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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Eeeeeet toi nooon plus, tu n'as pas channngé" me surprends-je à fredonner en refermant ces "Pensées secrètes" de David Lodge. Julio Iglésias ne fait pas partie de mon univers musical, loin s'en faut, mais pour le coup il n'a pas tort le crooner latino.

Plus de vingt ans sans lire David Lodge et, un peu comme John Irving, je le retrouve tel que je l'ai connu. Les deux compères semblent inlassablement recycler les ingrédients qui firent leurs premiers succès.
L'américain, plus trash et plus inattendu parvient, bon an, mal an, à assurer la digestion de sa production.
Rien de tel avec Lodge, ses marivaudages universitaires à l'anglaise tournent en ronds et son humour "déjà lu" évite tout juste le naufrage.

Si c'est votre premier Lodge, vous passerez un agréable moment, si vous l'avez déjà pratiqué, passez à autre chose.
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David Lodge est un des grands représentants du "campus novel" à l'anglaise et j'en suis très friande. Cette fois ci, avec Pensées secrètes, il nous emmène à l'université de Gloucester et évoque la rencontre et la relation amoureuse entre Helen, veuve et dépressive, écrivain et professeur remplaçante en création littéraire et Ralph, un professeur de sciences cognitives bien sur de lui. le procédé de narration est le principal attrait du roman puisqu'il passe du journal d'Helen, aux enregistrements de Ralph, puis des échanges d'emails ou des travaux d'étudiants. Bref, des procédés narratifs qui laissent une grande place aux pensées secrètes (comme l'évoque le titre).
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L'auteur nous livre une subtile confrontation de points de vue de deux mondes complètement opposés. Helen est une femme sensible, littéraire et Ralph est un parfaite macho attiré par les sciences. Tous deux livrent leurs pensées secrètes dans leur journal intime. Ils vont se sentir proche l'un de l'autre. À travers une succession d'événements et de retournements de situation, l'auteur confirme avec brio ce que soutient à savoir qu'on ne peut jamais connaître avec certitude ce que pense l'autre. C'est traité comme souvent chez David Lodge avec humour, le ton est léger c'est celui des comédies romantiques. J'aime beaucoup de sympathie pour la touchante Helen et beaucoup moins pour Messenger. Lecture agréable dans l'ensemble car l'on retrouve le même univers le même humour d'un livre à l'autre. Face aux références scientifiques je n'ai pas accroché complètement.
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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Une histoire d'amour adultère entre une littéraire et un scientifique.
Helen Reed, romancière reconnue, et Ralph Messenger, brillant professeur de sciences cognitives, livrent tour à tour leurs pensées secrètes dans leur journal intime.
La construction du roman fait alterner les points de vue, celui de Messenger et de Helen mais aussi d'un narrateur qui vient s'interposer parfois.
Ainsi une même scène est-elle vue à travers les points de vue subjectifs et parfois contradictoires des deux personnages et du point de vue "neutre" du narrateur.

La trame romanesque autour des personnages et la richesse de l'intrigue rendent la lecture passionnante.
En revanche les digressions scientifiques sur les sciences cognitives étirent ce roman en longueur.
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Tout comme Douglas Kennedy, David Lodge sait raconter des événements ordinaires, dont certains sont parfois même attendus, sans que son lecteur s'ennuie. L'intrigue est solide, et même si certaines choses sont un peu grosses (ce qui finit par se passer entre deux personnages, le fait que Messenger découvre ce qu'il y a à savoir sur Carrie), ce n'est finalement pas si grave, car l'auteur a su créer un contexte et des circonstances qui rendent le tout crédible.
Voilà un autre roman qui se passe dans le milieu universitaire. J'ai retrouvé la plume alerte de David Lodge avec plaisir. Si sa verve et son humour sont au rendez-vous, ce roman est plus grave que certains autres. Les personnages font certaines découvertes qui les forcent à se remettre en question, ainsi que certains événements de leur vie. David Lodge rappelle cruellement que rien n'est acquis, qu'il est très facile de tromper son monde.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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« Nous ne savons jamais avec certitude ce que pense vraiment quelqu'un d'autre. Même s'il choisit de nous en faire part, nous ne pouvons être sûrs qu'il dit la vérité. Les rideaux de sa conscience pouvant être plus ou moins tirés ».
Partant de là, D. Lodge va s'amuser à nous faire suivre les gesticulations d'Helen et de Ralph, qui vont déployer autant d'efforts pour préserver le secret de leurs pensées que pour lire dans celles des autres.
Helen Reed –tout juste veuve, écrivaine chargée d'animer un séminaire de création littéraire-, et Ralph Messenger –technicien de la séduction, professeur et chercheur spécialisé dans l'intelligence artificielle-, cherchent à disséquer la conscience humaine.
Mais, mis à part le fait qu'ils sont faits pour se rencontrer, jusqu'à quelle limite d'acceptation ira la confrontation de leurs points de vue ? Pourront-ils s'aimer tout en s'opposant sur la définition du mot « conscience » : le scientifique ne la considérant que dans une perspective mécanique ; la littéraire, défendant les conceptions dualistes –corps/esprit-. Pour elle, l'homme a une conscience qui transcende le corps et qui permet de rêver d'immortalité.
La réponse à ces interrogations nous sera livrée peu à peu grâce aux monologues intérieurs respectifs d'Helen et de Ralph : Helen consignant ses « pensées secrètes » du jour dans son journal intime; Ralph, captant ses pensées immédiates dans son dictaphone. le contraste de ces confidences nous faisant réfléchir sur le drame de l'homme, déchiré entre la trivialité de sa condition et la grandeur de ses aspirations.
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Je connais très bien le monde que Lodge décrit, car j'y vis, professionnellement. Pour un littéraire, sa perception est pas mal ! C'est le moins bon de ceux que j'ai lus de sa plume, mais ça reste tout de même assez caustique et plaisant à lire.
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Comme toujours avec cet auteur anglais, ça se passe dans le milieu universitaire. Cette fois, c'est entre une romancière et prof de lettres, et un scientifique spécialiste des sciences cognitives. Chacun de ces deux personnages est narrateur à tour de rôle, l'une notant ses pensées dans son journal intime, et l'autre enregistrant tout ce qu'il pense au dictaphone. C'est sympa, mais sans plus...
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). A mon sens,  les personnages sont assez stéréotypés et ne présentent pas grand intérêt.
          Ce sur quoi il faut davantage se focaliser, c'est, d'une part, la structure même du roman: il y a deux voix narratives, celle d'Helen et celle de Ralph, qui s'expriment en alternance. Chacun d'eux se raconte, en fait, par le biais de leur « journal intime ». En ce qui concerne Helen, elle pose traditionnellement ses pensées intimes par écrit par le biais du traitement de texte. La partie de Ralph  est, quant à elle, plus remarquable puisqu'elle allie différentes sortes de mode d'expression: le tout premier chapitre, par exemple, est l'expression directe de son flux de pensée puisqu'il s'agit de la transcription écrite de son enregistrement audio sur dictaphone de ce qu'il appelle « petite expérience sur la conscience en tant que phénomène perçu à la première personne ». Ce mode d'expression réapparaît à plusieurs reprises. Et j'ai trouvé ce procédé assez déroutant, spécialement quand le roman débute ainsi, par une espèce d'éruption discontinue des pensées du professeur. Si vous avez lu Virginia Woolf, Henry James ou James Joyce, vous retrouverez cette tentative d'appréhension du flux de conscience à la sauce Lodge. Plus rarement, d'autres chapitres de Messenger sont narrés de façon classique. Enfin, deux sections sont uniquement constituées d'échanges de mail entre Helen et Ralph ou entre Ralph et une étudiante tchèque, Ludmila.
Pensées Secrètes est un roman qui se lit vite dans l'ensemble mais qui m'a demandé un minimum de concentration et de curiosité quand il est question des expériences cognitives de Messenger et ses collègues. Malgré les quelques facilités que j'ai pu relevées plus haut, je veux surtout retenir cette confrontation entre science et littérature issue du dialogue des deux principaux protagonistes, et à cet égard, je ne peux que vous conseiller de lire ce roman.
Lien : https://wordpress.com/post/t..
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Sur un thème très sérieux, la conscience, variations libertines entre un scientifique et une littéraire... Léger.
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