Le parfum de la dame en noir

J'ai trouvé ce deuxième roman mettant en scène Rouletabille moins passionnant que le premier. Pourtant c'est une suite du précédent. Je connaissais donc les protagonistes, la base de l'histoire et je devais savoir à quoi m'attendre, plus ou moins. Mais j'ai éprouvé plus de difficultés à rentrer dans l'histoire et intégrer les différents éléments qui la compose.
Ce n'est que sur la fin, les derniers chapitres que mon intérêt a été réellement éveillé.

Cela reste malgré tout une histoire intéressante et bien menée et qui là ouvre des perspectives bien différentes.
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Depuis que le mystere de la chambre jaune a été élucidé par Rouletabille, rien ne semble plus s'opposer au bonheur de Mathilde Stangerson et de Robert Darzac. le mariage est célèbré.... Mais le jeune couple est à peine parti en voyage de noces qu'un pressant appel au secours parvient à Rouletabille. Frédéric Larsan, l'homme qui a juré la perte de Mathilde, serait-il ressuscité d'entre les morts?

Bonne lecture, c'est une suite directe du Mystere de la chambre jaune .
Je me souvenais plus que c'était aussi bien, vu que je l'avais déjà lu étant un peu plus jeune.
Ce livre nous fait part de révélation sur le passé de Rouletabille.
Mais au niveau "enquête", je préfère le mystère de la chambre en jaune car je n'ai rien vu venir contrairement à cette suite.
Il y a une atmosphère de peur et de suspicion, pour savoir qui se cache derrière Larsan, et ça j'ai beaucoup apprécié.
Comme dans le mystère de la chambre jaune, c'est Sainclair qui narre l'histoire.
Par contre, j'ai vraiment trouvé très long les descriptions des lieux comme avec le fort d'Hercule.
Je n'ai pas retrouvé le même Rouletabille par rapport au livre précédent, car il se montre assez sombre, inquiet et on retrouve moins le côté détective comme dans le mystere de la chambre jaune. Cela est tout à fait normal, car le lecteur se retrouve au coeur de l'intimité de Rouletabille.
J'ai une petite préférence de cette lecture que le mystère de la chambre en jaune

Ce second tome est décevant par rapport au premier..

C'est le roman qui fait retomber le soufflé de la chambre jaune. On le lit plein d'enthousiasme et on est déçu de sa noirceur, de son manque de rythme, on a l'impression d'un double raté. Pourtant, le roman permet d'approfondir le personnage de Rouletabille, qui n'est plus seulement celui qui recherche les énigmes mais une énigme à part entière! Lui aussi a un mystère en lui et ses rapports avec Mathilde sont plus complexe qu'on ne le croit. Routabille passe du gamin comique et roublard au jeune homme avec un certain mal de vivre. La série continue, Rouletabille trouvera plus tard des réponses à ses questions, mais c'est une autre histoire...

La suite du fameux "mystère de la chambre jaune", dans un château sur une île, une atmosphère à la Leblanc... Bigre ! comme tout cela est alléchant au départ. Surtout quand on avoue un petit faible pour cette littérature populaire désuète, fin 19ème début 20ème, avec ses décors, ses mentalités, cette façon d'écrire, ses invraisemblances propres à cette époque (les femmes qui tombent dans les pommes pour un oui ou pour un nom, ces grands brigands capables de se déguiser en n'importe qui...)
Sauf qu'ici ces "tirades de cheveux" sont le coeur du roman, l'intrigue, le suspens, l'effroi, tout repose sur la capacité du grand méchant à prendre l'apparence des autres dans le huis-clos où chacun se demande si i n'a pas en face l'ennemi diabolique. Ca ne fonctionne pas, ou plutôt ça ne peut plus fonctionner. Comment croire qu'une épouse ne puisse en tête à tête se rendre compte qu'un homme a pris a place de son mari, et que ce brigand n'est autre que son ex-mari tant redouté... absurde et trop pauvre, rien à quoi raccrocher son plaisir (de lecture)

Suave et entêtant: c'est du Guerlain!

Avant de lire le parfum de la dame en noir il faut absolument lire le mystère de la chambre jaune sous peine d'être fort agacé par les nombreuses allusions et références de ce premier livre dans le second. J'ai entrepris de lire le parfum de la dame en noir et au tiers du livre j'ai dû relire le mystère de la chambre jaune que j'avais lu il y a une cinquantaine d'années.

Ce genre de roman est surtout agréable à lire dans la perspective de savoir comment on écrivait des romans noirs il y a plus de cent ans. Il n'y a pas tant d'action que cela dans ces romans, l'auteur comptant d'avantage sur l'ambiance qu'il crée avec la description d'émotions des personnages telles que la peur, l'angoisse, l'incompréhension, le mystère , l'appréhension . Au chapitre du mystère Gaston Leroux est un maître; ses intrigues sont très alambiquées la résolution de ces énigmes demande un peu de génie et ce génie est personnifié par Joseph Rouletabille jeune reporter de 18 ans assisté de son ami Sinclair un peu comme Holmes et le dr. Watson. Aujourd'hui il serait risible de confier à un tel personnage la résolution de mystères et d'enquêtes policières.

Si vous aimez l'ambiance de cette époque, si une écriture surannée ne vous rebute pas alors vous aurez du plaisir à lire l'oeuvre de Gaston Leroux. Pour ma part je préfère y aller à petite dose préférant les romans noirs modernes.

Déjà mentionné dans le mystére de la chambre jaune, le parfum de la dame en noir est au coeur de la seconde aventure de Joseph Rouletabille…

Lors du récit précédent, Rouletabille se questionnait, assez sur que Mme Stangerson était sa mére, qu'il n'avait pas revue depuis des années. Et au fond de lui, il sait que Larsan, alias Ballmeyer, est son pére…

Globalement, ce second roman reprend le principe du premier. Pas de chambre close, certes, mais on retrouve Rouletabille, appelé à la résolution d'une affaire qui implique de nouveau Mme Stangerson, ou encore Mr Darzac. En fait, il semblerait même que ce dernier en soit au coeur. Mais la queston se pose : est-ce que Darzac est vraiment Darzac ? Et c'est la santé mentale de Rouletabille qui commence alors à poser question. Au lecteur, mais aussi à lui même, qui commence à douter de ses déductions. Une façon intéressante d'aborder le genre mais qui aurait peut-être dû attendre un troisiéme tome. Et surtout, malgré tout cela, l'histoire et la conclusion rappelle beaucoup le livre précédent.

De fait, on peine à être réellement surpris, la structure et les mécaniques de réflexions restant les mêmes. Pas de quoi rejeter le livre cependant, qui reste globalement trés bon mais un peu de nouveauté n'aurait pas fait de mal…

Encore un autre mystère que je n'ai pas réussi à résoudre avant que Rouletabille nous donne la clé avec son raisonnement par le bon bout de la raison. J'ai un peu moins apprécié le parfum de la dame en noir que le premier tome le mystère de la chambre jaune. C'est surtout le début du récit où je me suis ennuyée en attendant le mystère à résoudre. Mais l'auteur a quand même réussi à me donner l'impression d'être enfermée dans ce château à attendre quelque chose sinon j'aurais abandonnée ma lecture. En résumé, j'ai passé un bon moment de lecture.

Après avoir dévoré le mystère de la chambre jaune dans mon adolescence j'ai voulu retrouver la suite de l'enquête qui m'avait depuis marquée.
J'ai peut être changer, sûrement, et je souhaite garder du mystère de la chambre jambe un agréable souvenir et c'est pourquoi je ne le relierai pas, car j'ai découvert au fil des pages de cette suite des longueurs insupportables. La naration à la première personne devrait rendre le rythme plus rapide, plus immersif, mais Sainclair qui raconte use d'un lyrisme qui alourdi considérablement la lecture.
Quand a la résolution du mystère, comme dans les romans d'Agatha Christie elle n'apparaît que dans l'ultime chapitre et malheureusement je la trouve tirée par les cheveux. [L'évasion de Darzac me semble être une ficelle trop grosse et c'est uniquement grâce à cette évasion que le mystère existe]