Le Loup des Cordeliers

Après 130 pages, j'ai jeté l'éponge. Cela faisait 6 jours que je trainais sur ce livre, que je rechignais à m'y remettre. Franchement, j'ai eu pitié…de moi. Alors tant pis, j'abandonne.

Et pourtant, pourtant ! Loevenbruck est un écrivain qu'en général j'apprécie, notamment dans ses romans historiques comme « L' Apothicaire », qui m'avait ravie.
Et puis, la Révolution française m'intéresse beaucoup.
Enfin, la « fresque magistrale » et le « thriller » promis par la présentation sur Babelio m'émoustillaient au plus au point.

Je ne vous dis pas ma déception immense, lorsque de page en page, j'ai découvert une intrigue aux multiples personnages, donc impossible de m'attacher à l'un ou à l'autre, qu'ils soient historiques comme Camille Desmoulins, Danton et j'en passe, ou inventés, comme Gabriel Joly, le jeune journaliste voulant se mêler de meurtres inexpliqués. La grande Histoire, avec les Etats généraux (nous sommes en mai 1789), est présentée de façon assez encyclopédique (j'ai eu l'impression de lire Wikipédia) ; elle est mêlée à la description de la société de l'époque (les prostituées, les pensionnaires orphelines d'une institution religieuse, les bureaux du seul journal de France, le café Procope…) et ça, j'ai bien aimé ; mais les discussions politiques m'ont prodigieusement ennuyée.

Bref, je ne me permettrai pas de gloser davantage sur ce roman que j'ai à peine entamé, vu son épaisseur conséquente. Moi qui aime les gros livres quand l'intrigue, l'expression des sentiments et les idées m'emportent, sans oublier le style quand il est recherché, original, j'ai déchanté face à celui-ci.

Le loup des Cordeliers continuera son chemin à travers les rues de Paris sans moi

Ah là là, catastrophe ! Je suis totalement passée à côté de ce roman de cet auteur que par ailleurs je chéris... Il est incontestablement talentueux, capable d'écrire sur absolument tous les sujets, dans tous les styles. Il m'avait transportée et captivée avec L'apothicaire, choquée et conquise avec l'inoubliable Nous rêvions juste de liberté, etc...
Ici, nous sommes en pleine révolution française, nous côtoyons à la fois des personnages de fiction (notamment Gabriel, un jeune journaliste), et des personnages réels, grands figures de la Révolution. le tout sur fond de prise de la Bastille d'une part, d'enquête sur un mystérieux justicier au loup d'autre part (Histoire/fiction).
Jusque-là tout va bien, c'est très bien écrit, bien construit, mais c'est long !!!! Long long long !!! Je n'ai pas réussi à rentrer dans le récit, les chapitres alternés entre petite et grande Histoire sont trop courts, j'ai eu du mal à vraiment m'immerger et j'ai mis trois semaines à venir à bout de ce roman, juste car je voulais savoir qui était vraiment le justicier au loup...
Enfer et damnation, c'est un tome 1 !!!! Pas de fin fermée, donc, ce qui a grandement ajouté à mon agacement...
Enorme déception, donc...

"Comment être déçu par un livre séduisant ". Ça commençait pourtant bien. La Révolution Française,  les États Généraux,  tout ce qui se passe avant, autour et après ce mois de mai 1789. Tout ça,  je connais par coeur, je l'ai enseigné pendant plusieurs décennies,  et j'adore. 
Henri Loevenbruck nous présente un jeune et sympathique journaliste Gabriel Joly qui débarque à Paris. Il découvre la capitale,  son métier qu'il envisage très différemment de ses maîtres,  la politique. La fluidité du récit, les chapitres courts qui font qu'un lecteur novice sur cette période ne se lassera pas, la description des lieux, tout ça est séduisant. Et on notera les grandes similitudes entre la situation sociale de l'époque et celle de ces derniers mois,  les fake news qu'on ne nommait pas ainsi évidemment mais qui étaient aussi répandues dans des "journaux" aussi peu fiables que le Web aujourd'hui.Un mystérieux tueur qui frappe dans le quartier des Cordeliers, un loup, l'énigmatique symbole gravé sur le front des victimes... tout cela est très classique et pourtant...Et pourtant on lit avec plaisir mais sans enthousiasme.  Je ne comprends pas les avalanches de compliments sur internet. Aucun reproche.  On parle de livre passionnant, haletant... 
Parce que,  tout de même,  page 299,  le héros pour échapper à l'attaque des Tuileries se réfugie dans un couvent au sein d'une reproduction de la grotte de Lourdes ! Henri Loevenbruck parle des licences historiques qu'il s'autorise.  Certes. On ne va pas pinailler sur des détails mais il y a loin entre faire se rencontrer deux personnages historiques qui ne se sont pas croisés,  décaler l'arrivée à Paris de la célèbre Théroigne de Méricourt, inventer une conversation entre Danton et Desmoulins et faire une erreur de presque 70 ans. L'auteur se targue, dans La Grande Librairie, de ses recherches, d'avoir fait relire son livre par deux historiens (!) et la liste des remerciements est éloquente. Mais quid de ses autres correcteurs, de ses éditeurs? Il dit : je me suis servi d'un texte tardif qui décrivait ce couvent. Ça le dispense de connaître la date approximative des apparitions de Lourdes?
Cela a tout gâché. le plaisir de lire, mon estime pour le travail de documentation, le fait que nous étions d'évidence en présence d'un héros récurrent diablement intéressant à suivre. Bien sûr,  j'ai fini le livre. La conclusion est habile, riche en péripéties et surprises, elle ouvre grand la porte à une suite. D'ailleurs on nous annonce d'autres enquêtes, mais j'ai perdu l'envie de continuer. Une seule erreur,  me direz-vous? Oui, mais l'air satisfait de l'auteur qui ne veut plus qu'on lui écrive à ce sujet, les arguments du type " Victor Hugo lui-même a fait de grosses erreurs dans Quatre-Vingt Treize ", tout cela est agaçant.  Henri Loevenbruck n'est pas Victor Hugo. Et puis quoi? Dans le tome 2, le héros bouleversé par les événements du 5 et 6 octobre 1789 ira se recueillir aux Invalides sur la tombe de Napoléon parce que l'auteur a lu un texte de Hugo racontant les obsèques de l'Empereur?
Henri Loevenbruck dit dans cette émission : je ne suis pas un historien. Heureusement !

Quel ennui… Il y a des romans comme cela qui, dès les premières lignes, commence par vous ennuyer, puis continue à vous ennuyer, et ainsi jusqu'à la dernière page, sans que jamais le plus petit début d'intérêt ne se manifeste (en plus, c'est long…).

Pourtant, ce n'est pas mal écrit. L'écriture est solide, très classique, un peu académique même. Non, ce n'est pas cela. C'est bien le contenu et la construction qui pêchent. Cette histoire « policière » sous la révolution oscille entre le ridicule et l'invraisemblable. On n'y croit pas. Par ailleurs, le personnage principal est à peine ébauché, et il passe devant nous sans qu'on ait très envie de le suivre.

L'auteur a voulu mêler la Grande Histoire à une intrigue pour adolescent. Alors, son héros, fraichement débarqué de sa province, rencontre et copine avec Danton, Desmoulins, Louis-Sébastien Mercier et quelques autres. Autant dire qu'on y croit encore moins. Quant à décider d'animer des personnages aussi connus, il y faut pour un auteur une bonne dose d'optimisme littéraire. Il ne s'arrête d'ailleurs pas en si bon chemin puisqu'il met aussi en scène le roi (Louis XVI), Marie-Antoinette, le frère du roi, etc., et de nous faire revivre l'Histoire de France (un peu pour les nuls), jusqu'à la prise de la Bastille où notre jeune héros journaliste, tel un Tintin de la révolution, est dans tous les bons coups.

A oublier.

bon , me voilà bien ennuyée
j'aime beaucoup Henri Loevenbruck mais là je ne sais pas , cette lecture ne m'a pas emballé
la révolution française je n'aime pas cette période ( mauvais souvenirs du lycée où les profs tartinaient sur ce sujet et jamais assez de temps pour étudier la 2eme guerre mondiale ma vraie passion )
donc ça commence mal
j'attendais une enquête policière prenante
la chasse au loup des cordeliers est bien là mais noyée dans d'autres faits qui ne m'ont rien apporté
les discussions politiques et autres manigances de la noblesse sont trop présents je trouve
certes il fallait bien parler du contexte historique dans lequel évolue notre jeune journaliste enquêteur Gabriel Joly mais pour moi cela n'était pas indispensable au récit
ensuite je me suis décidée à lire cette histoire car suivant Henri sur les réseaux sociaux j'ai vu qu'il sortait une 3eme histoire avec Gabriel
et je n'avais même pas lu la première diantre !!!!
une certaine appréhension pour lire les 2 autres histoires du coup
on verra bien

A Paris, un tout petit peu avant que la Révolution n'éclate, Gabriel Joly, un apprenti journaliste, traque le Loup des Cordeliers, un mystérieux tueur accompagné par son loup qui vient en aide aux femmes menacées dans la rue.

Ce livre m'a été très fortement recommandé par ma mère, elle l'avait d'ailleurs lu en le voyant nominé l'année dernière lors du prix Babélio. Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché.

C'est très très historique, les chapitres s'alternent entre les investigations de Gabriel et la montée en puissance de la révolte du peuple qui deviendra plus tard la Révolution. L'ambiance est très travaillée, l'auteur mentionne d'ailleurs un gros travail de source en fin d'ouvrage, et chaque quartier est dépeint avec une grande précision. C'est trop pour moi, je cherchais un thriller et j'ai eu le droit à un cours d'histoire sur Paris et la Révolution. Je dirais qu'on aurait aisément pu supprimer 250 pages à ce livre. Je me suis ennuyée ferme du début à la fin.

La fin d'ailleurs, parlons-en : comme dans tout ce que je lis en ce moment, une fin pas finie, il faudra lire le volume suivant pour en savoir plus. Ce qui me vient à l'esprit finalement c'est "tout ça pour ça, vraiment ?".

On m'avait assuré que j'enchainerais directement sur le deuxième tome tant la pression serait insurmontable. Non merci, je laisse volontiers Gabriel et son Loup des Cordeliers aux autres. Je retenterais, peut-être, éventuellement, cet auteur une autre fois et encore, rien n'est moins sûr. Je mets quand même deux étoiles pour le sérieux des recherches historiques menées par l'auteur pour écrire son roman.

J'avais de l'appréhension, je ne le sentais pas vraiment et il faut souvent savoir s'écouter...
Mais la magie d'un salon du livre et le thème ont eu raison de mes résistances.
Parce qu'il faut laisser une qualité à cet auteur que je commence à mieux cerner (4 pavés lus quand même....), il n'a pas peur d'explorer différents univers. Il ne reste pas sur ses acquis en répétant un même livre à l'infini. Cela fait sans doute son charme mais ne suffit pas toujours.
Un des gros problèmes de celui-ci a été le personnage principal pour lequel j'ai eu d'amblée un rejet. Je n'y ai pas cru. Tous ses traits de caractère m'ont profondément horripilés. Pour tout dire, je trouve que tous les personnages sont une successions de clichés: les réels comme les fictifs. Les gentils naïfs, les gentils vilains, les gros méchants...
Je retrouve aussi les défauts que j'avais signalés dans "l'apothicaire": linéaire et répétitif.
Même l'aspect historique, m'a paru artificiel, maladroitement collé à l'intrigue. Comme une mayonnaise qui ne prend pas.
Je suis allé au terme parce que c'est assez facile a lire. Je l'ai quand même dilué dans d'autres livres qui m'ont nettement plus accrochés.

Je suis certainement arrivé au bout avec cet auteur. Je n'ai plus jamais retrouvé le sel de notre première rencontre littéraire. Tant pis.

Vraiment décue par ce roman.
De prime abord, il avait tout pour me plaire : la Révolution - mon époque historique préférée, une enquête - Team Nicolas le Floch et des références à Danton et Desmoulins.
Oui mais ça ne suffit pas en réalité...
Le héros me semble bien trop sur de lui, se retrouve immédiatement dans le feu de l'action et rencontre tout de suite "les bonnes personnes".
J'ajoute que l'intrigue se passe sur 6 à 8 semaines maximum.

Comme d'autres critiques négatives, je regrette vivement qu'il ne soit jamais fait mention qu'il s'agissait d'un tome 1.
Beaucoup trop de questions restent en suspens.
Même si on apprends qui est le tueur, on ne connait pas ses motivations et le choix me semble un peu improbable.

Pour moi ce n'est pas un roman policier historique mais un roman policier tout court. Çà aurait pu se passer n'importe quand.
Le titre et la couverture sont accrocheurs.

Enfin peut être suis je bien trop exigeante après avoir lu, adoré et vénéré la saga Nicolas le Floch par Jean-François Parot...

Ai ai ai lecture plus que mitigée…

On y suit Gabriel un jeune provincial pleins d'envie de découvrir la capitale afin de devenir journaliste.
Une mystérieuse affaires de Loup et son maître justicier sème le trouble chez les parisiens.
En parallèle le peuple a faim, se sent trahi par son roi et le vent de la révolution approche.

C'est le troisième livre de cet auteur que je lis. J'avais débuté avec Apothicaire que je n'avais pas tant apprécié que ça mais je voulais me faire un 2ème avis et j'avais lu le syndrome Copernic et j'avais ADORÉ !!!!

Donc me voilà toute contente entrain de débuter ma lecture. Mais enfaite non ça vas pas.

Certe on est complètement immergé dans cette France révolutionnaire avec touts ses personnages connues Richelieu, Lafayette…
Mais pour moi clairement il y avait trop de personnages j'étais perdu.
D'autant plus qu'on suit l'enquête de Gabriel et la révolution en parallèle, je n'arrivais pas à suivre le rythme et j'étais doublement perdu…
De plus je ne me suis pas du tout attaché au personnages que je trouvais grandiloquent et sans saveurs.

Je salue tout de même la recherche historique de l'auteur sur cet période, j'ai appris beaucoup de choses. Son travail sur "apothicaire" était également impressionnant.

Je sais donc que les historique de cet auteur ne sont pas pour moi (point positif).
Il me reste encore dans ma pal "nous rêvions juste de liberté" un contemporain à voir ce que ça vas donner et j'espère avoir une bonne surprise 🤞