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4,01

sur 727 notes
Il fait partie de ces livres dystopiques qui nous emmène dans un autre univers possible. Un univers dont on questionne constamment les bienfaits qu'il apporte mais aussi les difficultés qu'il rencontre.
J'ai beaucoup apprécié ce livre car il est avant tout rafraichissant et différent, merci à l'auteur pour son originalité ! :)
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En grande fan de dystopie, je voulais lire ce classique du genre depuis bien longtemps, c'est maintenant chose faite !
Et j'ai été agréablement surprise parce que ce livre reste très moderne tant dans les sujets qu'il aborde que dans son écriture dynamique et sans temps mort.
Bref je suis bien contente d'avoir enfin pu découvrir ce roman !
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Avis mitigé...

Je l'ai lu quand j'étais au collège et il m'a sorti de ma zone de confort de l'époque. D'un côté, cette dystopie m'a vraiment plus. Elle était pleine de rebondissements et d'intrigues. C'était mon premier roman dystopique et j'ai été choquée par certaine ressemblance avec notre société. de quoi donner des frissons... J'ai également bien aimé les personnages féminins du livre, excentriques, libérés et uniques.
Mais alors le personnage principal m'a dégouté. Je sais que le livre est sorti en 1970 et que les mentalités ont évolué depuis, mais lorsque je l'ai lu, les scènes de viol et de violence conjugales m'ont vraiment choquée. La notion de consentement n'existait pas ou c'est comment ?? Après cela est peut-être dû à la société dans laquelle le protagoniste vit mais en y repensant cela m'a vraiment marquée.
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Ce roman fut un bonheur à lire par ses moments de dépression (mes lectures préférées) : ce fut même la première dystopie qui me convainquait presque par moments. En effet le monde décrit est enviable sur certains aspects à celui actuel, ce qui provoque un malaise à se demander si un tel modèle ne serait pas préférable : anesthésier la source des maux humains en anesthésiant chimiquement les émotions humaines (le film de science-fiction « Equilibrium » de Kurt Wimmer (2002) met très bien en scène cette question). Lire cette dystopie en 2024 m'a donc apporté une sensation différente par rapport à une lecture durant les années 70, 80 ou 90 où cette société ne m'aurait jamais tenté une seule seconde sur aucun aspect.

Écrite en 1970 un bonheur insoutenable a l'inconvénient de passer après le meilleur des mondes (1932), 1984 (1949) et Fahrenheit 451 (1953) mais cette dystopie soutient la comparaison qui apporte son lot de questionnements philosophiques et sociétaux, ainsi qu'un ressenti très fort par son immersion et ses personnages.

Il est un incontournable pour les fans de SF mais le livre n'a plus l'air édité alors le prix en occasion sur les sites marchands est assez élevé (plus de cinquante euros). La version électronique en anglais « This perfect day » est beaucoup moins cher et d'après les extraits lus en anglais, elle est très accessible sans être bilingue.

Challenge Multi-défis 2024
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Bon, encore une fois un écrivain États-Unien macho des années 70 . Ce côté-là du livre nous froisse énormément.

Mise à part cela, c'est une dystopie bien montée. La dernière partie est un peu tirée par les cheveux mais bon, cette partie dans le roman est quand même courte .

Ce qui m'a fait sourire, c'est que l'auteur utilise des mots « écrits en français dans le texte » (note de l'éditeur) pour représenter une certaine « liberté ». Bon la révolution française ça date. Surtout que je me demande si le totalitarisme bienveillant dans le monde inventé ici, pré-nommé UNI dans le livre, ne pourrait-il pas représenter la France d'aujourd'hui? Drôle retour des choses…

Une chose me semble assez sûr, c'est que l'île nommé « Liberté » dans ce roman, ressemble drôlement à l'état des choses régnant aux États-Unis depuis belle lurette.
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Depuis l'âge de 13 ans, et depuis plus de 30 ans, je relis cet ouvrage tous les 2/3 ans ! Je redécouvre sans cesse cette ambiance et ses personnages. Je ne peux l'expliquer mais il me transporte à chaque fois et me surprend encore.
Ce monde parfait est si effrayant que nous suivons Copeau à travers son aventure, la découverte de sa vraie personnalité et sa quête de vérité.
Je ne peux que vous encourager à lire ce roman de science-fiction qui reste tout à fait d'actualité, par son style d'écriture.
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Une dystopie bien construite où tous les éléments sont réunis.

Or je ne cautionne pas le traitement réservé aux personnages féminins qui m'a totalement gâché la lecture et a bien failli me faire abandonner. Malheureusement je n'arrive pas à passer outre malgré les qualités du récit.
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Un bonheur insoutenable" d'Ira Levin est un chef-d'oeuvre captivant qui plonge les lecteurs dans un monde dystopique fascinant. L'intrigue intelligente et les retournements de situation surprenants maintiennent une tension constante. J'ai savouré chaque page de ce thriller psychologique et la complexité de ses personnages. Partager cette lecture avec mes enfants a suscité des discussions profondes sur la société, la liberté individuelle et la nature de la réalité, ajoutant une dimension réfléchie à notre expérience littéraire commune. Un véritable tour de force narratif qui transcende les générations.
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J'ai lu l'ancienne traduction, aussi je pense que le contexte est daté. Toutefois, on suit le récit avec plaisir, malgré quelques passages qui procurent une impression de gêne, si ce n'est de dégoût. L'auteur a travaillé la psychologie du personnage principal, en omettant de développer celle des personnages secondaires. C'est un manque certain. On aurait bien voulu savoir les motivations de "Roi" par exemple qui par son poste a une responsabilité dans l'asservissement volontaire de la "famille". Quant à la seconde compagne de Copeau, ke "héros", elle est apparaît bien soumise, qu'elle soit sous l'emprise des dr ogues ou non
.Sans divulgâcher, Ira Levin développe des idées surprenantes qui permettent de réfléchir sur les fondements d'une société totalitaire basée sur les machines. Ecrit il y a plus de 50 ans, un Bonheur insoutenable est tristement d'actualité: abêtissement par les psychotropes, valorisation de la dénonciation, oligarchie toute puissante, servitude volontaire.... Je songe acquérir la version de 2018 pour me donner une nouvelle idée de ce roman. Je vais me plonger également dans l'ouvrage Nous autres de l'auteur russe Zamiatine.
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Une relecture, 25 ans après, d'un possible classique du genre dystopique, avec comme question centrale, incontournable : « comment a t-il vieilli ? »

Pas très bien, non… et ce pour plusieurs raisons… ( je n'ai pas lu sa nouvelle traduction, de 2018, ce qui ne devrait pas changer grand chose à mon appréciation, le coup de vieux venant principalement du fond )

Le contexte historique de sa création a bien-sûr radicalement changé. Publié en 1970, deux avant le première sortie du livre-charnière « Les limites à la croissance » des époux Meadows, on se situait alors encore dans un idéal de développement infini basé sur le progrès technique ; l'informatique entrait dans un âge équivalant à nos maternelles, sans que l'on imagine clairement son avenir ; des deux grands modèles politiques, on commençait à pressentir le déclin du rouge (pour ceux qui l'eurent pris au sérieux ne serait-ce qu'un temps) sans avoir bien conscience de la maladie incurable portée par l'autre.
Les histoires de liberté à tout prix fleuraient encore bon le progrès.

Les possibilités offertes par la surveillance informatique actuelle y sont largement sous-évaluées, et manquent de fantaisies ; elle semble contournable bien trop facilement.
Cela pose surtout le problème d'une quête où tout se déroule trop commodément, malgré un héros pas franchement d'exception, bien que l'auteur ait une idée derrière la tête…
Les différents et obligés « twist » de l'intrigue ne viennent pas vraiment réparer cette sensation de platitude ; les descriptions de ce nouveau monde ne sont pas plus évocatrices qu'un parking de supermarché ; la standardisation de la société seule ne justifie pas cette sécheresse allusive, bien que les individus y soient quasiment des clones.

La bienveillance forcée, assurée par des traitements chimiques (comme chez Philip K. Dick), résonne quant à elle plutôt bien avec la situation actuelle ; néanmoins, ce vernis de mensonges policés ne couvre que peu de surface, laissant béante au milieu une bien étrange scène de viol, quasi-vidée de son dramatique.

Le peu d'ambivalence ne permet pas d'imaginer le fonctionnement d'un tel système, laissant le lecteur sur le bord de l'histoire. Il aurait peut-être fallu étoffer, sans pour autant basculer dans ce que l'on nomme « hard S-F », où le fonctionnement de l'intelligence artificiel, sujet au demeurant passionnant, aurait pris l'unité centrale du roman.
Notre réalité actuelle n'autoriserait une telle simplicité malgré l'épilogue…

Ce qui me confirme dans l'idée qu'il est dangereux de retourner vers une oeuvre aimée en jeunesse : revoir «Les Goonies » n'est toujours pas à l'ordre du jour !
...
P.S : Je rejoins donc l'avis du bien-nommé BalthazarTableraze, dont la critique explore plus profondément l'évolution de ce roman. On aurait tous intérêt à le voir écrire d'autres billets...
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