Magasin général, Tome 1 : Marie

J'ai finalement lu le tome 1 de cette série - que j'avais commencée par le 2.
Nous découvrons à la fois ce petit village où tout le monde se connaît et s'entraide, la vie rurale, le parler québecois, et aussi la condition des femmes dans les années 20. Car lorsque Marie devient veuve, chacun se demande comment elle va se débrouiller, seule, pour faire tourner la boutique.
Il faut bien avouer que pour le moment, c'est ce tome 1 qui offre le plus de charme, grâce à son intrigue plus touffue. Par contraste, les deux tomes suivants m'apparaissent comme délayés.
J'ai toutefois emprunté les tomes 4 et 5 pour me faire une idée.
Challenge Bande dessinée 2023

La petite soeur m'a ramené ce livre de la bibliothèque il y a quelques semaines. En ayant entendu beaucoup de bien, j'étais très enthousiaste à l'idée de le découvrir. Cela dit, quand j'ai ouvert la BD, j'ai assez vite désenchanté : ce genre de graphisme très réaliste ne me plait pas généralement et - shame on me - je l'associe plutôt à des histoires ch*antes...

En fait, malgré les aprioris, la découverte est bonne : j'ai passé un excellent moment avec ce tome, à un tel point que j'ai enchaîné direct avec le deuxième !

L'univers de la BD m'a beaucoup plus : j'aime bien les histoires de campagne à une époque pas si lointaine que ça de la notre, leur vocabulaire, leur convenance et en même temps les libertés qu'ils s'accordent me plaisent beaucoup... J'aime bien aussi cette façon qu'on les femmes de prendre le pouvoir à cette époque sans que les hommes ne s'en rendent compte. C'est donc avec plaisir que j'ai trouvé ces différents éléments dans Magasin général.

Après, le début m'a assez désarçonnée : c'est brutal que le narrateur meurt dans les trois premières bulles de l'histoire (je ne pense pas vous spolier l'histoire en écrivant ça)... Cela dit, je trouve que l'on oublie vite de qui il s'agit vu que je suis rentrée très rapidement dans cette histoire.

Le personnage de Marie m'a beaucoup plu : c'est vraiment une jeune femme charmante et touchante. le genre de personne dont on sait pertinemment que l'on pourra toujours compter sur elle.

Bon, par contre, comme je le disais plus haut, le graphisme ne m'a vraiment pas plu. C'est trop réaliste et donc beaucoup trop détaillés pour moi, sans compter que je trouve que ça manque grandement de couleur. Ça donne tout de suite une atmosphère triste à l'histoire qui, finalement, ne l'est pas tant que ça...
Un premier tome à découvrir !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..

Bande dessinée choisie (presque ) au hasard avec succès: je me suis régalée!
Loisel et Tripp unissent leurs plumes pour nous offrir un album aux dessins savoureux, soignés avec une histoire qui nous entraine dans un petit village québecois au début du XX eme siècle.
C'est très finement observé et dessiné, plein de poésie, de tendresse mais aussi de réalisme , la vie ne fait pas de cadeau , beaucoup d'humour également à commencer par les noms de famille des villageois ...
Les personnages sont d'emblée attachants, truculents, le graphisme y étant pour beaucoup... et pour une fois, moi qui évite généralement les séries, j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Marie, de Noël et de son bateau , du curé pas ordinaire et des autres...

Jolie découverte d'une bande dessinée québécoise, issue de la combinaison de deux dessinateurs qui unissent leur travail. Les dessins et les couleurs sont très agréables à regarder et à détailler, le tout accompagné de dialogues accessibles à tous, avec quelques expressions typiques.
A travers l'histoire de Marie, jeune veuve, les auteurs nous présentent un village de la campagne québécoise dans les annees 20.
Un village avec un bel échantillon de personnages qui s'annoncent haut en couleurs et qu'il me tarde de voir s'approffondir au fil des tomes suivants.
A suivre.

Après avoir demandé son avis à une confrère babéliote québecoise (Neneve, pour ne pas la citer !), je me suis précipitée sur cette série puisqu'elle me la conseillait vivement.
Et je suis tombé "en amour" de tous ces personnages, ce village, même s'il est plus ou moins sombre, pluvieux, enneigé, il y a une atmosphère bienveillante. Bien sur, il y a toujours des personnages plus attachants comme Marie, Jacinthe, le curé, ... et d'autres très agaçants comme ces 3 chrétiennes !
Les dessins sont touchants (l'enterrement), et ancrés dans la nature : les paysages sont magnifiques.

Au tome 2 !!!

Quand ils démarrent Magasin général, Loisel et Tripp totalisent plus de 60 ans de carrière dans la BD. Des "vieux"... et tout le monde sait que c'est dans les vieilles marmites que l'on fait les meilleures soupes...

Progressons dans l'ordre de la BD. Les auteurs nous montrent un échantillon de leur manière de travailler. Une page crayonnée de Loisel, la même recrayonnée "au propre" par Tripp. Déjà là... on est au nirvana de l'encreur, au Valhalla du graphiste.

Puis on démarre. Notre-Dame-des-Lacs, petite bourgade du nord du Québec. Les années 20. Des bûcherons, les femmes au foyer, des chasseurs, un curé, quelques bonnes tronches de Québecquois, Tabarnak', et Marie, récente veuve d'une quarantaine d'années. Plutôt mignonne. Un bon parti, son mari défunt était le propriétaire du magasin général. Elle possède le téléphone, une voiture... et le commerce le plus florissant du bourg.

Loisel et Tripp, sans avoir l'air d'y toucher, vont nous conter la vie quotidienne du patelin, par petites touches. Et l'atmosphère se crée peu à peu. Une jambe cassée. Les chasseurs qui reviennent avec leurs peaux. un nouveau curé. Un vieil original qui construit un bateau. La maîtresse d'école enceinte. Une fête. Une bagarre. Mais on s'embrasse, on rigole et on est ben ben niaiseux de s'être cogné dessus.

C'est une pépite. Un câlisson. Un cuberdon. le petit Jésus en culotte de velours disait un pote en ouvrant une eau-de-vie de framboise à 45°. le temps passe. Poésie de l'instant. Magie des gestes simples, quotidiens. Simplicité des vies. Il est où l'bonheur, il est où?

Pour couronner le tout, les auteurs font la pari de laisser parler les cases, pas de texte, pas de légende, pas de dialogues... J'adore ça. Etre capable de tout dire au moyen d'un dessin qui se suffit à lui-même. L'extase. Il faut dire que Loisel et Tripp sont des Cadors. Ils se dotent d'un auteur montréalais, Jimmy Beaulieu, spécialiste du Québecquois, qui arrive à trouver le juste équilibre entre un français trop châtié et un parler local qui serait incompréhensible. Câlisss... quelle aubaine.

Jolie découverte avec cette BD québécoise. D'habitude, j'ai dû mal à rentrer dans les histoires dites "tranches de vie" mais pas cette fois-ci. A la mort de son mari Félix, Marie doit reprendre le magasin général et ce n'est pas une tâche facile, elle est sollicitée par tous les habitants du village. C'est en suivant ce personnage que l'on découvre le mode de vie campagnard des années 1920. Les dessins sont très soignés et donnent au lecteur l'envie de connaitre la suite.

Alors tout de suite je préfère vous le dire je ne suis pas DB mais j'avais découvert celle-ci lors d'une réunion speed booking à ma bibliothèque préférée il y a quelques mois et je me suis laissée tenter..... et je ne le regrette pas.
L'action se déroule au Canada, dans la campagne québécoise dans les années 20.
Marie Ducharme vient de perdre son mari, Félix, après 20 ans de mariage et ils tenaient ensemble le magasin général de la communauté haute en couleurs de Notre Dame des Lacs.
Marie est inquiète : va-t-elle réussir à maintenir le commerce, seule, sans Félix.
Dans ce premier tome on découvre les différents membres de cette communauté : Marie, femme simple, peu expensive mais toujours prête à rendre service, le nouveau curé qui donne un coup de main à la construction d'un bateau du menuisier, il y a l'institutrice enceinte qui attend le retour de son mari partit travailler comme chaque année sur la rivière à charger du bois, les 3 bigotes que tout bon village se doit d'avoir et qui surveillent de près les agissements de ce nouveau prêtre, et puis toute une foule de gens, hauts en couleur, simples mais qui s'entraident et se dénigrent....
Quand Marie revient avec le plein d'approvisionnement (et sert aussi de taxi pour aller faire plâtrer une jambe cassée) c'est l'occasion pour tout le village de dévaliser les étalages et faire circuler les informations et autres rumeurs.
Ainsi va la vie à Notre Dame des Lacs et maintenant que nous avons fait connaissance avec tout ce petit monde, je n'ai qu'une hâte c'est de savoir la suite de leur vie.
Les illustrations sont très belles, avec un petit côté naïfs, anciens, les dialogues traversés par le patois local mais tout à fait compréhensible (on voit ce qu'ils veulent dire..... ), c'est drôle parfois, émouvant et réalistes. J'adore....
Lien : http://mumudanslebocage.cana..

Quelle belle échappée de l'autre côté de l'océan, dans une époque révolue mais qui rend très nostalgique, la rencontre avec une atmosphère humaine, où la communauté prenait en charge les "un petit peu dérangé", sans les condamner, où le curé était un homme comme un autre soucieux de s'insérer parmi ces habitants jamais renfermés sur eux mêmes, ouverts au monde, ravis de vivre leurs traditions, à leur rythme....
Quelle belle rencontre avec Marie, cette femme qui est arrivée un beau jour à Notre Dame des Lacs, simplement après être tombée en amour de Felix. Elle a trouvé un chez elle, elle a trouvé des hommes et des femmes qui l'apprécient et qui souhaitent qu'elle demeure là et qu'elle continue à tenir son rôle de femme de .... Et qu'elle prenne celle de son homme, la gérante du magasin général.
Quelle belle responsabilité de gérer sa boutique, d'aider son prochain, d'écouter les misères des uns et des autres.
Les croquis illustrent si bien à la fois la noirceur et les difficultés de vivre dans ce coin perdu, et les petits bonheurs du quotidien.... Lorsque je vois le rabot travailler sur une planche de bois, je sens l'odeur de la sciure.
Lorsque je vois les prairies fleuries, je sens les parfums des fleurs sauvages !
Marie sans toi que serait devenu Notre Dame des Lacs ?

Des dessins superbement travaillés. Un scénario qui m'a un peu moins convaincu. J'essaierai probablement le tome 2 mais je n'irai pas au bout de la longue série.