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Je crois que cet épisode est mon préféré !!

Ce village si rustique, si prévisible, si enfermé sur lui, le rôle des hommes, celui des femmes s'ouvre tout d'un coup au plaisir : plaisir de boire un coup entre amis, plaisir de danser, d'avoir de belles robes, plaisir de l'amour inconditionnel

Et quel humour ! entre Gaëtan et son caprice pour avoir du rouge à lèvres, et les bigotes qui deviennent chèvres avec ce village sans dessus dessous; les soirées d'élection d'un maire qui finissent en beuverie générale.

Et encore une superbe fin, sur un énième rebondissement ! Mais où s'arrêteront-ils ??
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Oh la la ... Il s'en passe des choses dans c't histoire !
Le rasage des barbes avec l'histoire des "bibittes",
La musique du tourne disque, magique avec le Charleston,
Charleston ça veut dire de belles robes, en avant Philomène, il va y avoir du travail.
Personne ne sera oublié, de beaux tissus qui viennent de la ville, de belles robes fabriquées par des super couturières, portées par de super nana heureuses de vivre.
Alors je ne vous dis pas ces soirées, parce qu'en plus il faut penser à l'élection d'un maire, avec les hommes qui partent plusieurs mois, avec les femmes qui n'ont toujours pas le droit de vote,
Alors on danse et on amène la prune et la poire pour essayer de réfléchir tous ensemble.....
Bien difficile tout ça, mais on trouvera la solution.
Et puis, enfin pour notre plus grand soulagement les femmes vont faire taire "Les dames Gladu", elles vont réussir à leur faire fermer leurs clapets ! Ça c'est une très Bonne Nouvelle !
Emportée par mon euphorie, sur les textes, j'oublie souvent de souligner l'importance du trait, de la caricature, qui donne son rythme à l'histoire.
Un dernier mot, sur les ombres magiques qui dévoilent toute la profondeur de chaque planche, sur la mise en couleur qui rend si vraisemblable toute cette chronique, un vrai petit bonheur !
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Dans ce septième album, le Charleston (et les robes qui vont avec....) fait tourner les têtes des habitants de Notre-Dame-des-Lacs.
Quant à Marie, elle fait preuve d'une grande hospitalité envers les frères Latulippe.....
Les soeurs Gladu se plaignent auprès de Monsieur le curé du désordre régnant dans le village, donc Réjean se met en tête d'organiser l'élection d'un nouveau maire, mais les volontaires ne se bousculent pas.

La vie suit donc son cours à Notre Dame des Lacs dans ce septième tome qui comprend bien des rebondissements, mais j'avais oublié de vous parler dans ma critique du tome 6 d'un adorable nouveau venu dans la galerie des personnages de cette série: l'ourson Roger-Roger. Chaque scène où il apparaît me fait sourire ou me fait fondre tant Gaëtan le traite avec tendresse. C'est un petit plaisir que je savoure au fil de l'album et une belle trouvaille du scénariste.

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Ce volume 7, un peu plus épais que les autres, prend son temps pour bien exposer les ambiances de ces journées insouciantes passées à écouter des disques, à danser et à mettre des belles robes. On s'amuse beaucoup en voyant les habitants se prendre des cuites mémorables tous les soirs sous prétexte de choisir un futur maire, et on s'attendrit aussi face à cette vie simple mais emplie de petits délices et de petits bonheurs. J'ai beaucoup ri lors de l'épisode de l'ours avec une des vieilles bigotes (ceux qui ont lu ce tome sauront de quoi je parle !). L'ours, puisqu'on en parle, s'ajoute ainsi au trio d'animaux observateurs du village, le chien, le chat et le canard, qui ne sont jamais loin lorsqu'il se passe quelque chose d'important, et qui font partie du décor. J'aime ainsi les observer à mon tour, au gré des épisodes, rarement au premier plan, mais souvent présents dans les détails, comme lorsqu'on aperçoit Gaëtan jouer aux échecs avec l'ours... J'adore ! Quant à la fin du volume, elle nous laisse sur un suspense insoutenable... (soupir) Impossible de s'ennuyer, à Notre-Dame-des-Lacs !
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Le charleston a été créé dans les années 1920 par les Noirs des états du sud des États-Unis et cette danse a eu un immense succès, en raison de son style dynamique et spectaculaire : le charleston se danse seul, en duo ou en groupe, sur des rythmes endiablés de jazz.
Dans ce tome, le charleston arrive à Notre Dame des Lacs grâce à Marie et Jacinthe récemment revenues de Montréal et cette danse devient métaphorique de grands bouleversements pour la communauté, car musique et danse vont rythmer les évènements dans une fête perpétuelle, pardon une « party » : «Tsing ! Tsing ! Hop ! Hop ! », « « Tatatatalaa tsin' tsin' tatalatata », « charleston ! ha ! ha ! ».
Le curé en fait même tournoyer son chapelet et Isaac sa canne.

Toutes les jeunes femmes du village veulent des robes et du rouge à lèvres comme Jacinthe et Marie ; Philomène coud pour toutes des modèles à la mode. Alcide se met à faire de beaux souliers pour Éloïse (magnifique page silencieuse et érotique autour du pied), Jacinthe prend des photos pour tout immortaliser, l'ourson se dévergonde (épisode savoureux avec les bigotes), et plus personne ne fait régner l'ordre au village : le curé est débordé et le maire est mort dans le tome 4…
Mais, organiser des élections n'est pas une mince affaire car personne n'est candidat à la mairie et puis, la plupart des hommes vont repartir pour couper du bois « au fin fond de l'abitibi » ; parmi ceux qui restent, Serge n'y tient pas, Ti-Guy a « ben déjà assez d'ouvrage », Isaac l'aveugle « ne [s']y voit pas pantoute », Cléophas est trop vieux, peut-être Alcide Choquette mais il est trop timide et surtout pas Noël qui ne le voudrait pour rien au monde mais qui est vexé qu'on ne le lui demande pas… Les réunions de « non élection » se suivent et se ressemblent ; on y vide les bagosses (alcool de prunes ou de pommes), on y danse le charleston, on rentre saouls à la maison et on est pas beau à voir le lendemain matin…
Si les femmes avaient le droit de voter « ça fait un bout que ça serait réglé !».

La convalescence de Mathurin suit son cours ; les deux frères Latulippe sont toujours hébergés chez Marie et nous assistons à un drôle de jeu (savoureux) où les lits remplacent les chaises musicales… Car, lorsque les coureurs des bois se font beaux, prennent un bain et se rasent la barbe, c'est qu'ils veulent plaire à quelqu'une ! Et cela fait jaser tout le village…
Marie a rapporté de Montréal un air de liberté et compte bien, en effet, continuer sur sa lancée car « elle n'a plus peur de vivre et si elle a envie de roucouler […] », correct ou pas, elle roucoule ! Au moins jusqu'au départ des coureurs des bois…
Marie a appris à donner et à recevoir du plaisir…

Les quatre petits animaux sont de plus en plus attachants… Félix Ducharme se sent de plus en plus mort.
Le tome se conclut sur une question ???? Vivement le tome 8 !!!!
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Oulala me voilà rendue au tome 7, quelle épopée mes amis, quelle révolution avec notre tendre et jolie Marie qui a ramené de Montréal la mode à ces dames du village. Attention, robes, chaussures, rouge à lèvres, et surtout le charleston ! et comment une soirée dédiée aux élections du maire vire en une grande piste de danse ! Quelle ambiance ! ça zingue, ça virevolte, ça vole, ça papillonne. Quelle BD on ne s'ennuie pas une seule seconde. Et nos deux frères Latullipe commencent à prendre goût à la belle hospitalité de Marie, mais voilà, il faut bien que les bonnes choses aient une fin. Ils repartent donc dans les bois.
Et puis il y a aussi roger-roger, le petit ourson orphelin ramené avec les frères Latullipe que Gaëtan adopte et promène comme un petit chien en laisse. Trop drôle.
J'ai hâte de connaître la suite, car Marie nous a laissé avec une petite surprise des plus attendrissantes à la fin de ce tome.
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Septième tome de Magasin Général, qu'on lit un sourire aux lèvres. La vie y est célébrée : la joie, l'alcool, la danse (le charleston fait de nombreux adeptes !), l'amour. N'est-ce pas Marie ? Tu es revenue très libérée de ton séjour à Montréal, dis donc ! le village se cherche également un nouveau maire...sans véritable succès toutefois. Mais l'hiver revient, les hommes partent...et Marie n'est pas dans son assiette. On a hâte de connaître la suite...
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C'est l'atmosphère euphorique de l'album qui emporte la lecture ici. Après les moments difficiles, on sent que chacun a besoin d'un peu de légèreté. On s'enhardit, on s'encanaille, des oeillades s'échangent… tout ça grâce au gramophone ramené de Montréal. C'est l'époque de Maurice Chevalier et du Charleston et les habitants de Notre-Dame-des-Lacs se lancent sur les rythmes endiablés. Tout est prétexte à faire la fête, à renouveler sa garde-robe et à profiter un peu de la vie.
Marie a bien changé au contact de la ville. Elle a goûté à la liberté et prend ses distances avec le conformisme et la morale de son éducation. Serge ne voit rien à redire, tant qu'elle est heureuse. Elle ne fait de mal à personne. Et tout le monde est détendu.
L'album se termine sur le départ des hommes pour l'hiver et sur un coup de théâtre. Vivement le prochain.

La série a largement dépassé la trilogie initiale. Certains trouveront sans doute le propos simpliste mais cette saga villageoise retrace la vie des uns et d'autres avec doigté et tendresse. Elle est seulement humaine et c'est pour ça qu'on prend tant de plaisir à s'y replonger à chaque nouvel opus.

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Ce septième tome des aventures de Marie et du village de Notre Dame des Lacs ne m'a pas déçue.

L'hiver approche et Marie profite d'un nouveau parfum de liberté (découvert dans le tome précédent à Montréal) dans les bras réconfortants des hommes.

La bonne humeur de ce tome est contagieuse, un air de charleston soufflant sur le village, et en fait une lecture toujours aussi plaisante et immersive dans le Québec des années 1920.

Avec une surprise (peut-être un peu attendue, quand même) à la dernière page, qui risque de beaucoup faire parler au village.

Plus que deux tomes pour moi, je vais essayer de faire durer un peu le plaisir...
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Cette bande dessinée est magique : elle est sonore !!
Les auteurs sont de ces virtuoses qui savent vous faire entendre les silences pesants ou complices, vous entendrez le charleston et vous aurez envie de vous laisser prendre vous aussi par la douce folie de cette danse.
Lisez cette bande dessinée et vous entendrez un chef d'oeuvre.
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