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La nuit est le meilleur moment d... tome 1 sur 1
EAN : 978B091P3QRCF
343 pages
(03/04/2021)
4/5   26 notes
Résumé :
« Si vous vous attendez à lire un polar classique, vous risquez d'être surpris. Ici, vous ne résoudrez pas une mais plusieurs enquêtes policières, en suivant le quotidien mouvementé de l'enquêteur Charlie Myers.

Des skieurs retrouvés empoisonnés sur des télésièges, un septuagénaire étranglé, des médecins qui tombent comme des mouches. Imaginez ces crimes comme la toile de fond d'une histoire plus personnelle, d'un passé douloureux et de secrets inavou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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#Prixdesauteursinconnus2022
#PAI
#PAI2022
OUVRAGE SÉLECTIONNÉ DANS LE CADRE DU PRIX DES AUTEURS INCONNUS 2022 – Catégorie LITTÉRATURE NOIRE dont je suis l'un des jurés.

Au départ, j'avais un peu tiqué. Un titre à mon sens beaucoup trop long LA NUIT EST LE MEILLEUR MOMENT DE LA JOURNÉE … 1. POUR TUER et un peu bancal, car la partie du titre POUR TUER se trouvait séparée du reste graphiquement. On comprend cependant que ce livre constitue le premier tome d'une série. de même, la couverture dans les tons noir et blanc ne me motivait pas trop. J'ai tiqué en voyant le sens de la photo inversé. Les cimes des sapins ont la tête en bas (je me suis demandé si c'était volontaire et quelle pouvait être la raison d'être de cette inversion). En revanche, le texte de la 4e de couverture est alléchant et confirme que l'on est bien dans la catégorie noire : des meurtres, des assassins, un inspecteur de police à la personnalité et au passé troubles. Néanmoins, l'extrait proposé dans le cadre des présélections m'avait intéressée dans le sens où, malgré quelques remarques formelles, il me donnait envie de connaître la suite du livre. Pourtant, quand il a fallu n'en retenir que cinq, il n'est pas entré dans mon quinté de prédilection. le retrouvant parmi les finalistes, j'ai donc lu cet ouvrage dans son intégralité et je l'ai apprécié. En effet, la suite de l'ouvrage m'a permis de découvrir un texte beaucoup plus intéressant que ce que laissait présager l'extrait.

MES COMMENTAIRES SUR LE FOND
Premièrement, je salue l'ingéniosité de l'auteure à la fois pour avoir construit une intrigue particulièrement inhabituelle et donc intéressante et pour avoir fait le choix d'une narration à la première personne du point de vue de son personnage masculin principal. Je trouve que ce n'est pas toujours évident pour une auteure féminine de bien rendre compte de la personnalité, du ressenti, des émotions d'un personnage masculin (et vice-versa). Ici, c'est très réussi.

Il n'est pas simple de chroniquer ce livre sans prendre le risque de trop en dire… Aussi, vais-je tenter d'éclairer sans trop dévoiler.

Donc, les lecteurs que nous sommes sont invités à suivre dans son quotidien d'inspecteur de police américain, Charlie Myers, âgé de la trentaine, expert spécialement formé à la traque des tueurs en série qui sévissent dans sa circonscription de Salt Lake City, aux États-Unis. Une première enquête le mobilisera un temps sur son lieu de vie de Park City, une petite station de ski de l'Utah (où vivent ses parents, où il pratique sa passion pour les sports de glisse et où il se ressource). Sa connaissance des lieux, mais aussi celle des pratiques et des personnes locales l'aideront dans la résolution de celle-ci. Dans le cadre de cette enquête, on comprend que Charlie vit sa traque comme un « jeu » qui l'oppose, personnellement, au criminel en question. Formé au profilage, il tente de se mettre à sa place, de penser comme lui (ou elle), de comprendre ses règles et son mode de fonctionnement et de communication, d'anticiper ses actes, de jouer des coups d'avance pour mieux le coincer. Ne faire plus qu'un avec le criminel auquel, par la force des choses, il finit par s'identifier. S'il est solitaire et assez sauvage dans sa vie personnelle, dans sa vie professionnelle, il peut compter sur le professionnalisme et l'amitié sans faille de sa coéquipière Maxim, avec laquelle il entretient une relation fusionnelle bien que dénuée d'attirance sexuelle puisque Maxim, elle, préfère les femmes.

Une enquête particulièrement ardue se présentera à eux : un tueur en série semble s'attaquer à des personnes (hommes et femmes) exerçant dans différents secteurs de la médecine, selon un rythme qui tend à se raccourcir de plus en plus. Les personnes tuées n'ont manifestement aucun lien entre elles. Mais le mode opératoire semble confirmer qu'il s'agit de la même personne. Comment avancer alors qu'il y a très peu d'indices laissés sur les différentes scènes de crimes ? Les lecteurs sont donc invités à suivre en direct live les circonvolutions de l'enquête jusqu'à son aboutissement…

Mais, la personnalité de Charlie n'est pas aussi lisse qu'elle y paraît. Et le lecteur qui suit ses agissements sera assez rapidement fixé sur ses activités parallèles et nocturnes qui, d'emblée, ne peuvent qu'interroger sur son état mental (serait-il schizophrène ?). le super flic tombe de son piédestal. Une découverte qui fait vraiment froid dans le dos, tant les scènes décrites sont difficilement soutenables ! Une découverte qui fait regarder le « héros » autrement, et lire la suite du livre d'une toute autre manière.

Au-delà des enquêtes criminelles suivies, cet ouvrage est également l'occasion d'évoquer les thèmes suivants : les disparitions d'enfants et d'adultes non élucidées ; la pédo-criminalité confrontée au manque de moyens pour la combattre et aux récidives ; la difficulté des victimes à surmonter leur traumatisme et à parler aux proches ou à des professionnels ; l'inceste et les batailles juridiques dans les couples ; le lesbianisme et l'attitude de rejet de la famille ; les limites de l'amitié et de la confiance accordée à l'Autre ; la notion du Bien et du Mal et la tentation de rendre justice soi-même. Autant de sujets de société qui amènent à s'interroger.

MES COMMENTAIRES SUR LA FORME
Dès la première page, l'entrée en matière est bien ficelée : le décor est planté et tout de suite, le suspense s'installe. On a très envie d'en savoir plus sur qui est à l'origine de ces meurtres répétés et sur la façon dont l'inspecteur va contribuer à les résoudre. L'écriture est très fluide, les descriptions (des personnages, des décors, des scènes de crimes, des situations) particulièrement réussies, la syntaxe et l'orthographe sont très correctes (même si quelques coquilles relevées). Aux descriptions alternent des dialogues particulièrement bien rendus. On a vraiment l'impression d'y être !

Je me suis interrogée sur le choix de l'orthographe des prénoms : Charlie avec un « e » pour l'homme alors qu'on a plus l'habitude de le voir écrit Charly. Et Maxim sans « e » pour la femme qui est pourtant un prénom masculin. Hasard ou sens caché (mais pas explicité) ?

Parmi les choses qui m'ont gênée (mais cela reste très subjectif), je noterai l'action qui se déroule aux États-Unis. Pourquoi ce choix ? Cette histoire aurait tout à fait pu se jouer dans une station de ski française ou encore dans une grande ville de la région Rhône-Alpes. J'ai appris après-coup que l'auteure vivait au Québec. Ceci explique donc cela !
Les nombreuses adresses directes au lecteur m'ont également gênée (Ex : « Attendez de voir, vous allez l'adorer », « je vous promets d'organiser une fête en son honneur » ; « Je vous présente le Sergent William Brown » ; « Quitte à vous l'expliquer » ; « il ne manque plus que le personnage principal de la scène qui va se jouer sous vos yeux » …). S'agit-il d'une volonté délibérée de l'auteure de nous rendre spectateur de l'action, voire complice ? À mon sens, il s'agit d'une erreur formelle « de débutante » qui, d'ailleurs, a été corrigée dans la seconde partie du roman, car je les ai trouvées moins présentes par la suite. Quelques formulations auraient mérité d'être mieux relues et reformulées (Ex : « J'éloigne mon regard de mes observations » ; « « dans un train-train quotidien ennuyant » = ennuyeux ; « et mes dents se dévoilent de plus belle » ; « des coups à la vitre me volent un sursaut » ; « Un homme d'âge mûr usé par la vie, d'un genre banal, ouvre la porte de lui-même »). Parfois, une surenchère de détails m'a paru superflue et de nature à alourdir le rythme.
J'ai par ailleurs relevé de belles formulations même si un peu décalées par rapport à l'ambiance noire du roman : « Ex : La neige fraîche reflète de nombreuses étincelles face aux rayons de soleil qui englobent Park City ».
Certes, l'enquête aboutit, mais je suis un peu restée sur ma faim quant aux « activités annexes » de Charlie. Rien n'est dit sur le devenir de sa cabane dans les bois ni de ses oiseaux apprivoisés. du coup, on a un peu de mal avec la crédibilité du propos. J'ai, par ailleurs, été quelque peu surprise par la fin quelque peu « guimauve » du roman… alors que pas mal de questions restent sans réponses. Mais peut-être que celle-ci est-elle dans la logique du tome 2 qui s'annonce ?

Une belle surprise donc avec ce roman noir que je n'aurais pas acheté d'emblée, mais qui vraiment se laisse lire avec intérêt et frénésie pour connaître la fin. Comme quoi, tout le monde peut se tromper !

Un petit tour sur le site de la Fnac m'a permis de voir qu'Amandine Lerat avait d'ores et déjà écrit le tome 2 de cette histoire (on y retrouve Charlie et Maxim). Elle la présente comme une « courte nouvelle » apparemment seulement disponible en e.book. Son titre : NOEL EST LE MEILLEUR MOMENT DE L'ANNÉE… 2. POUR MANGER.
Pour commander ce livre : La nuit est le meilleur moment de la journée 1. Pour tuer Tome 1 - broché - Amandine Lerat - Achat Livre | fnac

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Je ne me souviens même plus comment celui-ci a attiré dans ma PAL mais il m'a été pioché pour une de mes « Pioche dans ma PAL Polar » donc me voici partie pour ce premier tome.

Assez vite c'est une surprise qui m'attend. On commence sur une enquête qui est assez vite résolue, et les personnages présents étant peut nombreux, il était facile de trouver le qui. Par contre, je trouve qu'il est bien dommage de ne pas avoir écrit plus de données pour les détails de l'enquête. Mon plaisir, en tant que lectrice de ce genre, est de faire fonctionner mes petites cellules grises. Et oui, je dois mes premiers polars à Dame Agatha Christie donc là c'est plutôt, trop, léger.
Puis arrive une autre enquête, résolue rapidement là encore, je me demandais si ce roman ne serait qu'une succession d'enquêtes vite résolues, sans lien, sans indices.
Et l'autrice nous dévoile une facette de son policier qui est en recherche de sérials killer. .

J'ai commencé à décrocher. Je trouve qu'il y a trop de descriptions pour ce qui n'est pas important et que l'ensemble des données qui se rattachent aux enquêtent manque de liens. du coup, je me suis ennuyée et j'ai terminé ma lecture en diagonale pour savoir comment finirait Charlie et surtout sa relation avec sa collègue Maxime.

Bon, c'est un tome 1, son premier roman. Ai-je envie de lire un tome 2 ? Pour l'instant non et je vais même me rejeter dans un bon Agatha pour retrouver la saveur d'un bon polar.
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Amandine Lerat pour m'avoir proposé son livre en SP via le site SimPlement. Merci aussi à Books on Demand pour m'avoir envoyé la version papier.

Concernant la couverture, je la trouve vraiment jolie et originale. J'aime la police utilisée, tout comme les couleurs, le choix des animaux et de leur nombre ainsi que de la forêt. J'aime également son côté double et inversé, qui résume assez bien l'ambiance dans laquelle on navigue dans le livre. Mon seul bémol serait l'absence de majuscule du titre (alors que le sous-titre en a une).

Concernant la plume, je trouve que pour un premier roman, Amandine Lerat s'en sort haut la main en évitant les erreurs les plus communes comme les répétitions, les phrases lourdes et/ou bancales et les coquilles. le tout est fluide, agréable, d'un très bon niveau et avec un rythme qui nous pousse à toujours tourner les pages avec l'envie de savoir ce qu'il va se passer ensuite.

Nous avons donc comme point de vue unique (je préfère les alternances, mais l'unicité ne me gêne pas pour autant) celui de Charlie Myers, enquêteur au sein de la police de Salt Lake City. D'apparence anodine et banale avec une carrure sèche et assez petit de taille, il passe plutôt inaperçu. Pourtant, Charlie c'est tellement plus qu'un physique banal ! C'est un homme qui vit pour son métier, et plus particulièrement pour les affaires concernant les tueurs en série, qui le passionnent. Mais c'est aussi un homme qui aime les animaux, les mousquetaires, le Cluedo, le ski et le tennis. Il a une relation quasi fusionnelle avec Maxim, sa partenaire de travail. Il traine cependant un lourd passé (j'ai vraiment eu de la peine pour lui) et une double vie qu'il a intérêt à maintenir cachée à tout prix.

La vie personnelle de Charlie, celle que tout le monde connait est plutôt classique et routinière : boulot, ski en solo (tant que les pistes de Park City sont ouvertes) ou tennis avec son paternel (le reste de l'année) le samedi, les repas dominicaux chez ses parents, les sorties avec Maxim... Mais une fois seul, l'enquêteur enfile une toute autre casquette, qu'il garde secrète, ce qui vaut mieux pour lui. Je me suis demandée quelle était cette surprise que l'auteure nous réservait, et je dois dire que j'ai été séduite parce qu'elle nous proposait, ainsi que de pourquoi elle nous le proposait (même si on ne le sait pas dès les premières pages). Charlie est un personnage à la répartie facile, très intéressant et très bien construit, que j'ai beaucoup aimé suivre. Ses pensées m'ont souvent fait sourire.

Maxim est la personnage secondaire principale, la coéquipière de Charlie avec qui elle s'entend très bien et même plus que bien, ce qui alimente bien entendu les rumeurs. C'est une jeune femme qui peut être autant sur la réserve que blagueuse, selon les situations, d'une loyauté sans faille également. C'est aussi une excellente enquêtrice qui, elle aussi aime son métier. Mais, tout comme son partenaire, elle cache un secret. La seule différence est que lui est dans la confidence...

Nous allons donc être plongés au coeur de plusieurs enquêtes policières, bien menées, et j'ai adoré me creuser la cervelle tout autant que Charlie et Maxim, notre duo de choc, pour tenter de lire les indices, d'éviter les pièges et les fausses pistes et ainsi tenter de comprendre et de coincer des tueurs toujours plus inventifs et retors.

Mais il n'y a pas que les enquêtes qui soient dignes d'intérêt. Les vies privées de Charlie et de Maxim le sont tout autant et nous amènent à côtoyer des sujets forts, comme l'homosexualité et les traumatismes de l'enfance dont il faut se libérer (l'auteure prône la parole comme manière de se délivrer du fardeau qui nous pèse) ; ainsi que de puissants sentiments, tels que l'amitié, l'amour, le traumatisme, la peur, la souffrance, la vengeance... C'est un livre qui m'a fait ressentir beaucoup de choses.

Concernant la fin, j'ai juste envie de dire que j'ai réellement envie de savoir comment vont s'en sortir Charlie et Maxim et que je n'ai qu'une hâte, celle de pouvoir lire le T2 au plus vite ! ^^

J'ai trouvé sympathiques les petites illustrations de fin de chapitre, et encore plus le fait qu'elles sont là pour nous aider à résoudre une petite énigme qui nous donne un indice concernant le prochain tome.

En résumé, j'ai passé un excellent moment entre les pages de ce livre (j'ai frôlé le coup de coeur), aux côtés de personnages très travaillés, puissants dans leurs émotions et très attachants. L'intrigue est bien ficelée et nous emmène au coeur de plusieurs enquêtes ainsi que dans les deux vies tumultueuses de Charlie. le rythme est là, le suspense aussi, tout comme l'émotion et des valeurs fortes comme l'amitié, l'amour. Mais il y est aussi question des traumatismes dont il faut parler pour se libérer et avoir ainsi l'espoir de pouvoir vivre une vie aussi "normale" que possible. Amandine Lerat a su sortir des codes du policier classique et cela fonctionne à merveille.
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Dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2022, j'ai eu l'occasion de lire ce roman qui avait passé avec succès le barrage des pré-sélections.
La couverture, assez originale, dévoile bien l'ambiance générale du roman dont les personnages mènent une vie nocturne mouvementée et bien différente de leur apparence diurne. Je regrette toutefois le choix de la police de caractère et l'absence de majuscule du titre.
La plume de l'autrice, alerte et bien enlevée, nous entraîne dans la vie de Charlie, enquêteur de police et passionné de ski, de ses collègues (et surtout de son amie très chère, Maxim), de ses supérieurs et de sa famille.
Charlie est un policier très impliqué dans la recherche de tueurs en série, mais ses activités extra-professionnelles et son impulsivité lui vaudront bien des déboires.
Le début du roman semblait très enthousiasmant, un peu d'humour, une enquête, un duo de flics plutôt sympathiques, ça partait bien!
Toutefois, l'autrice empile des enquêtes rapidement résolues, sans guère nous laisser de suspense, elle se perd dans de trop nombreuses intrigues annexes et multiplie les thématiques. La psychologie des personnages est passablement sommaire et parfois invraisemblable, rien n'est vraiment approfondi. Mon intérêt initial s'est rapidement dilué. À courir trop de lièvres à la fois... , l'autrice a fini par me perdre. C'est bien dommage, car le style est agréable et le roman aurait énormément gagné à se concentrer sur un arc narratif bien exploité.
Il serait bon également qu'un correcteur relise le texte, il y persiste quelques scories, pas énormément, mais il y a une ou deux confusions dans le vocabulaire, quelques fautes d'orthographe, des majuscules qui manquent en début de phrase...
En conclusion, je crois que ce roman devrait être retravaillé, mais qu'il pourrait constituer l'ébauche d'une future aventure littéraire.
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J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui n'est pas du tout un policier classique comme on en trouve souvent. Je commence à reprendre de plus en plus goût à ce genre littéraire grâce à ce style de roman là.

Ici, nous suivons principalement Charlie Myers - un enquêteur estimé - lors de plusieurs de ses enquêtes : des skieurs solitaires retrouvés morts sur des télésièges au beau matin, un vieillard étranglé, des médecins en tout genre qui tombent sans lien conducteur. 

Mais, il y a pire. L'un des personnages mène une double vie. Qui et pourquoi ? Charlie, Maxim, William Brown, Alexandra... Il vous faudra lire cette histoire troublante pour le savoir.

J'ai adoré le fait que les deux personnages homosexuels ne changent pas de bord juste parce que ce serait "bien" selon plusieurs autres personnages. Et ce, malgré une amitié très forte entre des personnages de sexes différents.

Dans ce roman, l'autrice nous montre ce que les dégâts physiques et psychologiques vécus durant l'enfance peuvent engendrer une fois arrivé à l'âge adulte. C'est criant de vérité, le passage à la fin du roman est vraiment dur (très détaillé, attention aux âmes sensibles).

Quant à l'écriture, elle est agréable et fluide. On retrouve une énigme à résoudre nous-même à la fin de l'ouvrage. La mise en page est aérée, la police d'écriture change et j'ai bien accroché à celle-ci. le rythme est présent, je l'ai lu très vite !

Pour un premier roman, c'est une réussite. Vivement le tome 2 !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'averse faiblit au fur et à mesure que je m'éloigne de Salt Lake City, mais ma colère ne fait que s'amplifier. En cet instant, une colère intense m'habite et me donne des envies de violence. Ce n'est pas dans ma nature. Comment la situation a-t-elle pu dégénérer à ce point ? À quel moment ai-je perdu le contrôle ? Malgré moi, je connais la réponse. La fameuse soirée.
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La douche est l'un des meilleurs moments de la journée. Lorsque l'eau chaude coule sur votre corps, du crâne jusqu'aux pieds, un sentiment merveilleux s'empare de votre être et vous rappelle chaque jour la raison pour laquelle vous êtes encore en vie.
La douche, le ski, et les tueurs en série.
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Personne ne peut revenir en arrière, Charlie. Nous devons apprendre à vivre avec nos blessures. Elles font partie de nous et de ce que nous devenons. En avoir honte, c’est leur donner raison.
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Le ski est une passion comme une autre, c'est l'une des miennes. Habituellement, je skie tous les samedis, et aujourd'hui nous sommes samedi. Malheureusement, voilà déjà deux semaines que je ne peux plus respecter mon agenda de passionné. Pourquoi ? Un petit malin s'amuse à tuer des vacanciers pendant les nuits qui précèdent ce jour sacré. Ce mec bousille mes week-ends.
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Tu aurais pu t'enfuir, reprend Maxim en retrouvant peu à peu de l'assurance, ou te debarasser de moi. Ça aurait été les moyens les plus simples et les plus rapides de sauver ta double vie.
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