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sur 1107 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
1918, Alabama : l'histoire qui lie Zelda à son futur époux, F. Scott Fitzgerald démarre sur les chapeaux de roues... Malheureusement cette passion sera un long feu de paille, malgré le mariage, les années de vie "commune", la fille née de leur union, Patti. Rien n'empêchera ces deux artistes marginaux déviants de dégringoler, jusqu'à sombrer dans une certaine forme de décrépitude.

Gilles Leroy nous entraîne dans les folles années de Zelda, jusqu'à sa soi-disant folie. L'auteur décide de mettre en lumière la femme du célèbre écrivain, plutôt que l'écrivain lui-même, même si F. Scott Fitzgerald reste le fil rouge de ce roman. Dans la même "veine", j'ai préféré Madame Hemingway, de Paula McLain.
Gilles Leroy tente de mêler récit, journal intime, poésie... et pour le coup, dans le style "biographie romancée et artistique" j'ai très largement préféré Trencadis (https://www.babelio.com/livres/Deyns-Trencadis/1244603), de Caroline Deyns.
Bref, je n'ai pas particulièrement aimé Alabama Song... Je n'ai pas été emportée par les personnages, ni par le style, ni par le rythme... Lisant au dos du livre format poche que l'ouvrage détient le prix Goncourt 2007, j'en suis plutôt étonnée car cette lecture m'a passablement déçue.
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Je n'ai pas vraiment accroché au style et ce qui m'a déroutée est que je lisais un "journal intime" de Zelda alors que pas un instant je n'ai eu l'impression qu'il était écrit par une femme. Je n'ai pas non plus été réceptive à l'émotion mais en transporte-t-il ?
S'attaquer à l'histoire de Scott et Zelda n'est pas une mince affaire et surement que l'auteur s'est donné beaucoup de mal pour se documenter et tenter de coller aux personnages. Peut-être est-ce le côté un peu trop "clinique" qui m'a gênée. J'ai toutefois pour ma part du mal à trouver ce qui a pu motiver un prix Goncourt.....peut-être les dernières pages dont l'écriture est splendide.
J'ai été déçu par ce livre, j'attendais plus de passion....
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En se glissant dans la peu de la turbulente Zelda, Gilles Leroy dresse un portrait de femme démunie, délirante, folle d'amour et de souffrance, folle de recherches, d'échecs, de peines et d'obstination.
Une femme désireuse d'une autre vie, la sienne. Ecrasée par le poids du succès de son époux, on découvre une femme pleine d'envies et de désirs déchus. Une vie d'attente, de défaut de reconnaissance, d'amour étouffé. Un brillant hommage à la femme du début du siècle, à ces épouses modèles qui revêtaient souvent une robe trop étriquée pour elles...
Un roman d'imagination, entre faits historiques avérés et désirs d'écrivain, Gilles Leroy dresse, souvent avec lenteur, le portrait d'une femme perdue, enfermée dans ses mensonges et son désir d'avenir.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce roman fiction, prenant pour personnages principaux, Zelda Fitzgerald et Francis Scott Fitzgerald. Je ne sais pas trop pourquoi, j'avoue, mais un style qui ne m'a pas forcément plu (en tout cas pour ma part...).Des années 20 et 30 où se mélangent les excès en tout genre, passions folles, alcools, ambitions et déchéance.
Ce livre est intéressant mais je n'arrive pas à me débarrasser de l'idée qu'il lui manque un petit quelque chose pour lui faire prendre plus de hauteur, peut-être le traitement des malades, peut-être une couverture plus profonde des personnages (oui, je ne les ai pas trouvé assez "fouillés"...). Bref, pas une déception mais un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Trop foisonnant, trop dense, trop désordonné, ce roman à l'écriture particulière ne m'a pas semblé remplir ses promesses envers ses personnages dépeints sous un jour trop parcellaire et rendus finalement peu attachants.
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Deux heures de lecture pour découvrir l'univers de Scott Fitzgerald et de Zelda , son épouse , son égérie .Une relation tumultueuse dans une ambiance luxueuse , mondaine, artificielle sur fond de talent , de folie et , bien sûr, de sexe et d'alcoolisation massive.
Intéressera les inconditionnels de Fitzgerald . Pas certain que malgré un prix Goncourt ce livre restera dans les mémoires
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Zelda Sayre, fille d'un juge, petite fille d'un sénateur et d'un gouverneur rêve d'une autre vie que celle qui lui est toute tracée dans cet Etat du sud des Etats Unis du début du siècle dernier. Délurée et effrontée, refusant de se plier aux bonnes manières de son milieu, elle fait les quatre cents coups et nargue les bourgeois de la bonne ville de Montgomery. Elle a dix huit ans lorsqu'elle rencontre Scott Fitzgerald. Elle le trouve magnifique dans son uniforme d'aviateur. C'est le coup de foudre. Démobilisé, Scott rêve d'être un grand écrivain, le plus grand de sa génération. Ils se marient et deviennent bien vite la coqueluche du Tout New York, puis du Tout Paris. C'est un couple ambitieux, excessif, décadent, scandaleux. Leur vie n'est faite que de fêtes, d'alcool et de virées nocturnes entre amis. Quand les livres de Scott commencent à avoir un grand succès Zelda se sent rejetée. Non seulement elle n'est plus le point de mire de tous, mais elle découvre son mari sous un autre jour. Elle aussi veut exister, mais Scott l'en empêche, la sépare de son amant, lui vole l'amour de son enfant et même les textes qu'elle écrit en cachette. Il finira par la faire interner dans un hôpital psychiatrique pour être sûr qu'elle ne lui fasse plus d'ombre.

Gilles Leroy écrit là une version romancée de la vie de Zelda Sayre qui fut l'épouse de l'écrivain Scott Fitzgerald, auteur - entre autres - de Gatsby le Magnifique. C'est Zelda qui raconte ce que fut sa vie à partir de ses dix sept ans, emmêlant dans le désordre les souvenirs de sa jeunesse en Alabama, sa rencontre avec Scott, sa vie mondaine, puis les années de cauchemars où le beau jeune homme se transforme en époux égoïste vaniteux et jaloux, porté sur la boisson et sur les drogues, et sa descente aux enfers. L'auteur dresse un portrait peu flatteur de Scott et en fait un être veule et peu intéressant. Par contre on sent qu'il éprouve une réelle tendresse pour Zelda. Malgré cela je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire. En refermant le livre, j'ai eu l'impression qu'il manquait quelque chose. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants et n'ai pas réussi à éprouver plus d'empathie pour Zelda que pour Scott. Seule "auntie" m'a paru sympathique et humaine. La personnalité de Zelda aurait peut être gagné à être un peu plus aprofondie. de plus j'ai trouvé que les nombreux flashbacks rendaient la lecture inconfortable. La seule chose que j'ai vraiment appréciée dans ce récit est la description des années trente.
Lien : http://lecturesdebrigt.canal..
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N°337– Avril 2009
ALABAMA SONGGilles LEROYMercure de France. [Prix Goncourt 2007]


Scott Filtzgerald est un écrivain que je n'aime pas ou plus exactement dans l'univers littéraire de qui je ne suis jamais parvenu à entrer.

Pour autant ici, il s'agit de Zelda, son épouse dont l'auteur nous offre une biographie tout en nous avertissant qu'il s'agit d'une fiction. On s'y perd un peu, d'autant que pour ceux qui connaissent le parcours de l'écrivain américain et de son épouse, les similitudes biographiques sont troublantes, je dirai qu'il n'y a même que cela. Entendons-nous bien, cela ne me gêne pas, c'est même plutôt bien trouvé et bien rendu. Ces deux êtres que tout oppose, ces improbables adolescents en réaction contre leur milieu qui se rencontrent, finissent par s'aimer, par se marier, par écrire [surtout lui], par connaître le succès puis la déchéance et l'oubli, c'est bien eux, même s'il leur est prêté des sentiments, des amours et des situations qui, pour être possibles n'en sont pas moins l'objet de supputations. L'auteur se glisse dans la peau de Zelda,au point de rédiger le texte à la première personne, la fait parler et confier au lecteur ses joies, ses peines, ses angoisses et notamment celle d'être phagocytée par un mari contre qui elle doit lutter...Nous sommes là dans le domaine de la création, inspirée par des faits réels et ce n'est quand même pas moi qui vais trouver à redire. C'est d'ailleurs un thème original qui mérite bien qu'on s'y attarde et qui est de nature à être le prétexte d'une réflexion. D'autre part, évoquer ces deux vies marquées par le sceau de la démesure, de l'excès, de l'autodestruction, c'était plutôt un bon sujet!
Que Zelda ait été la source d'inspiration de Scott, son pigmalion mais aussi que leur couple ait connu l'amour, la haine la déchéance, c'est là le parcours véridique d'un créateur et de son épouse qui faisaient ensemble plus qu'un ménage traditionnel que les parents de cette femme auraient sans doute rêvé pour leur fille.
Qu'elle ait trouvé la mort dans un incendie accidentel, c'est à dire de la manière (un peu différente quand même) dont on éliminait les sorcières, les folles, les rebelles, c'est plutôt une fin à sa mesure et qui lui ressemble. Que l'auteur puisse dire d'elle qu'elle ne pouvait périr dans les flammes parce qu'elle était une salamandre : c'est magique et c'est même d'une certaine manière un hommage, qu'il suppose qu'elle ait été assommée par les médicaments et que, donc, elle n'ait pas été consciente et que le sommeil l'ait fait passer directement de la léthargie à la mort, pourquoi pas?.
Qu'elle ressemblât à ces ciels d'Alabama, orageux, impétueux, diluviens, porteurs de mort aussi, puis ensuite bleus d'azur, cela c'était bien elle. Que ce récit emprunte son titre à une chanson des Doors est plutôt bienvenu... à cause des paroles.

Pourtant, il y a quelque chose qui me gêne dans ce récit que j'ai pourtant lu avec gourmandise et attention, quelque chose qui tient sans doute à la façon peu conventionnelle dont le texte est écrit. Il est peu convenu et volontairement provocateur, ce qui n'est pas pour me déplaire. Ce n'est pas non plus les allers et retours dans le temps qui tressent petit à petit une atmosphère un peu malsaine en tout cas tout à fait propice à cette ambiance qui a baigné cette union pendant toute sa durée. Ce n'est pas non plus ce dernier chapitre plus actuel où l'auteur apparaît peut-être en filigranes, peut-être à contre-jour. Il y est question de cette impossibilité d'écrire parce que l'autre, l'amant, l'interdit. Cette lutte, c'est un peu celle de Zelda contre Scott?

Hervé GAUTIER – Avril 2009.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Une très belle écriture, riche, intense, qui n'a pourtant pas suffit à me transporter...
J'ai passé un bon moment de lecture, mais pas non plus inoubliable.
Alors oui, on suit Zelda, ses histoires, ses tumultes. On se prend à l'aimer, à apprécier ses frasques, à la plaindre.
Mais malheureusement, une distance s'est créée rapidement, et m'a éloigné de son histoire.
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Ce roman-biographie de Gilles Leroy nous retrace la vie (les vies, devrais-je dire) de Zelda Sayre et de Francis Scott Fitzgerald.
Zelda est fille et petite-fille de notables de l'Alabama, et malgré son contexte d'éducation et l'époque encore très conservatrice, cherche à se rebeller et se laisse séduire par les jeunes soldats américains à la veille de la Seconde Guerre Mondiale et par une certaine idée de débauche.
Elle rencontre alors F.S. Fitzgerald, qui au-delà de vouloir la séduire, n'a qu'une idée en tête : devenir écrivain. Et c'est à ce prix qu'il l'épousera... S'en suit leur vie commune, et notamment du point de vue de Zelda.

Mon avis : J'ai acquis et donc ouvert ce livre par pur hasard. Une fois n'est pas coutume, ce qui me l'a rendu attractif n'étant autre que l'étiquette de Goncourt 2007.
Je l'ai donc ouvert sans grand a priori. Il est clair que la notion de Prix Goncourt est loin d'être gage de coup de coeur donc je ne m'attendais pas nécessairement à être embarquée. Et le fait est que... je ne l'ai pas été... !
Mais pas de raccourci hâtif : ce livre n'est pas mauvais, loin s'en faut. le livre semble être bien documenté et mêle habilement la biographie au roman. J'ai suivi avec intérêt la vie et les déboires de Zelda Fitzgerald, le personnage de F.S. Fitzgerald m'a été rendu assez antipathique (l'était-il rééllement ou est-ce le fruit de l'écriture de Gilles Leroy ?). La chronologie semble être également bien respectée.
Cependant, ce livre ne m'a pas donné envie de connaître plus amplement l'oeuvre de Fitzgerald, j'ai trouvé qu'il manquait de profondeur dans l'analyse des caractères des personnages et donc n'en a résulté que peu d'attachement pour eux...


En bref, pas une mauvaise lecture, se lit assez rapidement (et heureusement), mais sans grand intérêt... Si vous passez votre chemin, vous ne louperez pas grand chose !
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