Effet soufflé au fromage pour ce roman insipide, qui redescend donc aussi vite qu'il est monté.
Un peu de contexte pour expliquer mon rapport à
Marc Levy.
Faisant parti des auteurs qui vendent le plus de livres en France à chaque sortie, il est communément méprisé par une grande partie de la communauté littéraire "qui aime le goût de l'authentique et du vrai".
J'avoue que je lis par plaisir … et donc, tant que la lecture d'un ouvrage m'apporte du plaisir, qu'il soit écrit par
Marc Levy ou par Tartempion, je m'en fiche.
Il y a quelques années, je me lance dans du Levy de façon naïve, persuadée d'apprécier (tout le monde le compare à
Musso, et pour le coup, j'aime beaucoup
Musso).
Bon, 1ere tentative ratée. 2ème également. 3ème pareil … Ah, une petite lueur d'espoir dans cette océan de déception.
L'étrange voyage de monsieur Daldry, le seul qui m'aura plu.
4 livres, un constat : je crois qu'en fait,
Marc Levy, ce n'est PAS DU TOUT ma came.
Et pourtant, en ce matin froid de Janvier, en ouvrant la boîte à livres au bout de ma rue, je vois ce petit ouvrage «
La Prochaine Fois » et j'oublie.
Que je n'aime pas trop
Marc Levy.
Et puis c'est un petit format.
Ca parle de réincarnation, de peinture et d'amour. J'aime l'amour, la peinture et les histoires de réincarnation.
Et là vous voyez l'image du soufflé au fromage.
Pfiout.
Mon enthousiasme s'est dégonflé aussi vite que l'intérêt de ce roman.
C'est mou, c'est lent, ce n'est pas intéressant.
Les personnages sont fades, l'histoire est baveuse, les situations grotesques.
Le dénouement : du grand n'importe quoi.
C'est cliché mais ça se prend au sérieux.
Pas une émotion ressentie, pas une larme de versée : juste de l'agacement.
Quel est l'intérêt de ce roman en fait ? Vraiment, je pose réellement la question.
Conclusion : qu'on ne me dise pas que
Musso et Levy c'est la même chose.
On peut apprécier l'un et détester l'autre.
Ca repart dans la boite à livres, et dernière fois avec Levy pour ma part.
Ain't Nobody Got Time for That !