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sur 727 notes
Un bonheur insoutenable, c'est un monde entièrement géré par un ordinateur. Un ordinateur qui prend les décisions pour tous le monde. Quand allez-vous naitre ? Combien de temps allez-vous vivre ? Quel métier allez-vous exercer ? C'est Uni qui décide. Mais Uni est bon et s'il n'était pas là, le monde serait empli de haine et de guerre.
Alors on accepte les traitements (qui ont aussi pour utilité de calmer les êtres humains), on fait l'amour une fois dans la semaine et on va au travail sans protester.
Mais Li, entrainé par son grand père, commence à se poser des questions. Pourquoi ne peut-on pas choisir soi-même son affectation ?
Un jour, alors qu'il s'interroge sur sa vie, il est contacté par un groupe de personnes qui elles aussi se posent des questions. Commence une grande aventure qui va mener Li jusqu'à la source d'Uni.
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Un monde géré par Uni, un gigantesque ordinateur, uniformisé (le nombre de prénoms est restreint, par exemple) où chaque mois chacun reçoit un traitement, mélange de vaccins, hormones, contraceptif, tranquillisant. Plus d'agressivité, plus d'émotions violentes.
Cependant certains, dont Copeau, sont un peu différents et se posent des questions, effacées en général par la prochaine dose reçue. Les déviants sont vite repérés et "traités".
Copeau découvrira qu'il existe sur Terre des endroits où Uni n'est plus maître, et son objectif sera de le rejoindre, avec la femme dont il est amoureux.

Une sorte de Meilleur des mondes, bien sûr, mâtinée d'évocations totalitaires (nous sommes en pleine guerre froide, en 1970), et un côté daté quand même. Ce "monde parfait" est bien brossé, avec sa froideur imparable, sa gentillesse dégoulinante, ses délations déguisées en "c'est pour son bien", les conseillers personnels connaissant tout de vous, les lecteurs où l'on doit montrer son bracelet (on est pisté!). L'ordinateur décide si l'on peut engendrer, si l'on doit continuer à vivre.
Le premier groupe que rejoint Coupeau profite d'instants de liberté volée pour quoi principalement? Discuter dans un Musée, fumer et b...er. Coupeau va tout de même aller plus loin, et le roman aussi, heureusement.

La narration est classique, linéaire, un peu plan plan (tout à fait l'ambiance de ce monde sous tranquillisants) mais l'histoire ménage quelques rebondissements intéressants.Il manque tout de même un petit quelque chose pour s'intéresser à Coupeau, le héros principal et être satisfait de la fin.

L'occasion cependant de se demander si l'on choisirait le confort sans angoisses ou la liberté avec souffrances? Et de penser à tous ces traitements donnés un peu vite à certains enfants ou adultes
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Ce roman de SF est un classique, on vit dans le futur, où les individus sont, grace à des traitements programmés, à être bien, tous conforme à une vie idéale ; plus de peurs, de soucis, on vit comme des machines.
Cela reprend le même principe que l'on retrouve souvent dans ce genre de littérature ; anticiper l'avenir avec nos outils actuels : des humains deshumanisés, et des machines qui gèrent tout ; la perte de liberté est voulu et controlé afin de vivre en harmonie.
Mais bien sûr, il y en a toujours qui raisonne et se pose des questions, c'est le cas de Copeau, le personnage principal, nous allons suivre l'évolution de son parcours, cela va nous entrainer à découvrir la vraie nature de ceux qui excercent le controle ; il y a des rebondissements étonnants qui sont assez déroutants pour le lecteur, qui ne sait plus trop quoi penser : on passe par des phases où on trouve ce mode de vie ignoble et d'autres, où on trouve que c'est pas si mal que cela , on finit par accepter l'uniformité comme moyen plus simple de vivre.
C'est de la bonne littérature SF, apportant des interrogations au lecteur, ce que j'aime dans la SF ; en effet, sorti de ce livre, on a la tête plein de doute.
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Whaou !
Un excellent roman de dystopsie du début à la fin ! Pour moi, il n'est pas loin d'égaler le fameux 1984.
Je n'ai tout simplement pas pu le lâcher ; je continuais à y penser lorsque je vaquais à une autre occupation....

Le personnage de Copeau est réellement travaillé, on le suit à partir de son enfance ainsi que dans les différentes phases de sa vie (traité ou non). C'est loin d'être le héros parfait (il s'abaisse parfois à des comportement choquants) mais, il est l'un des seuls à vraiment être humain.
Ici, ce n'est pas par la peur que les êtres humains sont réduits mais, par des traitements qui les rendent non violent et les empêchent de penser jusqu'à imaginer prendre une décision par eux-même.
Tout est sous contrôle : le sexe, la natalité, la mort, les activités professionnelles...
J'étais loin d'imaginer une telle fin, cela m'a surprise et comblée. Toutefois, comme Nadia, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur la suite des évènements mais, cela évite probablement un risque d'être déçu...

En conclusion, je le recommande fortement !
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L'univers est intéressant, et l'histoire aussi. Mais la mentalité de l'auteur est bien triste. Les filles sont sexualisées comme pas possible, c'est très très dérangeant. La scène de viol est horrible, mais ce qui m'a vraiment choqué, c'est la réaction de la victime qui n'a absolument aucun sens. Et l'agresseur qui ne se remet pas en question ... bref, une lecture très décevante. J'aimais beaucoup l'histoire au début, mais maintenant je suis vraiment dégoutée, j'ai un blocage. Je ne sais pas si je vais continuer ma lecture. Dommage, car en dehors de ça, c'était une bonne idée de dystopie.
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Ce roman de science fiction est discontinué, très difficile à trouver, et ce n'est qu'après beaucoup d'efforts et de volonté que je l'ai enfin déniché.

Je ne m'attendais pas à un chef d'oeuvre, j'étais seulement curieux de sa façon de traiter le sujet (dystopie, société contrôlée par l'informatique, genre 1984 ou Le meilleur des mondes, dont il est visiblement inspiré, si ce n'est influencé).

Mais quel mauvais roman! Horrible! J'oserai dire que l'auteur n'y maîtrise pas du tout la base de l'art d'écrire un roman. On n'arrive à peu près à rien visualiser, rien imaginer. Les personnages sont désincarnés. L'histoire est faible. Il y a même un viol, mais c'est décrit de façon romantique (inacceptable).
J'ai pensé que ça n'est pas pour rien que le roman est discontinué. Il n'a pas de place dans le monde littéraire.
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Roman dystopique, intéressant mais impression de déjà-vu. Dans le futur, tout est imposé aux hommes, le bonheur particulièrement ou plus exactement les malheurs, les désagréments de l'existence leur sont épargnés. Les hommes sont immunisés contre la mort, la guerre, la maladie, la faim. Ils sont aussi réduits à de simples numéros, ils appartiennent à la "grande famille" (les relations humaines sont imposées et forcément positives mais aussi peu profondes). Tout est réglé par un ordinateur géant et les hommes ne connaissent plus l'initiative et la curiosité "grâce" à un traitement de lobotomisants. Un homme qui a gardé une certaine individualité commence à se soustraire aux traitements et à réfléchir. Il fuit sur une île de rebelles.
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Dans le monde d'Un bonheur insoutenable, c'est Uni qui dirige tout, une machine qui surveille les humains pour qu'ils soient heureux : plus de guerre, plus de violence, une vie bien réglée. Après le travail, on doit manger son gâteau, regarder la télévision et se coucher. le sexe, c'est le samedi, pendant dix minutes. On meurt à 62 ans, âge fixé par Uni. Peu de prénoms au choix : pour les garçons et les filles, quatre, respectivement. le héros s'appelle Li, mais son vrai prénom donné par son grand-père est Copeau. Il est identifié par un code inscrit sur son bracelet qui permet de surveiller chaque individu et par lequel une dose de calmants, une fois par mois, est donnée. Quand on se déplace, on est tenu de passer son bracelet sur des bornes, pour être repéré. Personne ne se rebelle car on déteste l'idée de l'ancienne humanité, peut-être plus libre, mais associée à la sauvagerie.

Dans la première scène, Copeau est un jeune enfant : l'un de ses camarades lui raconte qu'il existe des "incurables", des hommes qui ont échappé à Uni et qui vivent comme à la période pré-Uni. Effrayé, l'enfant se confie à son conseiller - car tous les êtres ont un conseiller qui veille à ce que leur protégé aille bien, ait la bonne dose et ne tombe pas malade.

Plus tard, Li/Copeau est abordé par une femme qui le conduit auprès d'un étrange cercle : ils veulent vivre libres, ne plus être sous traitement et, peut-être, gagner une des îles où vivent ces incurables.


"Etre libre de quelque chose n'a rien à voir avec la liberté."
Cette phrase dite par Copeau à son conseiller Bob résume assez bien ce qu'est la vie dirigée par Uni. Certes, plus de guerres, plus de besoins, plus de faim, plus de crimes, de violences, d'agressivité", d'ego... Mais quelle liberté reste-t-il a des individus dirigés par la chimie, à qui est enlevé tout libre-arbitre?
C'est la question que traite ce livre, dont la narration est palpitante. Et la fin ne déçoit pas!
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Je me suis régalée du début à la fin. Premièrement, l'écriture de Ira Levin m'a séduite c'est vrai mais au delà de ça, il a su m'embarquer dans cet univers créé de toutes pièces.
Deuxièmement, l'histoire est "horriblement délicieuse". Horrible parce que tous les Humains sont privés de l'essentiel : choisir leur vie, penser, être maître d'eux etc... Délicieuse car malgré tout, le petit groupuscule des révoltés ne se résigne pas et est attachant.
J'ai trouvé le personnage de Copeau fascinant et dérangeant à la fois,
notamment le passage de son premier rapport intime (non désiré) avec Lilas qui m'a vraiment choqué.
Et puis que de rebondissements à la fin du livre, j'ai adoré !
Le seul petit bémol (parce que j'aime pinailler) qui fait que je ne le classe pas plus haut c'est la toute dernière page du livre. Ben oui ! On suit la quête de Copeau jusqu'au bout et là bim ! C'est la fin... J'aurai été bien heureuse d'avoir un petit épilogue pour savoir comment les Humains ]vivraient dans un monde post-Uni.
Dommage... Mais il reste néanmoins un excellent livre, je dirai même un classique du genre qui n'a vraiment rien à envier aux plus grands.
Je le recommande à tous ceux qui voudraient s'essayer à la dystopie et qui passent par là.
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"roman d'anticipation contre-utopique", oeuvre "dystopique" . Après avoir lu Farenheit 451 et L'oiseau d'Amérique, j'avais envie de continuer dans la science fiction. Dans ce roman, on s'interroge sur l'identité sociale que nous portons. le bonheur est calculé par les machines (on pense à l'oiseau d'Amérique), L Histoire est maquillée, les cartes de géographie tronquées. Les livres peuvent sauver l'humanité.
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