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Le titre porte très bien son nom car nous lisons clairement une lettre adressée aux animaux mais qui nous touche, aussi, ceux qui les aimons énormément.
Ce que j'apprécie avec ce livre c'est qu'il informe (j'ai personnellement appris des choses grâce à lui) et qu'il n'accuse pas ou ne moralise pas. Il encourage à certains combat tout en expliquant le point négatif et positif de ceux-là. J'ai passé une agréable lecture. Et mon amour des animaux n'en est que renforcé.
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Plus qu'une lettre ouverte, ce livre m'a fait l'effet d'un plaidoyer. Un plaidoyer pour respecter les animaux, les être vivants et sensibles qu'ils sont.
Bien que déjà conscient de la condition animale dans notre société, sous tout ces aspects, ce livre est un petit électrochoc. Nous avons tous nos contradictions, sur tout un tas de sujets différents. J'ai assurément aussi des contradictions. Et notamment par rapport aux animaux. Et cet écrit, de Frédéric Lenoir, a mis le doigt pile sur mes contradictions envers les animaux, principalement sur la consommation de ces derniers. C'est dans un langage tout à fait compréhensible, que l'auteur nous dresse l'historique de nos relations envers les autres animaux, avec les côtés positifs comme négatifs. Il dresse une sorte de bilan de la manière dont on interagit avec ces derniers. Sans être moralisateur, l'auteur nous pousse à nous poser des questions sur ce rapport que l'on a avec eux, notamment les rapport que je qualifierai de négatifs (maltraitance, mise à mort, loisir...).
C'est une lecture qui me paraît importante et dont je retire beaucoup de choses pour mes réflexions personnelles sur ce sujet. Je suis ressorti enrichi de ce livre.
J'espère qu'un grand nombre de personne aura l'occasion d'avoir ce livre entre les mains !
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Sensible à la cause animale au point d'avoir modifié mon alimentation en ce sens, c'est assez naturellement que mon intention c'est porté sur le titre en exposition à la médiathèque.
Frédéric Lenoir a fait ici un texte à la fois personnel, sensible, réfléchi et argumenté sur notre rapport au règne animal (animaux sauvages, de fermes autant que domestiques). Il cite aussi bien des philosophes que des anecdotes personnelles ou encore des faits d'actualité pour étayer son propos. le but n'est pas tant de convaincre que de faire un état des lieux des pensées qui motivent nos actes et d'en faire ressortir les contradictions.
A aucun moment l'auteur ne verse dans un extrême ou un autre et reconnaît volontiers le poids des habitudes culturelles, encore une fois sans jamais chercher à culpabiliser qui que ce soit.
Bien sûr, dans mon cas, on peut dire que son texte a prêché une convertie, mais j'ai trouvé son approche très enrichissante intellectuellement. Et bien sûr, il y avait à titre plus personnel. une sorte de soulagement à voir que je ne suis pas la seule à avoir cette sensibilité face à la souffrance animale devenue plus abjecte encore sous cette ère d'ultracapitalisme.
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Respecter la vie animale, protéger nos animaux de compagnie mais aussi ceux de nos fermes des mauvais traitements et de la cupidité des hommes.

   Frédéric Lenoir propose ici différentes solutions pragmatiques et incite chacun d'entre nous à être vigilant sur sa consommation de produits d'origine animale sans tomber dans l'extrémisme. Un propos mesuré, des éléments de réflexion sur l'impact environnemental mais aussi sur l'intelligence des différentes espèces. Un plaidoyer réaliste et vrai car accepter la violence animale et encore plus la commettre est un pas vers la violence vers ses semblables. Intéressant et édifiant.
Lien : http://partageonsnoslectures..
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Un très beau roman qui nous parle des animaux d'ailleurs on est carrément dans leurs peaux.
On peut vivre leurs vies et ressentir leurs émotions.
Beaucoup de souffrance et de tristesse, pour ceux qui n'ont pas la chance d'être respecté par nous les humains. Comprendre leurs sensibilité et réaliser que si chacun d'entre nous faisions des efforts pour les épargner de beaucoup de souffrance.
Dans ce roman très bien écrit et parsemé de belles citations sur les animaux, on ouvre une porte dans notre inconscient et il m'a laissé à réfléchir sur le sujet.
Moi humaine élevée à a viande, je ressens de moins en moins l'envie d'en manger.
Oui ce livre m'a fait culpabiliser mais en même temps, il explique que progressivement nous pouvons nous nourrir autrement.
Ce roman apporte beaucoup de sagesse et il m'a donné encore plus l'envie de protéger les animaux étant donné que certaines espèces vont encore disparaitre prochainement, à nous de nous en inquiéter et de se donner un coup de pied au cul pour faire quelque chose.
Si chacun y met sa part on pourrait arriver à sauver les animaux et protéger notre planète bleu qui est souvent prise pour une poubelle par certains gens irrespectueux.
Merci pour ce beau livre à l'auteur que j'apprécie beaucoup.
Lisez-le vous ne le regretterez pas.
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Dans mon profil, j'écris qu'un livre doit être comme un coup que l'on reçoit. Cet essai de Frédéric Lenoir est un de ceux-là. En reprenant l'histoire de l'évolution et en s'appuyant sur plusieurs philosophes, il nous conte notre histoire, celle de notre espèce en la complétant par celles des différentes espèces qui nous ont accompagnés durant notre évolution. Comment nous en avons domestiqués certains, comment nous en avons éradiqués d'autres. Et les sociétés humaines se complexifiant, comment, après Descartes qui comparait les animaux à des choses, la révolution industrielle et la montée du capitalisme, ces animaux ont de plus en plus été réifiés pour satisfaire nos besoins, sans se préoccuper des leurs. Comment nous en sommes venus à leur infliger d'innombrables souffrances pour payer moins cher notre tranche de jambon ou notre steak. En se posant la question de l'antispécisme, il termine par l'évolution du droit, notamment en France, qui les considèrent maintenant comme des êtres sensibles et non plus des choses, mais beaucoup de chemin reste à faire pour les respecter complètement. Sans angélisme mais en se déclarant résolument leur protecteur à travers différents associations, son propos est comme toujours très clair tout en étant une excellente synthèse. C'est un livre complet qui s'appuie sur d'autres ouvrages, notamment ceux de Boris Cyrulnik ou Frans de Waal.
Je suis moi-même devenu végétarien en quelques années. Je le dois à l'association L214 et ses images choc. Il m'est impossible maintenant de manger du boeuf ou du poulet. Très rarement du porc lorsque je ne peux pas faire autrement. Malheureusement, je ne parviens pas encore à me passer de poisson ou de fruits de mer. Ça viendra peut-être un jour. En adoptant ce comportement, je me désolidarise de cette folie humaine, qui accepte la torture chez les animaux comme en d'autres temps, elle était commise, l'est parfois encore, sur des humains. C'est un acte, engagé, politique, éthique.
Cette lettre ouverte aux animaux s'adresse également aux humains qui veulent réfléchir sur la question. Elle fait écho au livre de Pascal Picq « De Darwin à Lévi-Strauss, l'homme et la diversité en danger ». que je viens de lire juste avant.
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Les livres sont des fenêtres ouvertes sur des possibles. On ne sait jamais quel temps il fera au-dehors, mais simplement que cela peut être fluctuant.

Et il y a des livres dont on connaît déjà les répercussions sur notre météo intérieure.

Le sujet de la bientraitance animale, la condition animale est sensible. Non pas qu'il ne soit pas nécessaire, mais il y a des extrêmes qui me gênent. Je pense que nous pouvons parler de tout, avoir des opinions différentes, des choix de vie différents du moment que le maître mot soit RESPECT. La réalité est telle que certains souhaitent imposer leur mode de pensée, considérant non pas qu'il faille dialoguer, mais plutôt imposer. Cela ne concerne d'ailleurs pas que le monde animal, mais cela se retrouve dans toutes les discussions possibles.

Je pense d'ailleurs que les personnes que l'on nomme "extrémistes" sont peut-être aussi parfois des personnes qui ont du mal à faire valoir leur propre opinion : il a aussi l'effet de masse et la "bien-pensance générale". Mais qu'en est-il du vivre-ensemble ?

Je digresse, mais ce livre comme tant d'autres me font voir aussi ces éléments de la vie quotidienne, alors que majoritairement, pourtant, les gens souhaitent vivre en bons termes, avec la liberté de pouvoir vivre respectueusement avec tous... La vie est pleine de "mais"...

Depuis ma première lecture, je me suis sentie évolué.

J'aime les animaux, et je rejoins Frédéric Lenoir pour bons nombres de ses réflexions. Il est sans doute moins choquant que beaucoup d'autres livres que je ne me suis pas sentie capable de lire. La souffrance animale est un sujet qui me touche.

Depuis des millénaires, les animaux sont représentés dans la vie quotidienne des gens. Tantôt en tant que divinité, "ustensile" au besoin de la vie agricole, vénération pour leur "propriété aphrodisiaque"... Leur importance dans L Histoire aux côtés de l'humain est indéniable. Mais depuis quand sommes nous devenu aussi attentif à leur condition, leur bien-être, leur façon de vivre, de grandir ?

Lorsque le monde vivait caché de la réalité, nous allions au supermarché acheter nos aliments, nos habits. Nous ne nous posions pas forcément la question de comment cela est arrivé là. C'était là, sans l'effort de la chasse, du travail du cuir.

Aujourd'hui, les prises de conscience se font avec une réalité souvent crue : les nombreuses vidéos qui son diffusées sur la maltraitance animale, pas que dans les abattoirs, nous donnent à voir une image cauchemardesque de ces mauvais traitements.

Y a-t-il une solution miracle ?
L'éducation, au sens le plus large, est cruciale.

Sans jugement, sans mettre en avant un comportement qui serait meilleur qu'un autre, je dirai que chaque acte, chaque pas aussi petit soit il, peut aider à améliorer la condition animale.

Personnellement, ma façon de "consommer" a changé en grandissant : ma façon de cuisiner, de choisir mes aliments, mes vêtements et accessoires, mes produits de soins. Cela n'est pas venu en une fois, et j'essaye de poursuivre mon chemin dans ce qui me semble le plus juste et réalisable. À mon échelle.

Frédéric Lenoir m'a embarqué tout au long du livre dans diverses réflexions. Il point justement certains de nos comportements, sans jugement hâtif, mais en étant concret et étayant d'exemples instructifs.

Il retrace le lien entre l'homme et l'animal à travers l'histoire, jalonnant ses réflexions par des citations des plus pertinentes. Une réflexion m'a beaucoup touchée : avec des milliers d'années derrière notre époque, cela fait finalement peu de temps que nous nous intéressons à la condition animale. Il reste encore du temps pour voir les choses évoluer. Soyons optimiste !

Ayant lu peu de livre sur la condition animale, je trouve celui-ci être une bonne introduction pour débuter une réflexion, s'intéresser au sujet. Pour les amoureux des animaux, beaucoup de chapitres sont connus.

Il n'est pas aisé de faire une chronique où j'ai le sentiment d'aller dans plein de directions. Je balaye devant ma porte, je ne me permettrai pas de dire que je sais, je fais ce que je peux, en accord avec mes principes et mes moyens. Mais je garde espoir de voir le monde évoluer, non pas changer. L'évolution signifie pour moi prise de conscience et de volonté de mettre en place des choses nouvelles, avec du sens.


À mon Nouche, mon ami qui me manque terriblement et a laissé un grand vide dans ma vie.

À Achylle, petit gris facétieux dont l'absence continue de me travailler.

A Lili, Hector et Persé, mes boules de câlins, qui comprennent sans un mot, et m'apportent tellement au quotidien.


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Ouvrage très consensuel sur le thème de la relation Homme-Nature (entendu ici, les animaux).
Lenoir propose la voie intermédiaire: continuer à manger de la viande mais en plus petite quantité et en provenance d'élevage extensif.
Il dénonce l'intensif et le disproportionné dans l'industrie de la viande.
Assez pratique pour établir les liens et les différences entre tous les mouvements en-istes (abolitionniste, anti spéciste, etc....).
Le tout est accompagné de textes philosophiques: des grecs à nos jours.
Livre relativement pédagogique et didactique.
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Un régal, de la réflexion, on apprend plein de choses dans si peut de pages, bravo, à lire pour faire le point avec les animaux.
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Une analyse fine et complète des relations que l'homme a nouées avec les animaux au fil des siècles.
Dans ce plaidoyer où il s'adresse aux animaux, Frédéric Lenoir s'appuie sur les points de vue historique, religieux, philosophique et économique, citations et références à l'appui, pour justifier (sans pour autant cautionner) la façon dont les hommes considèrent les espèces animales. Il est essentiellement question de domination, du fait du sentiment de supériorité des humains… qui ont par ailleurs longtemps cru les animaux dénoués d'intelligence et de sentiments. Il est tellement plus simple de les « désanimaliser » afin d'en faire des choses et de se déculpabiliser ! L'auteur dénonce en particulier la façon dont les animaux sont maltraités dans les élevages intensifs et exécutés dans les abattoirs (« Il n'y a pas de viande heureuse »).

Il aura fallu attendre les débuts de l'éthologie pour comprendre « la richesse de la vie émotionnelle des animaux » et leurs capacités cognitives. Ainsi l'homme est, comme n'importe quelle autre espèce, doté de « singularités » qui le distinguent (un langage complexe, une pensée symbolique, des croyances et des rituels, une capacité éthique) sans pour autant être une espèce supérieure. Dès lors il n'y a qu'un pas vers l'octroi de droits à ces êtres vivants sensibles que l'on se doit de respecter et de protéger : « Plus une espèce animale est capable de souffrir, moins on a le droit de la faire souffrir ». L'auteur évoque une fois de plus les conséquences à manger de la viande (« La surconsommation de viande entraîne de nombreux problèmes environnementaux et sanitaires. L'élevage est l'une des principales causes du réchauffement climatique. Une personne végétarienne contribue davantage à lutter contre le dérèglement du climat qu'un individu qui fait le choix de ne plus utiliser sa voiture. »), mais aussi à utiliser les animaux à des fins de loisir (chasse, pêche, zoos, cirques, parcs aquatiques) et pour réaliser des expérimentations.

La dernière partie, plus légère, est consacrée à la relation affective qui se noue entre l'humain et son animal de compagnie (même si là encore, il peut y avoir maltraitance, abandon…) et aux thérapies par l'animal qui se développent un peu partout dans le monde. Frédéric Lenoir termine par une idée audacieuse mais pertinente : la mise en place d'un statut juridique de l'animal dans le Code civil, voire d'un secrétariat d'État à la Condition animale, afin de prendre en compte leur bien-être et lutter contre les abus. Il milite dans ce sens depuis de nombreuses années et l'on peut rejoindre son association sur www.ensemblepourlesanimaux.org
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