AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 727 notes
Le premier chapitre est une belle mise en bouche. On nous apporte tous les éléments de ce "monde" de manière simple. Il n'y pas de casse-tête ni de flous.

Le personnage principal est rapidement face à un dilemme éthique. Il se pose des questions, fait un pas en avant puis quatre en arrière. J'ai eu envie de connaître son évolution et connaître les événements qui vont confronter sa pensée.
Le rythme ainsi que le suspense sont bien soutenus tout le long du livre. Juste vers la fin, une cinquantaine de pages m'a moins intéressée.
Ce que je trouve formidable dans cet ouvrage, c'est à quel point il nous amène à réfléchir ; ironie du sort dans la société dirigée par Uni il est interdit de le faire.
But de la vie, liberté, créativité, diversité, politique, économie, rôle de l'individu dans une communauté, pouvoir, rébellion, manipulation, religion et bien d'autres thèmes s'entrechoquent encore dans mon esprit.
Je ne pouvais m'empêcher de faire des liens avec mes précédentes lectures mais aussi des films vus :
Animal farm, Hunger Games, Indignez-vous, Bienvenu à Gattaca, The Beach, 1984, The Truman show, etc.
Le personnage principal est un vrai héros, inébranlable (ou presque cf. son oeil). Personnellement, je pense que j'aurais été comme Lilas et aurait choisi l'option de l'adaptation.
Un grand merci à l'auteur de nous faire cogiter. Un livre qui ne vieillira certainement jamais.
Commenter  J’apprécie          50
C'est le premier livre que j'ai lu par choix.
Enfin, par choix…
C'est ma soeur qui me l'a posé dans les mains et elle m'a dit :
“Bon ! alors maintenant, tu me lis ça et tu fais pas chier”
Elle m'a lancé dans la lecture car elle ne voulait pas que je finisse con et que je ne sache jamais ce que c'est de lire par envie, et plus je lis, et plus j'en ai envie. Elle a toujours su quoi me déposer dans les mains.
Merci VERO de m'avoir donné le goût à la lecture !!!
Comment te rembourser un jour un cadeau pareil ???
Commenter  J’apprécie          50
Trop court...

Je ne vais pas m'adonner à un N-ième résumé de ce livre ; beaucoup de commentateurs l'ont déjà fait avant moi, et bien fait. Je ferai juste quelques remarques :
-Selon moi, ce roman a fortement inspiré le film "équilibrium" sorti en 2002, et dont je conseille le visionnage.
-J'ai trouvé que la fin de ce roman était particulièrement bâclée.
-Ce récit n'est pas assez descriptif à mon goût (certains considéreront peut-être que c'est une qualité...). Quid de l'architecture, de l'urbanisme, des moyens de transport, des moyens de communications, quels sont les programmes de télévision obligatoires, etc. ?
Commenter  J’apprécie          40
Lorsqu'un gouvernement se met en tête de vouloir assurer le bonheur d'un peuple, le risque est grand ! Car faire le bonheur par injection chimique, c'est asservir. C'est retirer les pulsions sexuelles, les pulsions d'agressivité, les sentiments " déviants" comme l'amour, l'esprit critique, le désir de liberté. Et dans cette société où même la révolte est sous contrôle, il faut beaucoup d'inventivité pour renverser le système.
Commenter  J’apprécie          40
Une superbe dystopie.
Commenter  J’apprécie          40
Brièvement car la réputation de l'auteur et de son roman ont largement dépassé leur frontière d'origine, c'est avec - 1984 - d'Orwell, - le meilleur des mondes - de Huxley, - Kallocaïne - de Karin Boye, et - Nous autres - d'Eugène Zamiatine, une des cinq dystopies de référence, et par conséquent un livre incontournable.
Tous les ingrédients du genres sont présents : un monde "imaginé" au bonheur trop parfait parce qu'imposé, un personnage central ( Copeau), qui va en être le "poil à gratter", l'indispensable héroïne ( la belle Lilas), un décor adapté, aux technologies "innovantes", les "méchants " ou " incurables " rescapés du vieux et vilain monde (dé)-passé, des trouvailles lexicales ( un peu "novlangue"), des rebondissements en veux-tu en voilà, et une fin qui, tout compte fait permet au serpent de se mordre la queue, car l'auteur nous ramène au pécheur originel : l'homme.
Si ma présentation semble un peu légère, je m'en excuse par avance auprès des amateurs du genre, car ce roman est un très bon livre.
Commenter  J’apprécie          40
Roman d'anticipation, qui vient d'être réédité mais retrouvé dans ma bibliothèque et relu car sorti de ma mémoire depuis 1970... Au contraire de 1984, le meilleur des Mondes, Farenheit 451, le grand décret, Pas de fleurs pour Algernon, dans le genre, franchement inoubliables.

Toutefois, Un bonheur insoutenable est visionnaire, notamment sur les migrants, la fausse liberté, la misère, l'uniformisation des individus, le pouvoir et la puissance d'une petite élite. le style n'est pas exceptionnel, mais vu les rebondissements, on prend un grand plaisir à la lecture.
Des invraisemblances dans l'action, et une fin prévisible.
Commenter  J’apprécie          40
Comme son titre oxymore le suggère et comme nous le confirme le quatrième de couverture, ce roman est une dystopie (c'est à dire une contre-utopie ou une utopie qui vire au cauchemar pour ceux qui ne connaitraient pas ce terme). le genre n'a pas produit un nombre incalculable d'oeuvres, mais nombre d'entre elles sont devenues des références. Je pense notamment à 1984 de Georges Orwell, le meilleur des mondes d'Aldous Huxley ou Fahreneit 451 de Ray Bradbury. Alors même si Un bonheur insoutenable n'a pas l'honneur de figurer dans les romans les plus connus du genre, il possède des qualités suffisantes, à mes yeux, pour être considéré comme un excellent livre.
D'abord par son style, simple, direct, d'une grande facilité de lecture. Ensuite parce que le texte n'a pas pris une ride. Nombre d'écrivains des années 60 ou 70 n'ont pu éviter l'écueil que constitue la description d'un monde futuriste. Beaucoup de ce qu'ils ont pu imaginer nous fait sourire aujourd'hui, alors que nous sommes en plein dans ce futur qu'ils avaient envisagé. le talent de Levin, c'est d'être resté assez vague sur la description de ces objets du futur qui accompagnent la vie de ses personnages. du coup, nous lecteurs de ce futur (vous me suivez, là ?) nous pouvons facilement plaquer des images familières et modernes sur les noms des choses dont il a truffé son univers. Et quand l'objet nous est inconnu, notre imagination prend la relève. Je pense notamment à ces fameux «lecteurs» qu'on peut trouver à chaque coin de rue, voire devant chaque porte, et qui permettent de lire le bracelet que chacun porte obligatoirement à son poignet. Levin n'en donne aucune description et tout juste comprend-on qu'ils servent à autoriser ou interdire les accès et accessoirement, à fliquer les gens. Pardon, pas les gens, les membres. L'humanité forme une Famille constituée de membres.
Nous avons parlé de la forme. Qu'en est-il du fond ? Les dystopies sont souvent le résultat d'un savant et subtil dosage entre pure aventure et réflexion philosophique. Un bonheur insoutenable n'échappe pas à la règle. Et dans ce cas, le dosage est en faveur de l'aventure. L'auteur semble se concentrer exclusivement sur ce qui arrive, d'agréable ou de désagréable à son héros, Copeau. Sauf que, sans avoir l'air d'y toucher, Levin nous invite à réfléchir sur l'antagonisme aussi vieux que l'humanité, sécurité-liberté. Trop de sécurité tue la liberté. le monde de Copeau l'illustre parfaitement. Il est débarrassé de la guerre, de la maladie et de la famine. de toute violence, en fait. Mais à quel prix ? Voilà un roman qui trouve un écho particulier en ces temps troublés post-attentat du 7 janvier. Doit-on durcir les lois pour lutter contre les actes de terrorisme quitte à rogner sur les libertés individuelles ? Question à laquelle je ne répondrai pas ici pas plus que Levin n'y a (vraiment) répondu.
Un excellent roman, donc, qui devrait vous faire passer un très bon moment. du même auteur vous pouvez également essayer Rosemary's baby (que je n'ai pas lu mais dont j'ai vu l'excellente adaptation au cinéma de Roman Polanski) ainsi que Les femmes de Stepford que j'ai lu et beaucoup aimé.
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          41
Je n'ai lu que deux autres romans du genre dystopique, et, même si le meilleur des mondes reste celui que je préfère, j'ai vraiment beaucoup aimé les différences qu'il y a dans celui-ci, surtout le fait que cette fois, les humains soient contrôlés grâce à des drogues et non plus grâce à des moyens de pression ou un conditionnement dés la naissance. J'ai beaucoup aimé qu'on puisse suivre Copeau dés son enfance, ça permet de le voir évoluer de façon très intéressante.
Quant à la fin, je ne m'y attendais vraiment pas, l'auteur nous surprend jusqu'aux dernières pages.
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman d'anticipation nous entraîne dans un monde soi-disant idéal et nous plonge au coeur des excès que peuvent engendrer les progrès technologiques et la volonté d'imposer une pensée unique...
Le sujet est brillamment traité et dès qu'on ouvre ce livre, l'envie de découvrir la suite ne nous lâche plus jusqu'à la fin ... Ceux qui ont lu le meilleur des mondes seront certainement d'accord pour situer Ira Levin au même niveau qu'Aldous Huxley.
Commenter  J’apprécie          41




Lecteurs (2345) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4884 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}