J'ai choisi au hasard un livre de cette autrice dans les rayons de ma médiathèque dans le cadre du challenge solidaire auquel je participe. Pour être parfaitement honnête, j'ai pris le plus court de tous ceux que j'ai trouvés, ne sachant pas du tout où je mettais les pieds. Et pour une surprise, ce fut une belle surprise.
Laure a perdu un ami très proche, perdu de vue, ainsi va la vie, mais qui lui a légué des cartons, et notamment des livres qui lui étaient chers. Elle y trouve
La chartreuse de Parme,
De Stendhal, livre qui lui rappelle un autre souvenir, celui de l'été de ses 14 ans où un homme, qui avait perdu sa fille, lui avait lu des passages en lui disant, qu'un jour, elle devrait lire ce livre à Parme.
Inutile d'en dire davantage, le roman est extrêmement court, il ne fait même pas 100 pages.
Je sais très bien que ce livre ne me restera pas en mémoire, qu'en tout cas je n'y repenserai pas régulièrement. Pourtant, j'ai passé un joli moment avec lui, je me suis délectée de la plume de
Michèle Lesbre et de son érudition (il n'y a qu'à voir la bibliographie en fin d'ouvrage).
En bref, une petite parenthèse enchantée qui rappelle que la vie, parfois, peut-être belle, tendre et simple.