Anne Loesch/5
3 notes
Résumé :
Qui est Fabrice le héros du roman de Anne Loesch ?
Une promesse. Une bulle qui s'avance, le nez en l'air et l'oeil en coin, entre un père et une mère qui le croient indifférent à leurs défaites. A neuf ans, on porte des moustaches en chocolat et des chaussettes en tire-bouchon. On ment, on pleure, on brûle. On rêve. Le meilleur et le pire.
Anne Loesch réussit dans Le vent est un méchant un étonnant portrait d'enfant qui efface tous les "clichés" de la ... >Voir plus
Une promesse. Une bulle qui s'avance, le nez en l'air et l'oeil en coin, entre un père et une mère qui le croient indifférent à leurs défaites. A neuf ans, on porte des moustaches en chocolat et des chaussettes en tire-bouchon. On ment, on pleure, on brûle. On rêve. Le meilleur et le pire.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Le plus intéressant du livre est la conscience écologique de Fabrice, ce livre datant de 1976, c'est étonnant...
Pour le reste, malgré quelques mots et phrases qui détonent, saisissent bien son sujet, son personnage, l'histoire reste assez plate.
Pas vraiment un livre jeunesse, et trop de passages non-adultes... Trop plat, disais-je.
Je crois aussi que Freud se réjouirais de lire ce bel exemple du complexe d'Oedipe (version light). Non, non, pas universel, mais bien "bourgeois, blanc, occidental". Comme l'est ce livre.
Trois étoiles quand même parce que il m'a été sans déplaisir.
Pour le reste, malgré quelques mots et phrases qui détonent, saisissent bien son sujet, son personnage, l'histoire reste assez plate.
Pas vraiment un livre jeunesse, et trop de passages non-adultes... Trop plat, disais-je.
Je crois aussi que Freud se réjouirais de lire ce bel exemple du complexe d'Oedipe (version light). Non, non, pas universel, mais bien "bourgeois, blanc, occidental". Comme l'est ce livre.
Trois étoiles quand même parce que il m'a été sans déplaisir.
Citations et extraits (6)
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Neuf ans, le nez en trompette, les cheveux coupés aux ciseaux à ongles, les yeux bridés, d'un bleu de gentiane, la bouche en avant comme un museau, "Qu'il est beau !" s'exclamaient les gens, les grands-parents. Fabrice le savait [...].
- Dis, maman, qu'est-ce qu'il y a à l'Est ?
- La Russie !
- Je me disais bien... J'aimerais tellement que les Russes nous envahissent !
Un gros soupir.
- Quelle idée !
- Tu comprends, c'est ma seule chance de vivre une grande aventure.
- La Russie !
- Je me disais bien... J'aimerais tellement que les Russes nous envahissent !
Un gros soupir.
- Quelle idée !
- Tu comprends, c'est ma seule chance de vivre une grande aventure.
Lorsqu'elle évoquait son enfance, Brigitte enviait sa mère : tenir ses enfants en laisse, quelle tranquillité ! L'idéal serait une grande cage, où on les regarderait pousser, comme des glaïeuls bien protégés.
Plus Fabrice fientait de trouille, plus il se montrait agressif. Les enfants ont des épines, tant qu'ils n'ont pas de défense.
Ou bien il construisait sa cabane : il s'empaquetait dans trois planches et un bout de carton. Si un courant d'air détruisait sa construction, il sanglotait, trépignait, s'emportait : "Le vent est un méchant !"
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