Heureux propriétaire depuis quelques semaines d'un déshydrateur de bonne qualité, je me contentais de sécher des fruits pour les collations, des herbes pour les assaisonnements et j'envisageais de me lancer dans le cuir de fruits d'ici peu. J'attendais la bonne saison pour démarrer les séchages.
Et voilà que par le plus pur des hasards, je tombe sur ce livre à la bibliothèque, il venait d'être mis sur son présentoir... hasard ou réalité scientifique, comme disent les Inconnus (je pense, de mémoire). Signe du destin, assurément. Car il faut bien avouer que le manuel du déshydrateur n'est pas très clair ni pratique.
Dire que cet excellent ouvrage a ouvert des dizaines de portes, ce serait bien faible. Des chips de betteraves aux crackers d'épeautre en passant par la confection de ses propres soupes en poudre... ce sont des tonnes d'idées qui déboulent dans ma cuisine. Hier déjà, les simples chips de pommes de terre, à peine poivrées et salées, ont ravi mes enfants. Mais quand on va démarrer les jerkys (boeuf séché ou poulet aux épices... mon déshydrateur a la fonction "infra-rouge") ou les sels à base d'ail des ours, je sens que le déshydrateur ne va pas vraiment se reposer. Heureusement que j'ai des panneaux solaires, à mon avis. Car 5 heures de séchage pour 5 claies de chips, c'est assez exigeant. Et les cuirs de fruits en réclament davantage. Mais vu qu'il semble que la qualité nutritive d'un aliment séché douement soit préservée par rapport à l'aliment cru, ce n'est pas un si grand sacrifice.
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