L'horreur de Dunwich ne fait que 96 pages, une bonne nouvelle bien dodue qui introduit pas mal à l'univers de
Lovecraft pour les p'tits nouveaux comme moi. Parce que oui, mes braves, ce petit roman signe ma première aventure en compagnie de cet auteur célèbre.
Écriture poétique et agréable dans son ensemble, vous découvrirez que les mots s'enchaînent avec justesse, de beaux sons sortent de ces pages. Un langage propre au fameux univers de
Lovecraft, avec ses codes et ses mystères. J'avoue, allez, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour dire certaines formules, mais chut, n'en parlez pas autour de vous !
Moi qui n'aime d'ordinaire pas devoir lire tout un tas de descriptions, ce qui me coupe dans mes élans de fantasy par ailleurs, eh bien je n'ai pas été gênée par toutes ces descriptions que l'on trouve dans la nouvelle. En effet, Dunwich est décrit comme lugubre et sombre, des mystères planent au dessus de cet endroit reculé. En bref, une ambiance fascinante renforcée par toutes ces descriptions, rien que pour ça, la lecture vaut le détour, si si ! Sans compter que pour les plumes en devenir, ou les plumes tout court au final, lire certains extraits de
Lovecraft est une source d'inspiration.
Rapide, se laisse lire facilement, en particulier pour les lecteurs qui ne sont pas encore familiers avec l'univers riche et fourni de
Lovecraft, certaines notions nous sont introduites :
le Necronomicon, ouvrage fictif au coeur du Mythe de Cthulhu, mais aussi Yog-Sothoth, la créature fantastique majeure des oeuvres de l'auteur. Bref,
L'horreur de Dunwich introduit pas mal de concepts que l'on va retrouver plus tard. A noter quand même que c'est la seule fois où l'on retrouve Dunwich dans tout cet univers, hein !
Bon, puisque c'est une nouvelle, je vous le dis d'emblée : peu de profondeur accordée aux personnages, on n'en a pas vraiment le temps. le livre intrigue fortement, et surtout, il invite à se lancer dans les autres textes de
Lovecraft. Vous avez bien envie de découvrir l'affreuse créature, non ?
Là où j'émettrai quelques réserves, c'est malheureusement sur le langage des habitants de Dunwich, un langage un peu paysan et haché qui a, pour ma part, rendu la lecture un peu plus dure. Avec toutes ces apostrophes, la traduction a sans doute fait ce qu'elle a pu, mais en ce qui me concerne, j'ai parfois eu du mal à m'accrocher sur ces paysages. Dur quand il s'agit de dialogue, et qu'il faut rester attentif ! Outre ceci, je vous parlerai bien de quelques répétitions de mots, quelques répétitions tout court, mais c'est les seuls points faibles qui me sautent à l'oeil, et je parle de points faibles, mais dans sa globalité, la lecture n'a pas été désagréable, je vais bien vous le dire, eheh !
A lire au moins une fois, c'est un format court, ça introduit bien à l'univers de la plume célèbre et ses créations.
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