Je tiens à rassurer les sceptiques et "anti
Marc Lévy". Oui, il s'agit d'un roman très court où l'utilisation d'une grande police et de grandes marges permet de proposer un roman de plus de 300 pages alors qu'il pourrait tenir en moins de 200 pages. Oui, il s'agit d'une intrigue qui est construite selon le même schéma que les précédents livres où tout finit par s'arranger.
Et pourtant, il s'agit une nouvelle fois d'un coup de coeur.
Marc Lévy, grâce à une plume très douce et linéaire est parvenu à me happer dès les premières pages et instaurer une addictivité surprenante malgré l'absence de cliffhanger en fin des chapitres. Ces derniers, très courts, accentuent également l'avancement de l'intrigue où il n'y a aucun temps mort.
Malgré un thème très compliqué à aborder, l'auteur nous propose de vivre une histoire atypique et parsemée de traits d'humour intéressants avec une telle réalisme que cela en devient déconcertant. Et si
Marc Lévy et son personnage principal étaient une seule et même personne ? Je me suis sérieusement mis à douter de la véracité de certains passages au point d'espérer recevoir la visite d'un être cher disparu et pouvoir ainsi lui rendre un service loufoque et inattendu.
On se prend rapidement d'affection pour Thomas, personnage principal de
Ghost in Love et l'identification est presque immédiate. Toutefois,
Marc Lévy ne parvient toujours pas à proposer une intrigue sur le sol français plus de quelques dizaines de pages. Peut-être pour le prochain roman ?
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