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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Considéré comme un cycle important de la SF française, ce 1er tome du "cycle de Lanmeur" est ma 1ère incursion dans l'oeuvre de Christian Léourier, incursion qui ne restera pas isolée. J'ai été vraiment charmée par cette lecture.

Ce 1er tome est constitué de 3 romans, "Ti Harnog", "L'homme qui tua l'hiver" et "mille fois mille fleuves", 3 récits à la fois très différents des autres tout en ayant des points communs. Les 3 romans vont conter un périple au cours duquel le personnage principal apprendra à se connaître.

Ma lecture de "la main gauche de la nuit" d'Ursula le Guin est très récente, je n'ai donc pas pu m'empêcher d'y penser en lisant "Ti Harnog". Il présente bien des similitudes avec l'oeuvre de le Guin : le représentant d'une organisation interplanétaire envoyé sur une planète, des autochtones à l'identité sexuelle originale, un dangereux périple dans une terre hostile... Ce cousinage avec "la main gauche de la nuit" ne m'a pas gênée. Si "Ti Harnog" n'est pas aussi ultime que le roman de le Guin, il est tout de même un excellent récit qu'on prend un immense plaisir à lire. Si on peut regretter que la géographie de la planète ne soit que peu évoquée, le côté ethnologique de ce planet opera est parfaitement réussi. On découvre en profondeur la société de Ti Harnog, son organisation en castes, ses rites... Cette plongée dans une civilisation étrangère est très dépaysante et complètement passionnante. de plus, les personnages sont fouillés et les relations qu'ils entretiennent dépeintes avec subtilité.
L'aspect du roman évoquant la force fondatrice des mythes est très intéressant.

"L'homme qui tua l'hiver" propose une autre perspective. Dans "Ti Harnog" on suivait les pas d'un contacteur chargé de faire connaissance avec une planète avant le rassemblement. Dans "l'homme qui tua l'hiver" l'histoire se déroule alors que la colonisation a déjà eu lieu. J'utilise le terme de "colonisation" volontairement tant les relations entre Lanmeuriens et indigènes rappellent les relations colons / autochtones. le récit, véritable aventure trépidante, est passionnant. Et Léourier réussit le tour de force d'intéresser le lecteur au destin d'un personnage fort peu sympathique.

Quant au dernier roman du recueil, "mille fois mille fleuves", il propose encore un nouveau point de vue. Ici l'histoire n'est pas racontée du point de vue d'un envoyé de Lanmeur mais du point de vue d'une autochtone. J'ai eu plus de mal à rentrer dans ce récit mais peu à peu j'ai abandonné toute résistance, j'ai accepté de me laisser porter par l'étrange poésie de ce roman et j'ai finalement été séduite.

Ce 1er tome du "cycle de Lanmeur" m'a beaucoup plu, intelligent tout en étant très divertissant, dépaysant, très humain et servi par une écriture très agréable.

Challenge Multi-défis 2017 - 34 (16 - le 1er tome d'une série)
Challenge Pavés 2017 - 1
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Le cycle de Lanmeur prend son origine dans la volonté de la planète du même nom de regrouper les humanités éparpillées dans l'univers dans un grand Rassemblement, une seule et unique civilisation universelle. A cette fin, elle envoie des éclaireurs préparer le terrain, les contacteurs. C'est l'occasion pour l'auteur de nous dépeindre des civilisations humaines originales et variées. le présent livre contient les trois premiers romans du cycle, trois planètes : « Ti-Harnog » et sa société de castes non poreuses où l'on naît fille et se métamorphose en homme à mi-chemin de sa vie, Nedim à l'orbite excentrique où hiver et été durent des décennies et régissent les croyances des autochtones (« l'Homme qui tua l'hiver »), et la planète du Vieux Saumon, monde né de l'amour du Ciel et de l'Eau où les hommes vivent sur et par les fleuves (« Mille fois mille fleuve »). En sus le livre contient plusieurs poèmes et chansons du monde de Ti-Harnog qui étaient restés inédits.
J'ai chroniqué en détail ces romans et leurs civilisations dans leurs pages respectives. Ici je veux m'attacher un peu à Lanmeur.

Lanmeur est en fait très peu évoqué dans cette première intégrale. On la devine. On s'en fait un portrait imparfait, un portrait en ombres chinoises. Lanmeur a un rêve superbe: rassembler les humanités dispersées, fragiles; et elle se donne les moyens de le réaliser. On imagine avec vertige l'ampleur économique, humaine et matérielle du projet ; il englobe forcément l'activité de chacun sur des millénaires. Car il s'agit d'envoyer dans toutes les directions de l'espace des vaisseaux d'exploration, des commerçants, puis des colonies, qui mettront des décennies rien que pour le voyage aller. L'auteur a en effet pris le parti de se soumettre à la Relativité Restreinte et la technologie de Lanmeur ne permet pas d'atteindre une vitesse suffisamment proche de la lumière pour que les effets de « contraction du temps dans le référentiel du vaisseau » soient perceptibles (comme c'est le cas dans les romans d'Ender par exemple). Il leur faut donc employer l'hibernation pour maintenir les voyageurs en vie pendant le long voyage. Des décennies entre chaque contact ; les Lanmeuriens espèrent-ils vraiment établir un quelconque lien rassembleur qui ne génèrera pas ses propres dérives de civilisations ? Gageure ! Mais les Lanmeuriens y vont !

Au deuxième regard, on s'aperçoit que les motivations des Lanmeuriens sont plus tristement prosaïques. Derrière le Rassemblement on sent vite poindre la colonisation, la volonté d'établir sa suprématie. Les Lanmeuriens méprisent pour la plupart les civilisations qu'ils explorent. Ils sont là pour apporter le progrès, pour guider, fermement si besoin. Ils sont là pour piller les trésors de ces régions éloignées. Ils sont là pour se tailler de nouveaux domaines. Ils rappellent vraiment l'expansion européenne que notre monde a connue. A une grosse différence près cependant : Lanmeur n'apporte aucune religion, aucun prosélytisme. Ce sont des technocrates athées et des marchands (pour la plupart) qui rappellent plutôt la structure étatique chinoise.

La confrontation de ce monstre attirant et inquiétant avec des civilisations riches, exotiques, portées à la religion et à la superstition, fait des étincelles et allume des feux que nous conte Christian Léourier dans une langue poétique, utilisant un vocabulaire riche qui m'a souvent obligé à ouvrir le dictionnaire (antienne, contempteur, squamifère, coprophore, etc. ce dernier mot n'est même pas dans le dico). Ce ne sont pas des romans d'action, épiques et batailleurs. Ce ne sont pas des romans de hard-science. Ils sont… comment dit-on, des romans d'atmosphères, d'ethnologie, de découverte de l'autre.

Je n'en reviens d'être passé à côté de ces romans dans ma jeunesse. Il est vrai qu'à l'époque mes tentatives de lecture de SF française ont été des déceptions. Caché au milieu de la « nouvelle vague » verbeuse et pessimiste se trouvait donc un conteur extraordinaire à la hauteur de Jack Vance. Je suis vraiment content de le découvrir, même si tard.

Vivement la suite !
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Lanmeur est une planète qui envoie des "contacteurs" sur d'autres planètes pour prendre contact avec et surtout pour les rassembler sous son autorité . Ces contacteurs sont formés pour ça et ne reviennent pas sur Lanmeur ,ils font leur vie sur la planète où ils atterrissent. Cette intégrale regroupe trois romans :
-Ti-Harnog est sans doute le plus original ! Twern , le contacteur, se fait passer pour amnésique et ne révèle jamais son origine . Il découvre un monde où les gens sont divisés en caste ( dont l'importante change en fonction des événements) et où les femmes subissent la Murkéto , une métamorphose qui les change en homme ...L'apparition de Twern va bouleverser dans une certaine mesure cette planète , lui qui n'a pas de barbe comme tous les hommes . Ce premier récit est assez fascinant mais les événement s'enchaînent un peu vite sans que je comprenne bien le pourquoi et le comment . J'a retrouvé un peu d'Usula le Guin dans ce premier tome : l'idée des contacteurs et ces femmes qui deviennent hommes .
-L'homme qui tua l'hiver : Akrèn se trouve sur la planète Nédim , dont les villes tombent en ruine et sur laquelle les habitants passent le temps à boire du Léthé, une drogue ...Akrèn se lance dans une expédition pour trouver les origines de la planète ,en compagnie de rudes indigènes qui veulent aux , rencontrer leurs dieux pour tuer l'hiver qui s'abat sur la planète ...vaste programme ! Au travers d'Akrène , on ressent le dépaysement , la solitude et on s'interroge sur les étranges coutumes des nédans . J'ai trouvé ce tome plus fascinant encore que le précédant car il s'y dégage une atmosphère particulière...peut-être le fait des paysages glacés .
-Mille fois mille fleuve : est finalement mon préféré. Cette fois l'histoire est racontée du point de vue d'une autochtone , une épouse d'un fleuve . Car dans ce monde les fleuves font l'objet d'un culte ,chaque année une femme est marié au fleuve sacré . Mais lorsque la jeune fille se rend auprès du Vieux Saumon , le dirigeant sacré , elle y rencontre un contacteur et commet l'irréparable avec lui . Pour moi c'est le meilleur récit car j'ai adoré l'univers de cette planète et la volonté et le courage d'Ynis et Stern pour être ensemble . C'est poétique et mystique :)
Un cycle qui est un classique de la science-fiction dont je prends vraiment plaisir à lire , de par son originalité et son renouvellement à chaque tome .
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Commençons par quelques remarques générales.

Lanmeur est comme vous avez pu le lire dans la quatrième de couverture, une planète qui envoie des contacteurs vers différents mondes afin de connaître davantage leurs peuples et de déterminer s'ils peuvent y envoyer des colons. le contacteur a ainsi une mission extrêmement délicate, puisqu'il doit transmettre des informations à son monde natal qu'il ne reverra jamais car trop lointain, mais aussi s'intégrer à un monde nouveau dont il ignore complètement les usages. Ainsi, dans ces romans vous verrez les vies de ces émissaires envoyés dans des mondes très différents les uns des autres. Les différents récits proposés dans ce volume sont donc complètement indépendants les uns des autres, même s'ils tournent autour de Lanmeur. Vous pouvez donc choisir choisir de lire tout ce tome 1 en une fois ou bien lire un roman puis en lire un autre quelques temps plus tard sans avoir besoin de vous rappeler de l'intrigue et vous pouvez aussi commencer par l'histoire que vous voulez.

Passons maintenant à Ti-Harnog, le premier de ces romans.

Ti-Harnog est le nom de cette planète sur laquelle s'écrase le vaisseau de Twern, Contacteur envoyé par Lanmeur. Twern doit donc découvrir cette planète et en apprendre les usages. Cette société de castes en apparence rigide, où chacun doit se conformer à sa vérité n'est pas facile à intégrer pour ce jeune homme dont les autres voient qu'il lui est impossible d'être natif de la planète. Pourquoi donc vous demandez-vous ? A cause de la murkéto, une transformation dont vous comprendrez tous les tenants et les aboutissants dans le livre. J'ai beaucoup aimé ce livre, cette planète à l'univers médiévalisant et aux moeurs étranges. le voyage d'exploration de Twern se transforme en une quête d'identité et d'intégration qui ne sera pas sans difficultés. Oserez-vous faire le voyage avec lui ?

Voyons maintenant le deuxième roman de ce premier tome : L'homme qui tua l'hiver.

Et là bonne surprise, je l'avais déjà lu, ce qui est bien la preuve que vous pouvez lire les romans indépendamment les uns des autres ! Je m'en rappelais plutôt bien et comme j'avais beaucoup apprécié ma première lecture, je l'ai relu. D'une traite. Cela m'a fait plaisir à la manière de ce qu'on ressent quand on revoit un vieil ami alors qu'on ne s'y attendait pas. Il faut dire aussi que ce livre avait tout pour me plaire puisque son héroïne est archéologue ! Et une vraie archéologue, s'il-vous-plaît ! Akrèn fait bien son travail et est complètement crédible dans ce rôle (c'est assez rare en littérature pour être signalé). Crédible y compris dans les obsessions propres aux chercheurs, dans le fait de vouloir explorer une cité emprisonnée sous les glaces dans un climat extrêmement pénible. Mais cela ne l'arrête pas, ni le fait de quitter sa planète sans véritable espoir de retour, ni le climat glacial, ni l'hostilité de la population locale droguée au léthé toute la journée. Il faut dire qu'ils ont de « bonnes raisons » avec un hiver qui dure depuis quinze ans. Ici, nous ne sommes plus à proprement parler au stade des Contacteurs, mais à celui de la première vague de colons d'une planète, qui comme toutes les premières vagues de colons doit défricher le terrain et constater si l'adaptation à une nouvelle terre est possible. Lorsqu'Akrèn arrive, elle comprend que l'implantation de Lanmeur n'en a plus pour très longtemps et elle se tourne vers les indigènes pour l'aider. Il s'ensuit une expédition vers cette cité des glaces que je situerai pour l'ambiance quelque part entre Jack London pour l'ambiance chiens de traîneaux et froid mordant et H.P. Lovecraft pour le côté ancienne cité étrange et flippante. Que vont-ils y découvrir ? Vous le saurez en le lisant…

Terminons avec la troisième roman de ce tome : Mille fois mille fleuves.

Changement de décor avec un monde centré sur de longs fleuves et où une jeune femme doit devenir durant une année l'épouse d'un fleuve. Mais son voyage vers la Cité Secrète et sa rencontre avec les hommes-oiseaux va changer à tout jamais sa vie. Ici les hommes de Lanmeur sont considérés comme des hommes-oiseaux tombés du ciel, et comme dans les histoires précédentes les visiteurs et les autochtones doivent apprendre à s'apprivoiser mutuellement. J'ai également adoré cette histoire (pour changer), car Ynis est un très beau personnage féminin dans toute sa complexité, tiraillée entre ses désirs et ses devoirs. La manière dont est perçu le fleuve, tel un être vivant à par entière est très intéressante, on sent comment d'anciens peuples pouvaient aimer un fleuve qui était pour eux source de vie.

Vous pensiez en avoir fini ? Désolé je vous garde encore un peu pour vous parler un petit peu des personnages féminins en général. Car ici Christian Léourier réussit le tour de force de nous dépeindre des personnages féminins très convaincants et complexes. Au point que j'ai parfois oublié que c'était un homme qui écrivait. Donc Lanmeur n'est pas juste un bon cycle de planet-opera avec des mondes fabuleux à découvrir, c'est aussi un cycle de romans psychologiques qui vaut le détour (comme la plupart des livres de SFF on est d'accord, mais je tenais à le rappeler pour ceux qui ne sont pas habitués au genre).

Un mini-paragraphe sur les nombreuses références mythologiques qui personnellement me ravissent au plus haut point. Certains auront d'ailleurs déjà saisi une référence dans ce billet avec le léthé. L'auteur explique d'ailleurs avant chaque récit quelle a été son idée de départ et celle-ci prend souvent sa source dans d'anciennes légendes.

D'ailleurs, en attendant la semaine prochaine et le billet sur le tome 2, vous allez méditer sur cette phrase tirée du Kalevala et citée dans Ti-Harnog : « Semblable à toi, très différent… »

Juste le temps de vous parler des appendices et je vous libère. On y trouve d'abord des poèmes et des chansons qui complètent Ti-Harnog et que je recommande aux amateurs du genre car elles sont très belles, on aurait envie de les chanter si seulement on en connaissait l'air… L'interview sera particulièrement intéressante pour les amateurs du genre qui y trouveront beaucoup de réponses à leurs questions. Il y a ainsi une phrase qui n'a probablement intéressé que moi sur le fait que J'ai Lu recyclait des diapos achetés aux USA pour illustrer ses couvertures, c'est peut-être un détail pour vous, mais quand comme moi on a grandi aux côtés d'une bibliothèque rempli de J'ai Lu Science-Fiction (dont les livres de Léourier), ça veut dire beaucoup.
Lien : http://arieste.wordpress.com..
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J'ai commencé par le premier roman, Ti-Harnog. Il y a des lectures qui vous surprennent vraiment et ce fût le cas. Je ne m'attendais pas à rencontrer un tel plaisir à lire le cycle de Lanmeur. J'ai été happée par la lecture et dès la première histoire terminée j'ai enchaîné avec la suivante, L'homme qui tua l'hiver, de même avec la troisième. Chacune présente un monde particulier, aussi bien au niveau de son climat, de sa géographie que de ses habitants. Ils ont chacun leur propre culture, même si dans ces trois romans on peut trouver des similitudes entre les modes de vie des populations, qui utilisent peu ou pas la technologie. Ce qui m'a beaucoup plus est que dans les trois récits on découvre trois facettes différentes de Lanmeur. Dans Ti-Harnog on suit l'arrivée d'un contacteur sur un "nouveau monde" et comme lui on découvre ce nouvel univers, on partage ses surprises, ses réflexions... Dans l'homme qui tua l'hiver, le contact avec Lanmeur est établi depuis longtemps et des Lanmeuriens sont installés sur Nedim, enfin dans Mille fois Mille fleuves plusieurs contacteurs sont présents et reconnus pour ce qu'ils sont, mais il n'y a pas encore d'échange avec Lanmeur. (...)
Lien : http://booksandme.canalblog...
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J'ai plongé dans ce roman envoûtant sans aucune envie d'en sortir. Christian Léourier nous fait nous questionner constamment sur l'intrigue et sur le sens des choses, il nous étonne et ça fait du bien aux neurones.
Lien : http://unpapillondanslalune...
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Deuxième partie: L'homme qui tua l'hiver

Une fois de plus Christian Léourier nous transporte dans un monde bien à lui: La planète Nédim. Des colons se sont installés sur cette planète il y a déjà quelques temps et après une période florissante, la colonie décline. Car sans le savoir elle est arrivée au printemps et maintenant l'hiver approche, un hiver terrible, froid, neigeux et surtout qui dure plusieurs décennies. Dans cette colonie en déclin arrive une nouvelle expédition, dans laquelle se trouve Akrèn, une femme passionnée d'archéologie et qui rève depuis toujours de faire des fouilles dans la très ancienne cité de Gogleth. Oui mais voilà, Gogelth à cette période est au milieu des glaces. Mais ce n'est pas ça qui va arrêter Akrèn qui va partir en expédition avec Ennian, l'homme qui va tuer l'hiver...
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