Les Carnets Lovecraft : Les rats dans les murs (illustré)

Depuis quelques semaines, je redécouvre certaines nouvelles de Lovecraft, grâce à ces petits carnets magnifiquement illustrés.
Les dessins crayonnés apportent une touche supplémentaire de mystère et mettent bien en lumière l'ambiance malsaine de ces histoires horrifiques.
Dans ce volume, il est question de la réhabilitation d'une vieille demeure et de faits étranges qui s'y produisent.
Le dessinateur a su reproduire l'atmosphère à la fois ancienne et lugubre de la demeure dans laquelle il se passe des faits inexplicables.
J'ai aimé le fait que l'intrigue change un peu de ce qu'écrit généralement Lovecraft, à savoir des histoires où ce sont plutôt des créatures venues du fin fond des mers qui sèment la terreur et apportent la désolation.
Ce volume est mon préféré dans cette petite série qui compte trois titres pour le moment.

"Les rats dans les murs" est l'une de mes nouvelles préférées de Lovecraft. Clairement inspirée par l'oeuvre d'Edgar Allan Poe (le personnage principal de la nouvelle descend de la famille de la Poer (!)) ce récit m'évoque aussi le roman de William Hope Hodgson "La maison au bord du monde".

Je connais donc bien cette nouvelle, et j'en possède déjà au moins deux traductions différentes, quel intérêt alors d'en acheter une nouvelle version, hormis peut-être la monomanie lovecraftienne ?

En fait, les illustrations d'Armel Gaulme apportent un plus indéniable.

L'illustrateur a compris la passion de Lovecraft pour l'architecture, et l'importance que l'auteur lui donne dans ses écrits.

Outre les décors et les artefacts, Armel Gaulme donne sa version des personnages de l'histoire, les nombreuses et superbes illustrations en noir & blanc de ces carnets mettent en valeur l'esprit de l'oeuvre de l'auteur des "Montagnes hallucinées".

Chaudement recommandé à tout enthousiaste de l'oeuvre de H.P. Lovecraft

Dans cette nouvelle, le narrateur, un descendant de la famille de la Poer (devenu Delaport aux Etats Unis) explique qu'il a récemment quitté le Massachusetts pour emménager dans une vieille demeure anglaise ayant appartenu à ses ancêtres, connue sous le nom maudit du Prieuré d'Exham. Nous sommes en juillet 1923. Très vite et à plusieurs reprises, le protagoniste et son chat sont réveillés et terrifiés par des bruits de rats grouillant et galopant derrière les murs. Il décide alors d'enquêter …
Une nouvelle glaçante et très efficace qui vous fera vous méfier des petites bêtes qui peuvent visiter nos maisons et compter sur l'aide de vos chats !

Du grand Lovecraft, du grand lovecraftien ! Un classique du gothique nimbé de beaucoup de mystère qui rend le récit efficace et poignant tout en sublimant le style pourtant lourd et pompeux de l'auteur. Je le conseil sincèrement comme une pépite moins connue de Lovecraft.

Pépite de l'horreur !!!

Hop, nouvelle lecture pour le Pumpkin autumn challenge, catégorie Les chimères de la Sylverouge.
Quoi de plus gothique que les décors de Lovecraft ?

Autant j'avais eu du mal avec ma précédente lecture de l'auteur, autant j'ai adoré cette nouvelle (l'influence d'Edgar Allan Poe n'y est peut-être pas étrangère). de l'horreur, de l'angoisse, des sueurs froides...
Ici, l'auteur s'en tient à son histoire sans faire ressentir au lecteur ses doctrines et idéaux (je ne reviendrai pas là-dessus).

Une plume parfaite, poétique, une montée en puissance de l'angoisse. Un récit totalement maîtrisé qui fait voyager dans le temps et l'espace et qui cloue au fauteuil.

Le narrateur, américain, décide de racheter et de restaurer la vieille demeure de ses ancêtres en Angleterre.
De nombreuses rumeurs et autres légendes courent autour du domaine.
Alors quand les chats deviennent très agités et que le personnage commence à entendre des rats dans les murs, un sombre passé refait surface...

C'est court mais pfffiouuu c'est intense.
Musophobes s'abstenir !!!
On plonge de plus en plus dans l'horreur à mesure des pages. Au point de guetter chaque bruit de la chambre.
Le satanisme n'est jamais loin avec cet auteur.
Un excellent Lovecraft !!

Cette édition illustrée par Armel Gaulme est une splendeur.
C'est aussi sublime que glauque.
Dans les dessins aussi il y a une montée en puissance de l'angoisse. D'abord de beaux bâtiments, puis un rat, puis... on pénètre plus profondément dans cette demeure et ses secrets...
Un vrai petit bijou cette édition !!

Bref, j'ai adoré (mais je dors avec la chatte dans la chambre depuis).
A découvrir d'urgence.
Lien : https://demoisellesdechatill..

Miné par la mort de son fils aviateur de la grande guerre, le narrateur décide de partir sur les traces de ses ancêtres en Angleterre, de racheter puis restaurer le prieuré familial à l'abandon depuis des générations.
Il découvre rapidement que leurs rumeurs et superstitions entourant ses aïeux et le lieu maudit de leurs activités sont encore présentes bien des siècles après leur mystérieux assassinat. D'après ces légendes, des rites occultes unissaient les de Poer à des forces démoniaques et sans âges, l'odeur du lieu est étrange, des villageois disparaissent, et, surtout, des hordes de rats ont fuit le prieuré quelques temps après la mort de tous ses occupants…

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Un récit haletant, rédigé d'une main de maître, et grâce auquel notre rationalisme vole (encore une fois) en éclat pour mieux plonger dans un abîme d'horreur incompréhensible.

Encore une fois dans l'univers de Lovecraft, la science côtoie le paganisme et s'y marie par force. Mais, comme souvent également, on peut lire et relire le texte selon divers angles, en accordant du crédit au narrateur, ou, au contraire, en le considérant comme fou. Mais dans les deux cas l'horreur présentée est bien réelle et le fait des hommes. Et si Nyarlathotep est mentionné, c'est subrepticement, et cela permet au lecteur d'insérer ce texte dans la mythologie Lovecraftienne, sans quoi on pourrait l'en séparer. Cette quasi absence de mention des Grands Anciens laisser le champ libre au lecteur d'imaginer le pourquoi du comment, les raisons de l'horreur décrite et le lien qui l'unit au narrateur. Mais une frustration, certainement voulue par l'auteur (il faudrait qu'un érudit nous dise si en 1923 la mythologie de Lovecraft avait l'habitude d'être explicitée), naît après la lecture de cette nouvelle et de par ce manque volontaire d'explications. On souhaiterait en savoir plus, en apprendre davantage, connaître les détails des rites et pratiques occultes dont il est question à la fin du récit.

J'ai faits la bêtise de lire ce livre avant de dormir. Résultat je n'ai pas pu dormir. Lovecraft est un auteur dont les oeuvres me donnent des frissons. Pour se faire peur certains vont voir un film d'horreur, moi un livre de Lovecraft me suffit. Celui-ci tout particulièrement. J'ai adoré ma lecture, mais je ne referais pas la même erreur deux fois. À tous ceux qui ont l'imagination fertile et qui ont facilement peur, ne lisez pas ce livre avant de dormir.

Qui ne rêverait pas de pouvoir rénover sans compter l'antique demeure familiale ? L'auteur nous plonge une nouvelle fois dans la folie d'un monde limitrophe, noir et aussi abominable que fantastique. Un récit court qui se déguste avec effroi.