Bon. Soyons clair. J'avais genre douze ou treize ans quand je l'ai lu. Internet n'existait pas et donc mon blog non plus.
Je sais.
Je suis vieux un peu mais pas tant que ça eu égard à la retraite à soixante-sept ans que nous promet Louis Macron Premier.
Je suis retombé sur ce roman il y a quelques jours, au sortir d'un carton que je triais, sauf à savoir que ma première lecture était la première traduction, pas celle de
Sébastien Guillot. Des trucs ont changé, comme le nom du personnage principal, et j'ai pas compris pourquoi, mais il y a sans doute une bonne raison. Comme celle de laisser sa marque sur la trad, et de pouvoir reconnaître au premier coup d'oeil de laquelle il s'agit.
Si c'est ça, c'est nul. Mais bon, qui suis-je pour juger du bien fondé de ces modifications somme toute mineures…
T'as vu, j'ai encore rien dit sur l'objet.
J'avais plutôt bien aimé le livre, quand j'était donc plus petit que maintenant, mais mon esprit critiquodémolisseur n'était pas encore tout à fait au point.
C'est donc ce qu'on appelle un roman dystopique.
Je te fais pas l'affront de te rappeler « Le meilleur des mondes », ou « Farenheit 451 ».
Des « vrais » romans dystopiques, avec une vraie écriture dedans.
Dans celui-ci, des femmes qui ne sont que des objets plus ou moins sexués, plus ou moins d'accord aussi pour être violées (c'est pas moi qui le dit, c'est dans le livre) genre syndrome de Stockholm à la con. Tu vois, quand t'es môme, tu percute pas forcément, puisque t'en es resté à la scène du jardin de « Le rouge et le noir » en terme d'écrit érotique…
Et puis des hommes qui vont sauver le monde, et puis un ordinateur surpuissant (un peu comme un Mac mini M1, mais plus gros), et Jésus, Marx, et autres Wei.
Des QR codes à scanner pour être autorisé à aller quelque part (je sais, c'est plus une dystopie), en bref, on est dans « La grande marée » de Lavilliers.
« Nous branchons nos sexes dans le secteur, et nos spermatozoïdes sont calibrés. Ils servent de monnaie d'échange aux eunuques qui nous gouvernent. Nous ne faisons plus jamais l'amour, sauf de temps en temps, avec les gardiens qui nous surveillent. le mien est frigide. »
Le roman est résumé, ou à peu près, dans ces quelques lignes. C'est te dire…
Puis quand t'es grand et devenu un lecteur plus « averti », tu te rends compte aussi que dans ce bouquin, tout est assez convenu, et qu'il n'y a pas de style proprement dit. Juste une rédac de quatrième un peu plus poussée dans ses retranchements.
«
Un bonheur insoutenable » devrait d'ailleurs te donner une idée de ce que tu vas trouver dans le bouquin, sans tellement te gourer sur la fin.
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