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sur 1109 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
“Du jour où je l'ai vu, je n'ai plus cessé d'attendre.
Et d'endurer, pour lui, avec lui, contre lui.”

Montgomery, Alabama, 1918. Elle a dix-huit ans, lui vingt-et-un. Elle s'appelle Zelda, lui Scott. Elle est la fille d'un juge à la Cour suprême, lui est un jeune lieutenant du Nord. Elle rêve de s'affranchir des carcans de son milieu, lui se rêve écrivain et célèbre. Ils se rencontrent au bal du Country Club et, déjà, leur destin est scellé : ils se plairont, se marieront, s'aimeront, se désaimeront, se haïront, se détruiront, jusqu'à la folie, jusqu'à la nuit, jusqu'à la mort…

Gilles Leroy se glisse dans la vie et dans l'âme de Zelda Sayre - Madame Scott Fitzgerald - pour raconter à la première personne l'histoire de ce couple hors du commun qui fut la coqueluche du New-York de l'entre-deux-guerres, et de cette femme pleine de fantaisie et de liberté qui bafoue allègrement les conventions de son milieu et de son époque - adultères, alcool et excès en tous genres - et se voudrait écrivain et danseuse.

Années splendides et flamboyantes, années insouciantes et folles, pour une génération perdue, pour une femme qui peu à peu s'égare, vampirisée par un époux jaloux, alcoolique, égocentrique et monstrueux qui, pour nourrir son oeuvre, utilise tout d'elle : son talent, sa douleur, sa chair, les moindres fibres de son être...

Avec “Alabama Song”, Gilles Leroy dessine le portrait d'une époque funambule dansant les yeux fermés, au bord de l'abîme, sur le fil fragile et incertain qui relie les deux guerres, et le portrait d'une femme dont la postérité fit une icône du féminisme mais qui fut surtout un être torturé, fracturé du dedans et ravi à lui-même par la passion, les excès, la solitude et la folie. Zelda qui rêvait de liberté, de lumière et de célébrité. Zelda ou le désenchantement d'une âme, penchée au bord du gouffre.

Une belle écriture, un beau portrait de femme et un beau livre, que j'ai beaucoup aimé.

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
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Je n'aime pas particulièrement Gatsby le magnifique ni son auteur F. Scott Fitzgerald que je vois comme un bellâtre décadent. Et ce n'est pas Alabama Song qui va me faire changer d'avis !

Cette biographie romancée de sa femme Zelda est écrite à la première personne, même si l'auteur précise à la fin la part d'invention et de réalité. Zelda nous y raconte toute sa vie, de sa jeunesse flamboyante en Alabama à ses souffrances de n'être plus que « la femme du » grand écrivain, qui va jusqu'à s'approprier certains de ses textes.

Zelda est sans arrêt au bord du gouffre, on le sent, d'ailleurs elle ne cache pas qu'elle fait des « crises » ni ne conteste ses longs internements en hôpital psychiatrique. Mais elle est très attachante dans son désir forcené de vivre, dans ses révoltes face au rôle étriqué auquel on veut la réduire et dans sa volonté constante d'écrire, d'aimer et de créer.

C'est un très beau portrait de femme et d'artiste torturée mais jamais résignée, en même temps qu'un témoignage sur la vie de bohème qu'elle a vécue au début du XXe siècle. J'avais tenté de lire ce roman en 2007 lorsqu'il avait obtenu le Prix Goncourt, et ne l'avais pas apprécié. Il faut croire que l.Alabama Song est comme le bon vin et a besoin de mûrir car il m'a beaucoup touchée aujourd'hui !

Lu dans le cadre de Pioche dans ma PAL de mars 2018, merci Basileusa pour le choix judicieux !
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C'est rare qu'un prix Goncourt me plaise ( par contre le Goncourt des Lycéens est souvent intéressant....) .Celui-ci en fait partie.

J'ai été touchée par le personnage de Zelda , la femme de Scott Fitzgerald, qui pourtant, au départ, m'agaçait un peu. Son anticonformisme, ses douleurs de femme amoureuse, son désespoir intérieur sont surtout bien rendus dans la deuxième partie du livre. Une vie conditionnée par sa passion pour un homme présenté comme alcoolique, égoïste, capricieux, dans une ambiance factice de luxe, d'hôtels, de voyages...et de problèmes financiers perpétuels.

Gilles Leroy s'immisce avec délicatesse dans la peau de Zelda, mêlant réalité et fiction, il nous donne à voir une femme fragile, un oiseau blessé en plein vol, tombant brutalement sur le sol.

Un couple mythique , certes, mais éphémère...et un destin de femme brûlé par ses fêlures...
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Leroy y insiste encore dans sa postface: c'est un roman et non une biographie qu'il a écrit, mais un roman dont les personnages principaux s'appellent Scott et Zelda Fitzgerald.
Rien de plus normal puisque ces deux-là ont utilisé leurs vies respectives comme matière de leurs oeuvres transformant l'autre en combustible pour alimenter leur inspiration.
Roman d'amour, roman de la génération sacrifiée, de l'Amérique puritaine, de la folie et de la création, le livre entrelace tous ces thèmes en quelques 200 pages rapides, comme si cette brièveté même constituait l'ultime hommage à des vies englouties entre deux guerres.
"Nul n'aurait pesé. Comprenez: nul chagrin; nul corps étranger; nulle blessure à notre équipage. Personne ne prendra en défaut nos chiens ni nos chevaux. Tous, nous dansions. Tous, on cueillait l'aube d'écume. Qui veut me voler ça?"
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Il ne s'agit pas du poème de Berthold Brecht mis en musique à plusieurs reprises (the Doors, David Bowie) mais d'un roman écrit par un auteur français, Gilles Leroy, qui reçut le prix Goncourt en 2007.

J'avais découvert avec un réel intérêt, il y a une quinzaine d'années, la vie de Zelda Fitzgerald à travers cette fiction, qui n'est pas une autobiographie au sens conventionnel (mais appuyée sur un véritable travail de recherche).
J'ai voulu me replonger dans l'atmosphère des années 20, …du siècle dernier, ayant gardé le souvenir d'une restitution précise de celle-ci, avec le jazz, et la vie culturelle de cette époque, son… insouciance avant la tempête !

C'est ce que j'ai retrouvé, avec un plaisir intact !
Mais cette fois, j'ai pris plus d'attention au personnage, à son couple avec son mari F. Scott Fitzgerald.
De sa jeunesse flamboyante à ses défis, de femme-artiste, torturée au bord du gouffre, sa passion et ses problèmes financiers !
Gilles Leroy use bien sûr d'une certaine liberté dans son interprétation mais il sait nous faire toucher du doigt, avec délicatesse, une forme de réalité dans le portrait émotionnel du personnage qu'il fait parler à la première personne.
Un couple où chacun utilise l'autre ? Cela restera une interrogation sans réponse : on ne le saura jamais vraiment.
Des éléments de réflexion sur la condition des femmes à cette époque.


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Il ne faut pas s'attendre à une histoire écrite en suivant la chronologie, il y a des retours en arrière, des souvenirs. Ce n'est pas non plus un biographie, mais bel et bien un roman, l'auteur laisse beaucoup de place à l'imagination, même si ce livre parle du couple Zelda et Scott Fitzgerald... enfants terribles des années 20 aux Etats-Unis mais aussi en France, à Paris et sur la Côte d'Azur.
J'ai été curieuse de découvrir cette oeuvre, car j'ai beaucoup aimé "Gatsby, le magnifique", chef d'oeuvre de Scott Fitzgerald.
J'ai apprécié aussi, ce roman de Gilles Leroy, qui a bien mérité son prix Goncourt en 2007, mais cependant je n'ai ressenti aucune empathie pour le couple Fitzgerald, qui navigue entre alcoolisme pour lui et démence pour elle. Couple mythique? Superbe mais malheureuse histoire d'amour du début du 20 ème siècle, dans une Amérique puritaine? A cela je ne crois pas... il y a trop de violence au fil des pages, et lorsque Gilles Leroy fait dire à Zelda : "
Scott et moi nous avions besoin l'un de l'autre, et chacun a utilisé l'autre pour parvenir à ses fins. Sans lui, je me serais retrouvée mariée au garçon gris, le substitut du procureur d'Alabama, autant dire que j'aurais été me jeter dans le fleuve avec du plomb plein les poches. (...) Ne croyez pas que je le déteste. Je fais semblant de le haïr. Je l'admire. (...) J'estime mon mari, professeur. Mais cette entreprise à deux, ce n'est pas de l'amour.", je crois qu'il est proche de la vérité... Un mariage de façade, une entreprise de démolition... Un livre assez déprimant, mais que j'ai quand même apprécié pour sa qualité d'écriture.
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♪ ♫ Well, show me the way
To the next whisky bar
Oh, don't ask why … ♪ ♫

Pour moi, Alabama Song, ça a toujours été ça, la chanson de Bertold Brecht, et j'ai en tête la version où Jim Morrison semble avoir tellement soif d'une manière tellement sexy… Rhââââ lovely !

Or il se trouve que c'est également le titre de cette autobiographie fictive de Zelda Fitzgerald, la femme de Gatsby le Magnifique, celle pour qui Tendre est la nuit. Enfin ça c'est pour les apparences, parce que quand on gratte le vernis (pas besoin de gratter très fort d'ailleurs) on découvre que le Magnifique peut être un salopard et que ni la nuit ni le jour n'ont été tendres avec Zelda. Enfin c'est ce qu'elle dit.
Parce que dans ces histoires de couples c'est très difficile de savoir qui a raison et qui a tort, qui est coupable et qui est innocent, c'est souvent les deux pour les deux, soyons honnête. Aussi, je ne me prononcerai pas là-dessus, de toutes manières on sait bien que la vie n'est que désillusions, à chacun les siennes (et on ne peut pas toujours faire porter le chapeau à un autre).

Ce qu'on peut dire, c'est que ces deux là - Francis Scott et Zelda - se sont bien trouvés, ils ont formé le couple emblématique de leur époque et ils ont contribué tous les deux au succès de l'entreprise Fitzgerald. Oui, l'entreprise, parce que finalement leur union relevait davantage d'une convergence d'intérêts que d'une folle passion amoureuse. Enfin c'est ce qu'on peut lire entre les lignes.
Lui, à la base, avait tout d'un looser, enfin disons qu'il n'était pas taillé pour réussir dans la société de l'époque. Elle, Zelda (j'aime beaucoup ce prénom), avait tout pour elle, au contraire : belle parmi les belles du sud, audacieuse, pleine d'esprit, elle est toujours au centre de l'attention. Elle est la première “garçonne”, c'est une lanceuse de tendance comme on dit de nos jours.
Sauf que c'est ça le problème : elle n'est pas “de nos jours” et à son époque, surtout au fin fond de l'Alabama, le coeur de Dixie, être une femme de la bonne société vous autorise tout juste à faire un bon mariage et à pondre la descendance. Zelda ne veut pas de cette vie, elle a des rêves, des passions, la danse, la peinture, l'écriture, elle veut vivre, être libre, s'amuser voire s'étourdir...
Elle a donc besoin de Scott : en se mariant avec lui elle espère se libérer de sa condition. Et lui, il a besoin d'elle parce qu'elle est brillante, tellement vivante, et que rien ne lui résiste. Elle sera sa muse et parfois plus puisqu'il va lui voler des passages de ses écrits pour les intégrer dans ses romans. De toute manières, écrire c'est pas un métier de femme (vous voyez, elle est née trop tôt).
Pendant un temps, cette association fonctionne plutôt bien - ils sont jeunes beaux riches et célèbres - mais ils sont bien vite rattrapés par la patrouille. Génération perdue. C'est comme ça qu'on dit, et ça leur va bien. Dans la réalité, comme dans les romans de Fitzgerald, à un moment donné la fête se termine et il ne reste plus qu'à boire les confettis au fond du verre de champagne tiède. Oh oui, poOouah, c'est vraiment pas bon !

Donc voilà, Gilles Leroy nous raconte la vie de ces deux papillons qui vont se brûler les ailes sous les projecteurs - et il le fait bien. On se doutait déjà que Gatsby n'était pas totalement inventé (ni totalement magnifique), maintenant on en est sûr...

Je finirai en chanson - même si ce n'est pas tellement du whisky que l'on boit dans ces années folles - la mode est aux cocktails, Cuba Libre, Bloody Mary ou Side-Car - mais qu'importe après tout, quand la coupe est pleine il faut la boire.

♪ ♫ Oh, moon of Alabama
We now must say goodbye
We've lost our good old mama
And must have whisky, oh, you know why ♪ ♫

PS : ce livre m'a donné envie de lire le seul roman signé par Zelda, Accordez moi cette valse, et je la lui accorderai volontiers.
Lien : http://tracesdelire.blogspot..
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"Vous ne vous êtes pas mariée. Vous avez signé un contrat publicitaire.
Chacun a utilisé l'autre pour parvenir à ses fins.."

Ces deux phrases résument la sombre vie racontée et imaginée ( c'est là la force du roman de Gilles Leroy, d'avoir pu , partant d'éléments réels, tellement bien prêter vie à celle qui était déjà une héroïne de roman dans Tendre est la nuit) de Zelda Fitzgerald. de la fille du juge qui a cru que cette caractéristique pourrait lui être utile loin de son Alabama natal et de sa nourrice noire qui l'avait élevée dans une atmosphère familiale déjà complètement névrosée.
Sans arrêt, elle se trompe de vie, Zelda, elle qui voulait exister par elle même. Elle va rester la fille de et la femme de. Femme d'un grand écrivain américain, mais à quel prix? C'est une entreprise, qu'ils forment tous les deux, une entreprise qui va vite faire faillite.

"Accordons nos violons" lui dit un jour Scott. Et elle entend "Accordons nos violences "et acquiesce.

J'ai souvent pensé à Sylvia Plath, et à sa cloche de détresse... et c'est un livre qui m'a profondément émue.

Un petit extrait, après la mort de Scott, et le suicide de son frère...:
"Ce que je ressens?..... à l'imaginer pourrir entre quatre planches d'acajou?... c'est de la tendresse, docteur. Une horrifique tendresse. Mais cette folie à deux, ce n'était pas de l'amour...

Rendez moi mon frère. Les hommes comme Anthony Jr ne peuvent se résoudre au rien annoncé. le zéro s'est effacé lui-même, proprement. Ne reste du grand frère si beau et si lointain que sa légende d'enfant frondeur, aux frasques et bizarreries incessantes. Minnie ( sa mère ) la mutilante: " Ton frère ne savait quoi inventer pour se faire remarquer. Il a fini par trouver."
Rendez-moi René, l'autre frère, mon jumeau de hasard. En se suicidant au gaz, René a détruit tout son immeuble mais je ne crois pas qu'il voulait cela. Je le revois, sur le lit de Lariboisière, à l'apparition des premières taches brunes sur le thorax. " Maintenant, il faut t'en aller, il a dit, il faut t'échapper, ma petite danseuse américaine, il faut t'en aller sur les pointes. Eh! Eh! Pleure pas. Tu verras: tu seras grande un jour..." Et il a tout fait exploser. Je ne crois pas qu'en se tuant il voulait en tuer d'autres. René n'est pas comme ça. Il y avait bien trois ans qu'on n'avait plus parlé de Coconut. Tout le monde avait disparu, mort ou bien enfui. Il y avait eu tant d'alcool, tant de benzédrine et d'opium. Des neuroleptiques, ensuite, et les électrochocs. Puis cette foutue tuberculose.
Ils étaient des enfants aux yeux fous. de bons enfants, tout de même.
Les enfants rêvés de la Grande Guerre de Civilisation.
Pitié pour ceux qui ne sont pas nés avec au front l'étoile des héros!"

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Plongée au coeur du couple Fitzgérald, à travers la vie douloureuse de Zelda, l'épouse de l'auteur de "Gatsby le magnifique" devant lutter quotidiennement pour trouver sa place. Mais à quel prix ?
Gilles Leroy redonne vie à cette belle femme qui va progressivement perdre sa beauté et sa santé mentale. Avec en toile de fond, la célébrité de son mari qui lui vaut trahison, dénigrement et abandon.
Gilles Leroy raconte les années fastes, la rencontre, la gloire et puis vient s'immiscer petit à petit le détachement, les mensonges, l'indifférence . Et Zelda, épouse bafouée, humiliée qui se bat pour exister plonge petit à petit dans la destruction et la folie. Raconté à la première personne, Zelda est le roman d'une étoile éclipsée par un astre encore plus grand qu'elle. Et Leroy dresse un hommage sensible et fiévreux à une femme dont le seul tort aura été d'aimer à la folie. Prix Goncourt.
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Ce très court roman est la quintessence d'une génération, d'une folie. On se retrouve pris au piège entre la poésie des mots de l'auteur, le talent des Fitzgerald et la folie de Zelda. Bravo, j'ai adoré !

Zelda est une magnifique femme, belle à en crever. Femme objet mise en avant par son mari. Femme muse pour l'aider dans la composition de ses écrits. Femme adultère pour le nombre de ses amants. Femme folle pour les années passées en internement. Mais Zelda c'est avant tout une femme enfant propulsée au plus haut niveau de la richesse. Mais sa jeunesse, et son manque de maturité va l'entrainer au plus profond des tréfonds, pour la laisser vidée …

Francis Scott Fitzgerald et sa femme sont un couple beau, jeune, ambitieux et riche. Ils avaient le monde à leurs pieds mais cela ne leur suffisait pas. Il fallait aller toujours plus loin. Et comme à chaque fois, l'ivresse et les excès entrainent les individus dans une descente aux enfers qui peut être mortelle.

Entre folie et poésie, ce très court roman m'a donné un sentiment d'abandon et d'allégresse. le sujet n'est pas nouveau, des hommes qui utilisent le talent de leur femme et se l'approprient. L'auteur a prit pour exemple l'un des plus marquants et provoquant couple pour désigner cela. Bien plus qu'une muse, Zelda était une source d'inspiration et de talent pour son mari.

L'auteur utilise brillamment son sujet, car il nous juxtapose la vie de Zelda, celle de son mari et toute la partie où elle fut enfermée pour folie. Mais on se demande, est ce que Francis n'a pas enfermé sa femme pour limiter son talent ? Pour être le seul à pouvoir vivre et jouir de cette vie glamour ? Zelda a toujours été une femme indépendante, exubérante, c'est ce qui a attiré Francis Scott, mais c'est ce qui marquera également sa perte.

Génial, excellent, ce petit roman m'a touché. Zelda est le reflet de cette société appauvrie pendant trop longtemps et prête à faire toutes les folies !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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