manque de finesse et les ficelles bien trop grosses du fond de cette histoire, car on voit dès le début où l'auteur veut nous emmener.... je dirais que ce livre n'a jamais mieux illustré la fameuse citation d'André Gide : "Ce n'est pas avec de bons sentiments que l'on fait de la bonne littérature" mais de bons romans pour salle d'attente ou quais de gare, çà oui !
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J'ai vraiment aimé ce livre. La vision de Blanche sur l'existence m'a beaucoup plue et je vois maintenant certaines choses différemment. A travers un roman, Frédéric Lenoir nous fait part de ses réfléxions philosophiques sur la vie, la mort, Dieu, l'amour, le bonheur, le monde actuel... Livre très agréable et intéressant !
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Une chambre d'hôpital blanche et froide. le décor d'une rencontre. D'une rencontre qui m'a laissée totalement hermétique. Blanche est une vieille dame apaisée qui attend la fin, sereine. Hugo, un adolescent qui a tenté de se suicider. L'occasion d'un interminable échange sur notre manière d'aborder la vie et la mort. Un sujet extrêmement riche qui offrait mille possibilités. Malheureusement, ce livre qui semble surfer sur la vague reste mortellement superficiel. Le point positif du récit ? Les poèmes de Victor Hugo que l'on redécouvre avec plaisir. Pour le reste, comme Blanche, on attend impatiemment la fin et la délivrance qu'elle amènera.
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Une ode à la vie à travers l'expérience de Blanche qui a fait le choix de se laisser mourir en ne se soignant plus et qui décide dans ses derniers jours de venir en aide à Hugo qui a fait une TS. Elle va apporter des réponses à son désarroi à travers les poèmes de Victor Hugo, la philosophie de Spinoza (cher à l'auteur), la musique. Et puis il y a son histoire de déportée et sa rencontre avec l'ange de consolation. Un livre tendre plein de bonnes choses à mettre entre toutes les mains.
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La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir est un coup de coeur. C'est un roman que j'ai lu très rapidement tellement il a été prenant. On va assister à un dialogue entre Hugo qui a 20 ans, réanimé suite à une tentative de suicide, et Blanche, une personne âgée en fin de vie. Seront alors abordés les grandes questions de la vie, de la mort, de Dieu, du destin, de la liberté, du bonheur, de l'amour... On pourra en tirer une grande leçon de sagesse, d'humanité. Ce roman profond et émouvant ne pourra qu'être inoubliable, de quoi donner du sens à son existence !
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Un joli conte philosophique, conçu par un dialogue entre une vieille dame à l'aube de son trépas, et un jeune, rescapé de son suicide.
Leur rencontre est improbable, car dans la réalité, on ne mélange pas une patiente en soins palliatifs et un patient psychiatrique, d'où le conte.
Il ne faut pas se fier aux pathologies des personnages, car l'intérêt de l'histoire réside dans leurs échanges journaliers.
L'histoire alterne entre le dialogue d'Hugo et celui de Blanche, où ils échangent sur le sens de la vie, celui que chacun lui donne, la notion de bonheur, de douleur, de résilience, de secrets familiaux, de honte, d'espoir, d'amour.
C'est doux, tendre, et cela fait du bien, car cela fait aussi réfléchir sur soi-même et ce qu'on y répondrait.
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Ouvrage conseillé et prêté par une collègue de travail et qui me permet de faire la connaissance avec ce philosophe et sociologue, Frédéric Lenoir.
Dénuée de tout à priori, je commence ma lecture et me retrouve dans une chambre d'hôpital réunissant le jeune Hugo qui se remet tout doucement de sa tentative de suicide suite à son échec à l'examen de médecine et Blanche, octogénaire en fin de vie qui s'éteint doucement. C'est un schéma narratif qui restera le même du début à la fin du roman si ce n'est que le cadre de la chambre d'hôpital laissera la place au salon de l'appartement de la vieille dame.
Ne cherchez point ici une intrigue romanesque. A la manière de la dialectique platonicienne, Frédéric Lenoir met ici en scène une relation de maître à élève qui au cours d'un dialogue s'étendant sur une petite semaine permet à Blanche « d'enseigner la vie » à une jeune homme muré dans ses traumas et incapable de s'ouvrir à la vie. Ce sera son dernier acte vertueux avant de partir : donner à un jeune les clés pour vivre harmonieusement et grandir en confiance. Leur conversation abordera tous les grands thèmes fondamentaux qui interrogent le sens de nos existences : la souffrance, la mort, la religion, l'amour, le bien et le mal. Nourri de références littéraires à la poésie de Victor Hugo et de Charles Baudelaire ainsi qu'à des grands courants philosophiques – Freund ou Jung notamment, Frédéric Lenoir veut à travers l'exemple que représente la vie de Blanche et son expérience de mort imminente nous convaincre – autant qu'Hugo – de tout ce que peut nous apporter la vie en apprenant à cultiver nos valeurs et « passer – ainsi - de l'inconscience à la conscience, de la peur à l'amour. »
Plus jeune, j'ai dévoré tous les romans initiatiques de Paolo Coehlo et y ai trouvé ce que je pense que mon amie a trouvé dans ce roman de Frédéric Lenoir : apaisement, foi en la vie, optimisme et élan nouveau vers la vie. J'avoue humblement que pour ma part, avec ce roman-là, je suis restée sur le quai et ai regardé le train partir sans moi. Ce dialogue artificiel entre les deux personnages m'a agacée notamment dans l'usage de tournures et situations répétitives ou bien encore dans l'écriture elle-même où par exemple, les négations incomplètes sont systématiques dans la bouche d'Hugo (peut-être pour faire jeune ?). Regarder mourir Blanche en état de grâce et dans la béatitude a été à la limite du supportable - tant de par mon expérience d'accompagnement de la fin de vie de mes parents, j'ai pu faire la terrible constatation de la difficulté qu'il pouvait y avoir à mourir, quand la médecine ne peut plus soulager la souffrance, quand le protocole médico-légal interdit d'anticiper la fin, quand le corps ne cesse pas de lutter alors que l'esprit s'en est déjà allé. La fin de ce roman a pour moi était une souffrance absolue de lecture et a eu raison de ma patience. Apprendre, c'est écouter les conseils mais c'est aussi tirer leçon de ses propres expériences ou décisions. Personne ne peut vivre à notre place et nous ne pouvons appréhender pleinement le savoir né de la somme d'expériences d'une vie. J'ai dans ce roman eu trop l'impression qu'on me matraquer l'esprit de conseils avisés, qu'un discours dogmatique forçait ma conscience. Je ne me suis pas sentie touchée ni par les problèmes d'Hugo ni par le témoignage de Blanche, tout m'est apparu trop artificiel et au service d'une volonté de convaincre et du bienfondé de la philosophie de Frédéric Lenoir dont - il faut tout de même le dire – il fait son fonds de commerce. Je reconnais toutefois n'être pas facile à convaincre et tenir plus que tout à « ma liberté de penser » !
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