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EAN : 9781401280727
328 pages
DC Comics (10/07/2018)
5/5   1 notes
Résumé :
As Wonder Woman settles into her new life in Gateway City, battling villains and disasters alike alongside the mysterious superhero Champion, an ancient shield is stolen from the museum of antiquities and the Earth's crust shifts by a mile! Discovering a connection between these two events, Wonder Woman seeks the help of the world leading expert in geology and underground exploration, Cave Carson!

Wonder Woman returns from her globetrotting adventures... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Wonder Woman by John Byrne Vol. 1 (épisodes 101 à 114) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 115 à 124, initialement parus en 1997, tous écrits, dessinés et encrés par John Byrne qui se charge également lui-même du lettrage, avec une mise en couleurs réalisée par Patricia Mulvihill. Il contient également le numéro annuel 2 écrit par Byrne, dessiné par Dave Cockrum et encré par Norm Breyfogle, et le numéro annuel 3 écrit et esquissé par Byrne, avec des finitions de Tom Palmer.

Minuit à l'intérieur du musée d'antiquités de Gateway City, le veilleur Burt Kleppenhoffer effectue sa ronde. Il tombe sur trois intrus dont l'un lui tire dessus rendant son corps fragile comme du verre, et il se brise en mille morceaux. le lendemain dans les rues de Gateway City, Diana et Champion (Harold Campion) se sont mis en travers du chemin d'un char de la police de Gotham, conduit trois voleurs. Ils ont vite fait de le réduire en un tas de ferraille. Après cette intervention, Champion embrasse Wonder Woman sur la bouche qui finit par se laisser faire, sous les yeux effarés du policier Mike Shorr. de retour au commissariat, ce dernier fait faire des recherches par une collègue : Harold Champion est censé être arrivé à Gateway City à la fin de la seconde guerre mondiale alors qu'il avait 44 ans. Campion est retourné dans son vaste appartement et un homme d'un certain âge lui demande si son plan avance bien concernant Diana. Cette dernière s'est rendue au musée des antiquités, et elle y retrouve Helena Sandsmark, la conservatrice, qui est en train de vitupérer contre quatre de ses assistants. En effet, elle vient de découvrir que trois sarcophages récemment retrouvés dans une salle du musée ont perdu leur sceau. Elle est obligée de sortir pour aller prendre l'appel de l'épouse de Kleppenhoffer. Après son départ, Diana soulève le couvercle d'un des sarcophages et constate qu'il contient une sorte de circuit imprimé qui court tout le long du bord intérieur. Elle entend crier et elle s'envole tout de suite pour e rendre dans la salle correspondante. Les personnes présentes ont retrouvé un morceau de doigt au pied d'une vitrine. À Baton Rouge en Louisiane, Polly remercie Clarice Wallis et sa mère Beulah pour leur hospitalité. Beulah remarque que la peau du bras droit de Polly est très rigide, presque comme de la pierre. Polly s'inquiète pour ses soeurs.

Après une aventure qui l'a menée en Antarctique, Diana est de retour à Gateway City, mais cette fois-ci Mike Shorr a disparu. Dans le tronçon de rue où le policier a disparu, l'expert de la police note l'absence de sang, mais la présence de résidu de griffes, ou d'ongles humains plus longs, plus épais. Dans la tour LexCorp de Gateway City, un égyptien de petite taille négocie avec le responsable monsieur DePaul. Dans l'unité de soin intensif de Baton Rouge, l'état de santé de Polly se dégrade rapidement comme le constate Angelica qui est venue lui rendre visite. Polly reprend conscience et prononce le nom de sa fille : Diana. Elle demande à Angelica de la contacter rapidement. Angelica s'assoit à ses côtés et se concentre pour utiliser son talent psychique : elle perçoit des flashs de souvenir de Polly. Diana se rend au zoo de Gateway City. Lors d'un combat avec une ennemie acharnée, Diana s'est littéralement cassé la main : elle s'est brisée en petits morceaux, ne laissant qu'un moignon. Accompagnée par Helena Sandsmark et sa fille Cassandra, ainsi que Mike Shorr, elle décide de rendre visite à Jason Blood pour bénéficier de son expertise d'occultiste.

À partir du numéro 101, John Byrne a pris en main la destinée de Wonder Woman, à la suite de George Perez, puis de William Messner Loebs, après le redémarrage à zéro provoqué par Crisis on Infinite Earths (1985/1986) de Marv Wolfman & George Perez. Dans le premier récit, il la montrait comme une femme musclée, avec une chevelure brune longue et très bouclée, capable de tenir tête à Darkseid, de manière que le lecteur prenne bien conscience du niveau de force de Diana. Ayant établi cet état de fait dans la première histoire, il peut maintenant s'aventurer sur d'autres territoires. le présent tome regroupe un petit peu moins d'un an de parution et le scénariste soutient un bon rythme. La première histoire de ce recueil fait penser à de la science-fiction du début du vingtième siècle avec un peuple vivant caché du reste du monde, mêlant civilisation antique et technologie de science-fiction, sans oublier une touche scientifique sur la dérive des continents. Pour faire bonne mesure, Byrne y intègre un lien assez logique avec les dieux de l'Olympe. Puis il consacre deux épisodes au combat contre une ennemie récurrente et emblématique de Wonder Woman.

À partir de l'épisode 120, il se lance dans une intrigue au long cours. Cela comment par le rappel à rebours chronologique des aventures de Diana au court de ces 10 dernières années de parution, c'est-à-dire jusqu'à l'épisode 1 de la présente itération de sa série. Les dieux de l'Olympe font alors leur grand retour, en même temps que l'état de santé de Diana se détériore rapidement, comme si elle revenait à l'état de glaise, et que Neron fait son grand retour après Underworld Unleashed (1995) par Mark Waid & Howard Porter. le lecteur plonge donc dans une époque spécifique de la continuité de l'univers partagé DC. En fonction de sa familiarité avec cette époque, il peut savourer la participation de personnages comme Artemis et Jason Blood, ou au contraire se sentir complètement perdu lors de l'épisode 120 qui passe rapidement en revue les épisodes précédents, ou encore par un coussin doté de conscience en provenance directe de la série The Demon de l'époque (il s'agit de Harry Matthews, un ami de Jason Blood, transformé en coussin en des circonstances typiquement comics). John Byrne fait preuve d'un art consommé de l'aventure, emmenant ses personnages dans des lieux exotiques, tirant parti de la richesse d'un tel univers partagé, ainsi que de l'histoire de Wonder Woman, prenant appui sur des événements passés pour développer ses intrigues. C'est kitsch farfelu, c'est inventif, étonnant et plein d'énergie.

Même s'il a un peu baissé de deux ou trois crans la musculature de Wonder Woman, elle continue d'impressionner par ses capacités. le lecteur prend plaisir à la voir accomplir des actions spectaculaires : éventrer un char à main nue, soulever un lourd couvercle de sarcophage d'une seule main, prendre un envol gracieux et élégant, affronter à main nue une bête sauvage anthropomorphe, se battre en duel contre Requiem, résister aux tortures d'Etrigan. le dessinateur prend bien soin d'éviter les cadrages racoleurs, et de mettre en avant la puissance de Diana, même si l'état de son corps se dégrade progressivement. Les combats montrent un enchaînement logique de coups et de déplacements, ne se contentant pas juste de postures avantageuses pour les combattants. de temps à autre, Byrne y insère une touche d'humour, par exemple quand Cassandra se saisit de la chevelure interminable d'Artemis pour la faire tournoyer. le lecteur se prend vite au jeu de ces aventures rapides, dépaysantes, avec une dose significative de mélodrame.

Tout du long de ces 10 épisodes, le lecteur peut voir l'implication de John Byrne qui s'investit pour donner vie à ses personnages, et pour montrer les différents lieux au lecteur. Ce dernier regarde donc des vraies personnes évoluer devant lui, même si leur parler est parfois un peu emprunté : Harold Campion et sa coupe de cheveux stylée, Diana toujours très naturelle même avec une tenue un peu recherchée, Mike Shorr souvent renfrogné car il comprend bien que sa relation avec Diana ne prend pas la direction qu'il souhaite, Cassandra toujours enjouée comme il sied à son jeune âge, l'étonnante reine de Lansinar, le visage toujours empreint de gravité de Jason Blood, l'agressivité permanente d'Artemis, sans oublier le visage unique de Harry Matthews. le spectacle est tout aussi prenant pour les différents lieux : les salles du musée de Gateway City, l'immense cité souterraine de Lansinar et ses décors égyptiens, le zoo abandonné de Gateway City, l'appartement aux décorations mystiques de Jason Blood, la cité d'Olympie avec la loi de la gravitation mise à mal. le créateur s'amuse visiblement bien à enrichir sa narration visuelle avec tous ces éléments, et à réintégrer des éléments du mythe de Wonder Woman, comme si de rien n'était (ce moyen de déplacement invisible).

Numéro annuel 2 : dans un lointain futur, la Terre ravagée a été abandonnée par l'humanité. À bord d'un gigantesque vaisseau spatial, une petite tribu a régressé et une jeune fille explore les salles et les couloirs depuis longtemps. A priori, le lecteur n'est pas très enthousiaste à l'idée de lire une histoire dans laquelle Wonder Woman n'apparaît pas et dessiné par un autre artiste que lui. Dans les faits, c'est réellement une histoire de Wonder Woman, avec une jeune femme (pas celle à laquelle on s'attend) qui fait perdurer les valeurs de l'héroïne. Numéro annuel 3 : lors d'un séminaire, Diana évoque la fois où encore enfant elle est descendu dans le royaume des morts sous Themyscira. Cette année-là, le thème des numéros annuels de DC était de raconter une histoire à la manière des pulps. John Byrne ne se fait pas prier avec une histoire morts vivants, assez convenue et un peu poussive, noyée sous de copieuses cellules de texte, avec Tom Palmer en très grande forme pour compléter ses esquisses.

Ce deuxième tome ravira les amateurs de John Byrne qui a trouvé la une direction claire pour la série, et qui s'amuse visiblement avec l'histoire de Diana, poursuivant des fils narratifs déjà présents dans la série avant son arrivée, rendant hommage à la science-fiction d'autrefois, embrassant pleinement l'idée d'un panthéon grec ayant interagi avec l'humanité, n'oubliant pas de profiter de la richesse des créations de Jack Kirby (Etrigan) et totalement investi dans sa narration visuelle.
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