World's end harem, tome 5

Les filles du lycée tournent autour de Shôta comme des mouches. le pauvre, au début, est un peu perdu et ne sait pas s'il agit bien ou si il ne profite pas trop de la situation. Il hésite encore entre plaisir et remord. Il se souvient quand il était la tête de turc du lycée et que ses camarades de classe le torturaient en lui prédisant qu'il mourrait puceau. C'est alors que débarque une nouvelle élève. Elle est plus âgée que les filles du lycée, elle a l'âge de Shôta et était en classe avec lui avant sa cryogénisation. Elle se nomme Shion Hoshino et a l'ambition de devenir une star. Mais dans ce monde sans homme, c'est presque devenu impossible alors, elle pense que si elle tombe enceinte de son ancien camarade, elle atteindra la gloire. Mais, Shôta, en la revoyant, se remémore les tortures que ses camarades lui infligeaient. A l'époque, Shion mangeait juste à côté des scènes de sévices et était complètement indifférente aux souffrances du lycéen. Shôta décide alors de se venger d'elle et l'oblige à se dés&briller en public. Là, il la saute devant toutes les filles de l'école. (Je ne peux pas dire qu'il lui fait l'amour puisqu'il la déteste.) Après, Shôta est pris de remords. Ce passage semble anecdotique mais je pense que pour la suite, il aura de l'importance. Pendant ce temps, Numéro un, Kyôji, qui aime consommer les femmes sans modération, se lasse de toutes ses filles offertes. Il fantasme sur Mahiru, la petite soeur de Reito. Mais cette dernière, qui n'a que seize ans, refuse de coucher avec lui. Ses son grand frère, notre premier héros et en principe le héros principale de la série qui le lui annonce et protège ainsi sa petite soeur. Kyôji, malgré l'apparence sereine qu'il montre semble lui en vouloir. Mahiru résiste toujours à la tentation de toutes ses jolies femmes qui l'entourent. Il se consacre à la recherche pour tenter de comprendre l'origine du virus MK et trouver un remède. Plus il avance, plus il se rend compte que toutes les recherches et les informations sur le virus tueur de mâle sont inaccessibles ou partiellement effacées. Deux jeunes femmes tentent de l'aider dans ses recherches. Ils découvrent également que toutes les chercheuses qui travaillaient sur le virus ont disparues. Elles seraient sois-disant aux Etats-Unis mais leur dernières traces s'arrêtent à l'hôpital qu'ils ont été visité dans l'épisode précédent…

Ne le cachons pas, cette série cultive l'érotisme et on peut se demander si le fond de l'histoire ne serait pas qu'un prétexte pour exhiber toutes ses jolies femmes dans des poses langoureuses ou à moitié nues. C'est parfois très émoustillant mais le manga reste pudique et ne tombe jamais dans la pornographie triviale. Tout est dans la suggestion. L'intrigue se construit peu à peu mais elle est souvent secondaire. Nous avons passé encore beaucoup de temps avec numéro trois, Shôta et les filles du lycée. Je pense que plus tard, ces incursions vont prendre de l'importance. Kyôji, quant à lui, malgré un grand nombre de rapport avec beaucoup de femme n'a pas encore réussit à en mettre une enceinte. Il commence à se lasser de toutes ses femmes qu'il choisi à la carte, comme au restaurant. Il devient capricieux, habitué depuis son réveil qu'on ne lui refuse rien. Quant à Reito, en principe le héros principal, il résiste à la tentation. Pourtant, ce n'est pas les occasions qui manquent. Mais il s'est fixé une ligne de conduite et parvient à ne pas en déroger. Plus il avance dans ses rochers, plus il se rend comte que les autorités ne seraient peut-être pas innocentes sur la création du virus. Les femmes qui dirigent le monde baignent dans l'opulence et les privilèges alors que toute la population, féminine de surcroît, crève de misère. Il semble que le monde est une vaste dictature, une toute petite portion du monde qui profite de tout et l'autre qui vit dans la misère. On peut aisément imaginé que l'UW fait juste croire qu'elle veut sauver l'humanité en demandant au peu d'hommes qu'elle possède de se reproduire mais que si demain, l'humanité retrouve son avenir, les dirigeantes du monde perdront leurs privilèges et leur confort. Mais, dans les quartiers pauvres, qui sont comme des ghettos, la colère contre l'injustice commence à gronder. Que dire du graphisme ? Il est somptueux, il privilégie et met en exergue le corps des femmes et le charme féminin. La version numérique nous gratifie de quelques planches colorisées qui en général, sont placées à des moments stratégiques, quand l'érotisme va gangrener en intensité. le mangaka ne tombe pas dans le trash, évite les pièges. Il y a rarement des allusions saphiques alors que le monde est, si ce n'est les trois hommes décongelés, exclusivement peuplé de femme. Si il y a une intrigue entre deux femmes, elles ne sont pas forcément d'accord de venir amantes, c'est plutôt pour l'une, tenter d'assoir son pouvoir et l'autre prend la fuite pour sauver son indépendance. Au final, l'air léger et grivois de ce manga n'est qu'un camouflage pour nous dire que même si le monde est dépeuplé, les humains restent des humains, avec d'un côté les bons (souvent majoritaires) et de ‘autre les mauvais (souvent dirigeants). J'aime ce manga, la version numérique est privilégiée par rapport à la version papier car cette dernière ne -contient pas de pages en couleurs. Excellente numérisation au format KINDLE couplé avec un iPad Pro.



Personnage :

Reito Mizuhara : Personnage principal. Étudiant en médecine, il souffre d'une maladie mortelle, la sclérose des cellules. Un traitement est sur le point d'être créé mais l'espérance de vie de Reito n'est pas suffisante pour l'attendre. Pour éviter la mort, Reito doit être plonger dans un sommeil cryogénique de quatre à cinq ans pour survivre le temps que le médicament soit au point.

Elisa Tachibana : Jeune étudiante en médecine. Reito lui a déclaré son amour avant d'être plonger dans un sommeil pour cinq ans. Elle est portée disparue depuis trois ans mais est sans doute partie faire des recherches sur l'origine du virus.

Mahiru Mizuhara : c'est la petite soeur de Reito. Avant le sommeil de celui-ci, elle est encore une petite fille. Elle a un regard sévère sur les femmes qui s'approche de son frère et elles sont nombreuses.

Ryû Mizuhara : c'est le grand frère de Reito.

Mira Suô : jeune femme qui est la responsable attitrée de Reito. Elle ressemble beaucoup à Elisa. Elle est très secrète et ne laisse que peu filtrer des informations à son sujet.

Virus MK : virus qui est responsable de la pandémie qui tua presque tous les mâles humains pendant le sommeil de Reito. MK pour Male Killer Virus.

UW : United Women est une organisation internationale créée pour gouverner le monde face à la pandémie qui risque de faire disparaître l'humanité.

Kyôji Hino : il était cryogéné comme Reito et pour la même maladie. Il est donc le premier mâle à survivre au virus. Les femmes l'appelle Numéro 1 et attribue le numéro 2 à Reito. Lui ne se pose pas de question d'éthique et profite de la profusion de femmes pour son plaisir et tenter de sauver le monde en se reproduisant.

Akane Ryûzôji : c'est l'infirmière attitrée de Reito. C'est une femme aux formes opulentes. Elle a un penchant pour l'alcool et tente souvent de séduire notre héros.

Sui : elle est encore une petite fille à moins que ce soit une lilliputienne. Elle ne connaît pas son nom de famille et est bizarrement la garde du corps de Reito. Très douce en temps normal, elle change littéralement quand Reito est en danger.

Neneko Isurugi : c'est la jeune femme responsable de N° 1. Elle lui passe tous ses caprices.

Shôta Doi : il va devenir le n° 3. Cinq ans plus tôt, au moment de la détection de sa maladie, la sclérose des cellules, il était le souffre-douleur de son école. Ses camarades le harcelaient sans cesses, tant les filles que les garçons le brimaient. Il le surnommaient « Sex-Doi », jeu de mot composé avec son patronyme.

Karen Kamiya : jeune femme responsable de n° 3.

Les femmes autour de N° 3 :

Yuzuki Hanyû : Professeur principal qui était déjà une enseignante de Shôta avant sa cryogénie. Sa mission, séduire le jeune lycéen pour qu'il pratique le « mating ». Promotions : 94H- 56-85

Shunka Hiiragi : élève au lycée reconstitué. Doit aussi séduire N° 3. Elle est passionnée par les dessins animés et complexe, malgré ses belles proportions, sur la taille de sa poitrine. Proportions : 78B-54-76

Akira Tôdô : La championne de volley-ball. Proportions : 92G-58-90

Natsu Ichijô : fille issue de l'ancienne noblesse, jolie blonde mais elle ne sais pas s'habiller seule. Proportions : 87E-60-86

Chifuyu Kuroda Lain : métisse. C'est la plus jeune du lycée car elle est un haut potentiel et a été avancée de plusieurs années. Elle a des notes exceptionnelles mais est nulle en sport. Son corps n'est pas encore trop développé. Pas de proportion communiquée.

Les nouvelles responsables de Reito :

Maria Kuroda : nouvelle co-responsable de Reito, scientifique spécialisée dans les virus. Elle oublie souvent de se vêtir.

Léa Katagiri : nouvelle co-responsable de notre héros. Clairement, l'une des rares femmes de l'histoire à ne pas aimer les hommes. Elle se montre très froide et sévère envers Reito. Ancienne employée de l'UW, avec pour spécialité de s'occuper des centres de réfugiés. C'est une ancienne connaissance de Mira, l'ancienne responsable de notre n° 2.

Madame Taniguchi : vieille dame dont le mari est la première victime japonaise du virus MK. Elle pourrait donner des renseignement sur le virus a Reito et l'équipe de chercheur mais elle en veut à l'UW d'avoir disséqué son époux. Elle entretient mystérieusement des contacts avec Elisa Tachibana, chercheuse et amie d'enfance de Reito pour le moment disparue.

Personnage tome 5 :

Shion Hoshino : elle vient de rentrer au lycée de Shôta. Elle a le même âge que lui et elle fréquentait le même établissement scolaire que lui. Elle le voyait se faire torturer par ses camarades mais restait indifférente aux sévices que subissait Shôta. Elle rêve de devenir une star mais dans ce monde sans hommes, c'est presque devenu impossible pour une femme. Elle décide que si elle copule avec son ancien camarade de classe, elle pourrait tomber enceinte, ce qui la mettrait sous les feux de la rampe.