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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
[CS] J'étais impatient de retrouver Léourier, ayant dévoré, enfant, « le messager de la grande île ». Me procurer, après tant de temps, son principal cycle non dédié à la jeunesse était un mélange de joie et d'appréhension. Les deux étaient sans doute excessifs.
*
Ce livre regroupe les 3 premiers romans du cycle de Lanmeur : Ti-Harnog (1984, L'Homme qui tua l'hiver (1986) et Mille fois mille fleuves (1987). Ma première impression, et là une intense déception, a été que Léourier a pillé sans vergogne Le Guin. Comme dans le cycle de l'Ekumen (à partir de 1968) il y a un monde central cherchant à unifier une humanité dispersée en usant de diverses manoeuvres, la première consistant à envoyer un petit nombre d'émissaires. C'est un prétexte fécond pour proposer toute une suite de romans indépendants mais connectés. Dans le premier de ce cycle il y a aussi un plagiat non moins net de « la main gauche de la nuit », simplement ici et au lieu d'avoir une planète avec des êtres qui, comme nos mammifères, n'ont de sexualité qu'à de brèves périodes il y a dans Ti-Harnog des êtres qui sont d'abord des femmes puis des hommes au cours de leurs vies, imitant en cela certains de nos poissons. La façon d'écrire des rencontres entre civilisations largement non violentes est aussi très similaire, tout comme certaines façons d'écrire ou le fait de se centrer sur les relations intimes entre quelques personnages.
En soi s'inspirer d'autrui est naturel mais faire de tels emprunts sans au moins évoquer voire remercier la source m'a déçu venant d'un écrivain que j'admirais beaucoup enfant.
*
Ceci étant dit qu'énoncer sans résumer ou déflorer la lecture ? Léourier me semble globalement inférieur à sa source tant sur le plan de l'imagination que de la profondeur des personnages ou de la cohérence de ses mondes. Les relations entre les principaux protagonistes sont aussi moins susceptibles de donner à penser et à ressentir. Il manque un « quelque chose » ici à Léourier pour passer de l'écriture « appliquée » de bons livres de science-fiction à la création de livres mémorables. Peut-être est-ce justement ce manque d'une créativité ou d'idées profondément novatrices qui l'ont amené à ce relatif plagiat ?
Pour autant c'est de la bonne science-fiction, la plume est assez riche, le vocabulaire diversifié, les mondes assez convaincants ; l'ensemble est à la fois cohérent et assez plaisant à découvrir. Les 3 romans de ce livre sont fort différents et, en oubliant ma déception initiale, j'ai pris plaisir à les aborder. Je voudrais octroyer une mention spéciale au dernier : « Mille fois mille fleuves » où je trouve que Léourier a réussi à donner une impression convaincante d'un monde vivant autour du concept de l'eau et des fleuves. La fin me semble assez pauvre mais la lecture m'a souvent sinon charmé du moins séduit. Et le fait de ne pas devoir en passer par une traduction est un atout supplémentaire pour pouvoir profiter d'une certaine musicalité ici explicitement recherchée.
*
Dans ces critiques synthétiques je donne juste une impression de lecture, laissant à qui le désire la possibilité de rechercher ailleurs plus de détails ou un résumé. Ici mon conseil serait, pour qui ne connaît aucun des deux auteurs cités, de commencer par découvrir « la main gauche de la nuit », que je juge très supérieur. Concernant ce regroupement de livres en particulier il n'est sans doute pas un « indispensable », sauf pour qui se passionne pour la science-fiction française, mais c'est l'occasion de passer un agréable moment pour qui aime ce genre. Je recommanderais donc la lecture dans ce cadre, sans qu'il faille en attendre trop par ailleurs.
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Mon Avis : J'ai passé un bon moment de lecture avec cette intégrale offrant trois textes qui nous font découvrir des univers vraiment fascinants et passionnants, se révélant aussi plein de mystères et de poésie. Les histoires varient et nous offrent des moments agréables avec rebondissements et retournements de situations, même si certaines paraissent assez classiques. Les différents personnages rencontrés se révèlent intéressant à découvrir même si certains se révèlent un peu trop dans l'excès. Au final trois récits différents avec leurs points forts et leurs points faibles qui sont intéressants à découvrir, le tout porté par une plume soignée et efficace. Je lirai la seconde intégrale avec plaisir.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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J'ai rencontré Christian Léourier par hasard à Saint-Maur en poche. le cycle de Lanmeur m'a attiré parce qu'il avait des similitudes avec celui de l'Ekumen d'Ursula le Guin (La main gauche de la nuit est tellement bien). J'ai donc lu ce premier tome de l'intégrale, qui contient les trois premiers tomes du cycle et s'intitule "Les contacteurs".

Chaque livre raconte une histoire détachée du reste qui prend place sur une planète différente. L'intérêt réside bien sûr dans la découverte de sociétés différentes qui ne connaissent pas encore le voyage interstellaire.

La première se place sur une planète qui fonctionne avec un système politique particulier. Ti Harnog a quelques similitudes avec le fameux romans de le Guin : un étranger d'une autre planète, obéissant à un dessein supérieur, détonne aux milieux des autochtones par ses spécificités qui diffèrent de ce qui normal. Dans le roman de Christian Léourier, les habitants naissent tous filles et deviennent des hommes vers le milieu de leur vie. C'est un concept intéressant qui marque une construction sociale et structurelle différente d'une société où la dichotomie des deux sexes est la norme.

J'ai bien apprécié le contexte de ce premier livre. Malgré quelques longueurs qui faisaient traîner le récit à quelques moments, le rythme soutenu permet d'accrocher l'attention jusqu'au bout. Les personnages sont charismatiques et bien croqués, en particulier le Conteur. L'auteur a fait un gros travail de recherche dans sa construction de monde, ce qui permet à ce premier roman du cycle de poser des bases solides et donner envie de lire la suite.

Le second, l'homme qui tua l'hiver, est celui dans lequel j'ai eu le plus de mal à me projeter. Mais il a fini par me convaincre. Cette fois, une terre où les saisons durent des années est déjà colonisée par Lanmeur et est incluse dans le grand Rassemblement. Nous suivons une archéologue qui souhaite découvrir et étudier une cité sacrée pour les autochtone.

Là aussi, l'auteur installe un contexte intéressant en construisant tout d'abord une relation complexe entre colons et colonisés. Mépris, violence et conflits rythment la vie difficile de cette planète engoncée dans un hiver d'une grande rudesse qui dure depuis des années et durera bien des années encore. Les autochtones ont donc un caractère tout aussi abrupts. Ils ont un grand nombre de légendes et de mythes, ce qui permet une fois de donner du corps à cette histoire qui gagné en qualité au fil des pages pour nous laisser sur des dernières pages brillantes.

Mille fois mille fleuves prend un angle différent. Si les deux romans précédents nous laissaient voir les choses du point de vue des contacteurs, cette fois-ci, c'est celui d'une habitante que nous avons. Ynis appartient au peuple des fleuves. Amoureuse d'un homme avec lequel elle a grandi, elle est cependant choisie pour devenir l'épouse du fleuve de son village et doit donc rejoindre un temple sacré où elle fera la rencontre des hommes oiseaux, qui viennent de mondes lointains.

L'histoire est une fois plus merveilleusement racontée et suit l'évolution d'Ynis, le texte prenant en effet la forme d'un journal. Le style est d'abord souple et fluide comme l'eau. La jeune femme un peu naïve s'endurcit au fil des épreuves pour devenir plus rugueuse. Les phrases se raccourcissent pour devenir plus âpres et directes, se détachant de la poésie première pour se parer d'une simplicité désarmante.

Une fois de plus, je salue la créativité de l'auteur, qui parvient à créer des sociétés uniques. Ici, le peuple des Fleuves est inspiré de l'Asie, mais possède également ses propres rites et croyances. Et une fois de plus, les contacteurs bouleversent parfois le fragile équilibre des mondes.

Une belle lecture pour ma part, malgré quelques lenteurs par moment et un roman un peu en-dessous des deux autres. le cycle nous sert des aventures à la rencontre de peuples différents. Il est proprement fascinant de découvrir des coutumes et des façons de pensée radicalement différents des nôtres. le travail de recherche et de construction est vraiment admirable. du planet opera comme je l'aime !
Lien : https://lageekosophe.com/
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Le rôle des contacteurs est d'entrer en relation avec les populations de chacune des planètes habitées de l'univers, de les observer et d'envoyer des informations à la planète-mère, Lanmeur. le but de Lanmeur est de parvenir au Rassemblement : réunir toutes les populations humaines. La réalité est moins idéale : bien souvent l'objectif non avoué est de profiter des richesses des planètes ainsi découvertes.

Ce premier volume (qui en comportera deux) de l'Intégrale du Cycle de Lanmeur raconte trois histoires. Trois histoires totalement indépendantes mais qui ont pour point commun de s'intéresser à la rencontre de Lanmeur avec trois planètes.

Ti-Harnog

Twern est un contacteur qui décide de simuler l'amnésie quand il entre en contact avec les habitants de la planète Ti-Harnog. Son matériel de transmission d'informations étant hors service, il se retrouve dans l'impossibilité de jouer le rôle pour lequel il a été formé auprès de Lanmeur. Sa présence suscite énormément de questions et ravivent d'anciennes croyances ; dans cette société régie par des castes, il faudra en créer une nouvelle dont il sera l'unique membre.

L'homme qui tua l'hiver

On part à la rencontre de Nédim, une planète colonisée par Lanmeur sur laquelle l'hiver est très rude et dure très longtemps en raison de l'orbite de la planète autour de son soleil. Akrèn est archéologue. Elle cherche sur Nédim les traces d'une cité mythique, Gogleth. Et ce n'est pas l'hiver qui l'arrêtera ...

Mille fois mille fleuves

L'histoire nous est contée par une autochtone de cette planète traversée de milliers de fleuves. Ynis vit dans un village sur le fleuve Finllion. Elle est choisie pour être l'épouse du fleuve, puis doit entreprendre un long voyage vers la Cité Secrète pour rencontrer le Vieux Saumon, dieu vivant, gardien des traditions et de la cohésion des différents peuple vivant sur les fleuves. A la Cité Secrète, elle fera la connaissance des hommes-oiseaux qui ne sont autre que des contacteurs envoyés par Lanmeur. Elle s'éprendra de l'un d'eux et devra fuir tout ce qu'elle connaissait jusque là.

Ces romans nous font littéralement plonger dans des mondes complètement différents des nôtres, l'immersion est totale, souvent contemplative. C'est vraiment cela qui m'a accroché dans ces romans, plus que les histoires des personnages : les descriptions de ces sociétés régies par des règles bien précises et en lien avec les particularités géographico-climatiques de leur planète. L'imagination de Christian Léourier est sans fin ! Il explique d'ailleurs ce qu'il a voulu faire avec son Cycle de Lanmeur dans une interview disponible à la de ce premier volume.

Je suis vraiment contente d'avoir découvert ce cycle grâce à l'action combinée de la revue Bifrost qui a consacré un numéro complet à l'auteur en janvier dernier et à cette ressortie inopinée du cycle aux éditions Ad Astra, alors que les livres n'étaient plus disponibles qu'en bouquinerie.

Le tome 2, Les enfants du Léthé, sortira le 20 aout et est d'ors et déjà disponible à la précommande. Il contiendra Les racines de l'oubli, La Loi du Monde et le secret (nouvelle inédite !).

Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Les habitants de Lanmeur ont une grande ambition : celle du Rassemblement, qui unirait les planètes habitées de par l'univers, sous une bannière commune… à savoir, la leur. Dans ce but, des contacteurs sont envoyés comme des graines de pissenlit aux confins des mondes à des fins de recrutement. Leur mission : analyser et trouver les leviers d'appui pour « assimiler » la nouvelle planète…
Voici une mission quasi divine qui ne nous est pas totalement étrangère : nous avons tous en tête deux ou trois pays qui, soit par le soft power, soit par le hard power, ont l'idée d'intégrer les différentes sociétés terriennes dans une même culture… économique…
Mais fin de la parenthèse, car si Lanmeur est bien présente dans cette première intégrale des romans de Christian Léourier, c'est en creux : la parole est surtout donnée aux planètes visitées (trois dans ce premier volume, soit trois novellas) et à leurs spécificités, leur originalité, leur culture propre qui risquent potentiellement de disparaître par l'assimilation.
Chaque lecteur sera plus ou moins sensibles aux thématiques abordées et aura de fait une préférence pour l'une ou l'autre des novellas/chapitres. Personnellement, j'ai une tendresse particulière pour « Ti-Harnog » et ses habitants qui, au fur et à mesure de leur vie, son amener à changer de genre, dans un cycle, une boucle évolutive intéressante.

Un mot cependant des critiques lues ça et là et notamment des ressemblances constatées avec l'Ekumen de le Guin. Certes, on retrouve une idée commune, mais est-ce à dire que Lanmeur n'apporte rien de nouveau ? Je me porte totalement en faux de cette idée : ce serait comme prétendre que tous les auteurs de romans d'amour plagient Shakespeare ou Jane Austen ! Dans le genre qu'est la science-fiction, il n'est pas rare qu'une bonne idée soit reprise et développée d'une autre manière, avec une voix originale. Lanmeur n'est qu'un prétexte pour parler de ce qui est important : les autres cultures.
Le monde est suffisamment vaste pour que tous y trouvent leur place !
Alors si vous aimez Le Guin, ne boudez pas votre plaisir et venez découvrir Léourier… et inversement.
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Après avoir lu le quart de couverture, je m'attendais à plonger dans un grand space-opera du type Rama (Arthur C. Clarke). Que neni.
Cette première intégrale comprend 3 romans :

Ti-Harnog (thème : le changement)
L'homme qui tua l'hivers (thème : la mort)
Mille fois mille fleuves (thème : l'amour)

Chaque volume est assez court : environs 130 pages en moyenne par roman. Chaque récit peut se lire indépendamment des autres, car les personnages y sont chaque fois différents de même que la planète sur laquelle se déroule l'histoire. le lien ? Lanmeur et ses « Contacteurs« .

C'est donc complètement à côté de mes pompes que j'entame la lecture de Ti-Harnog, premier roman de cet intégrale. A côté de mes pompes car je m'attendais à plus de SF. Hors me voici auprès d'un type qui vient d'une planète que l'on devine très évoluée d'un point de vue technologique, mais qui évolue sur une planète dont la population en est restée à un stade proche de notre ère médiévale. le tout enrobé de croyances et d'une certaine forme de magie qui n'est que suggérée.
La science-fiction est bien présente, évidemment. Mais elle reste en arrière plan face à l'ampleur de ce qui se déroule sous nos yeux.

J'ai donc été plutôt secouée par cette approche inattendue. N'en déplaise aux fans absolus, je n'ai que peu accroché à Ti-Harnog et c'est probablement pour la raison que je viens de citer. Encore que certains passages m'ont beaucoup fait penser au cycle du Guerrier de Mars, de M. Moorcock (une horreur absolue). Il y a aussi cette histoire d'hommes qui naissent femmes avant de se transformer en mâles à partir d'un certain âge… l'idée de base n'est pas mauvaise mais a eu beaucoup de mal à se frotter à ma tolérance du plausible.

Mais pour les deux tomes suivants, je savais à quoi m'attendre. J'étais déjà dans le bain. Ces mondes-là m'ont bien plus parlé que Ti-Harnog. Il est difficile de les décrire sans faire de spoiler, je ne m'y attellerai donc pas. Et puis d'autres l'ont fait mieux que moi.

Chronique complète et lien vers une interview sur La Magie des Mots
Lien : http://lamagiedesmots.be/cyc..
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Un mélange étonnant entre science fiction et fantasy ésotérique/naturaliste. J'ai été très agréablement surpris par l'univers développé par Christian Léourier au cour des romans du cycle de Lanmeur. C'est extrêmement bien écrit: fin, ciselé, clair, direct, poétique jamais outrancier. Chaque roman est différent: i) "Ti-Harnog" lorgne du côté du premier tome du Cycle de Durdane de Jack Vance, ii) "L'Homme Qui Tua L'Hiver" se déroule sur une planète de glace hostile et porte sur les fouilles archéologiques d'une citée enfouie, iii) "Mille Fois Mille Fleuves" est une véritable histoire d'amour). le style est aéré, il prend le temps de développer ses personnages. La colonisation des planètes abritant des êtres humains par Lanmeur apparait dans un premier temps en toile de fond mais prendra bien plus d'ampleur par la suite. Chaque détail et élément disséminé ça et là tisse un univers cohérent et propice à un changement d'échelle vertigineux. Au final, en bon cartésien, je suis bluffé de m'être laissé emporter par cette science fiction humaniste qui laisse la porte ouverte au surnaturel et au merveilleux. Bravo Mr Léourier!
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Je viens de lire le tome 1. J'enchaine directement avec le tome 2, c'est une lecture agréable pour le moment.

Mon principal reproche c'est la construction du récit qui se fait par 3 histoires différentes sur 3 planètes là aussi différentes. Les histoires du tome 1 tournent plus autour du thème des croyances ancestrales face à un dogme qui leur est totalement étrangé. La description de ces planètes, et surtout de leurs croyances, fait écho avec certaines ethnies bien terrestres elles.

Les histoires fragmentées n'aident pas à l'immersion mais sont bien présentées. On arrive à vraiment s'imprégner des ses peuples et de leurs rites ancestraux. L'auteur arrive à bien décrire cette conviction inébranlable que peuvent avoir certains croyants. Un sorte de lubrifiant naturel dans les rouages de la vie quotidienne. On fait les choses comme on prie certains dieux: parce que nos parents l'ont toujours fait et avant eux leurs parents.

J'espère quand même que la trame de fond va se dégager un peu plus dans les deux prochains tomes. Pour le moment, et dans la même thématique voyageur/planète primitive, je préfère le cycle Cal de Ter. Je pense aussi avoir trop anticipé avec la note babelio en me disant que j'allais rester collé aux pages tellement ça devait être exceptionnel. C'est juste un bon livre que l'on garde en mémoire quelques mois avant de l'oublier en grande partie.
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