L'Élue

Ce roman est la suite de "Le Passeur" en théorie. Bon alors, une suite qui n'en est pas une. En tout cas, le livre finit ça ne saute toujours pas aux yeux.
Mais comme pour "Le Passeur", Lois Lowry nous dresse le portrait d'une société au fonctionnement bien particulier, très éloigné du nôtre, avec des codes et des rituels bien à elle.
Kira, Thomas et surtout Matt sont des personnages attachant. Leurs portraits sont assez vivants et touchants.
Mais il faut avouer que le niveau de ce roman est, pour moi, au-dessous de l'énorme coup de coeur que fût et est encore "Le Passeur". Les émotions sont nettement moins fortes à la lecture. Les personnages m'ont touché, mais pas autant. le monde est bien dessiné, mais moins vivant.
Bref, un bon livre, mais pas extraordinaire.

Je m'attendais, en commençant ce deuxième tome, à trouver la suite immédiate du premier. Et bien, non, pas du tout. On découvre ici d'autres personnages évoluant dans un tout autre environnement. On se doute bien que les différentes histoires vont se rejoindre, d'autant que la quadrilogie s'appelle "le quatuor" ... Bref, on a envie de connaître la suite !

Loïs Lowry a une plume confortable que j'ai retrouvée comme une vieille amie. En quelques mots à peine, elle vous entraîne dans un monde qui pousse à s'interroger. Elle sait également y insuffler de la beauté, de l'émotion et donner la vie à des personnages variés, tout ça en à peine 200 pages. Kira et Matt, en particulier, m'ont fait forte impression. Quant à leur histoire, elle est aussi bien construite que frustrante. Là où le premier opus s'arrêtait à la fin d'un volet, à l'orée d'un nouveau chapitre pour les personnages, celui-ci demande la fin de cette première aventure.
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Après avoir lu le Passeur, je voulais connaître la suite. Donc, j'ai commencé l'Élue et en réalité je n'ai eu qu'un seul regret, que le livre soit pour enfant ! En effet, à l'heure actuelle, la plupart des romans auraient commencé la majeur partie du roman lorsqu'il se finit.

Mais reprenons du début.

Kira vit dans un petit village, mais sa mère vient de mourir. La jeune fille a une jambe tordue depuis la naissance et elle a été sauvée par sa mère alors que les villageois voulaient la laisser mourir. Mais sans la protection de sa mère, les ennuis recommencent. Heureusement, elle a un don, si elle ne peut marcher normalement, elle a des doigts en or et un don qui lui permet de réaliser de magnifiques broderies.

Ce court roman n'a aucun rapport avec le précédent, et on ne sait pas encore comment les deux histoires vont se rejoindre. Kira est une jeune fille courageuse, accompagnée de Matt, un petit gamin des rues. L'univers est à peine esquissé, mais cela suffit pour nous y faire entrer. J'ai beaucoup aimé le fait que les enfants gagnent une syllabe à leur nom à chaque âge de leur vie (petite enfance, puberté, âge adulte et vieillesse). Dans ce tome comme le précédent on retrouve un société assez stricte, mais aussi le sujet de la transmission de mémoire.

J'ai vraiment adoré ce tome poétique, même si je suis restée sur ma faim, heureusement que j'avais la suite sous la main !
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Kira vit dans une communauté où il n'y a pas la place pour les faibles.
Mais malgré son handicap (une jambe tordue), elle a don : celui pour la broderie.
A la mort de sa mère, elle est recueillie par les membres du Conseil, avec la mission délicate de restaurer la Robe du Chanteur. Celle portée une fois par un an pour le grand rassemblement, et sur laquelle est brodée toute l'histoire de l'humanité.
Et sur laquelle il lui faudra broder l'avenir.
Après avoir été émerveillée par le passeur, et enchantée par Passeuse de rêves, j'ai emprunté ce livre par hasard à ma médiathèque.
Comme dans le passeur (ce livre est censé être une suite), Lois Lowry nous refait le coup de la société post-catastrophe. Mais ici, la société est primaire, barbare, violente, presque revenue à l'âge de pierre ou au moyen âge.
Et la jeune Kira tente d'y survivre, et de faire sa place.
Ce livre se lit vite et bien, mais ne m'a ni touchée ni émerveillée. Je n'y ai pas retrouvé la force du Passeur, ni la poésie de Passeuse de rêves.
Au final, j'ai trouvé ce livre assez ennuyeux, il ne s'y passe pas grand-chose. Normalement le manque d'action ne me gêne pas, mais ici le livre manque cruellement de réflexion sur la société, l'avenir, thèmes si forts dans le passeur.
La fin arrive un peu trop vite, et elle ne résout rien, nous frustrant un peu.

Il s'agit ici du tome 2 du Passeur. Bon ça ne se voit pas, il paraît indépendant (la preuve ma soeur l'a lu sans savoir qu'il s'agissait d'une suite), mais il me semble que tout doit se recouper au bout d'un moment. D'autant plus que quand on le sait, on a une référence au passeur à un moment.
Cette histoire va se centrer sur celle de Kira. Elle vit dans un village un peu barbare, où on se débarrasse de ceux que l'ont considère inutile pour la société. On aurait dû se débarrasser de Kira d'ailleurs, car elle a une jambe handicapée, mais sa mère a réussi à la sauver. Sauf que depuis la mort de sa mère, les gens sont hostiles envers Kira, elle est considérée uniquement comme un poids. le Conseil des Seigneurs va la sauver en quelques sortes, en lui donnant la tâche de restaurer la Robe du Chanteur, grâce à ses incroyables talents.

Elle va alors faire la rencontre de Thomas, qui, lui, doit restaurer le bâton du Chanteur. Ils vont se lier d'amitié. Et avec Matt, un des garçons pauvres du village, toujours joyeux, ils vont former une belle équipe.

Mais les choses ne sont pas si simples. le village semble cacher des secrets et petit à petit, Kira va comprendre qu'elle n'est pas aussi libre qu'elle le pense.

On sent, comme pour le Passeur, que l'auteure construit un monde (ici plutôt cruel) avec un village entouré de bêtes dangereuses (d'ailleurs ça m'a rappelé le film « The Village »), un monde qu'elle déconstruit au fur à mesure de son histoire, quand tout doucement on comprends que les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent.
Si le Passeur permet une évolution du monde, ici c'est plutôt Kira qui subit cette évolution, et non son monde.

J'ai aimé les personnages, surtout celui de Matt, qui est adorable. Kira est un peu naïve, mais au fur à mesure de l'histoire elle ouvre les yeux. Thomas est plutôt adorable et il aide Kira. Bien sûr je me suis méfiée du Conseil des Seigneurs, parce que ça avait l'ait trop beau pour être vrai. Et puis ça ressemblait pas mal à de l'exploitation d'enfants quand même. Mais bon dans un monde où les Minots sont juste bons à être parqués et où règne la jalousie et la haine, ils paraissent presque gentils, je comprends donc la naïveté de Kira.

C'était une super lecture, et j'ai vite commandé le troisième tome pour pouvoir m'y plonger.
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Je ne pouvais pas rester bien longtemps terrer chez moi sous la couette à rêvasser alors que L'élue me tendait les bras, à même pas cinq minutes de chez moi. Et quand je suis enfin sortie, j'ai fait des petits bonds en voyant qu'il était toujours là, comme s'il m'attendait. Ni une ni deux, je suis repartie avec et l'ai commencé sur le chemin du retour...

Kira est une survivante. Alors qu'elle était jugée inapte à vivre à cause d'une jambe morte, sa mère s'est battue pour qu'on la laisse vivre. Une dizaine d'années plus tard, la mère de Kira décède des suites d'une maladie. La jeune fille se retrouve seule. Contre toute attente, elle est cette fois sauvée par les Seigneurs, qui lui donneront pour tâche de restaurer la Robe du chanteur. Une toile plus qu'une robe, à dire vrai, qui contient L Histoire. Kira a un don pour la broderie, ça tome bien. Accueillie au palais, elle fera connaissance avec Thomas, qui possède lui aussi le don...

Autant le dire d'entrée : oui, j'ai été déçue. Je m'attendais à une suite au Passeur, une vraie suite, je voulais retrouver Jonas et le bébé, je pensais les suivre au-delà de cette dernière ligne que nous avait laissée Lois Lowry. Alors quand j'ai été face à Kira, je me suis dit "Okay, les retrouvailles seront pour plus tard". Mais les 217 pages du roman sont passées et à aucun moment je n'ai croisé Jonas. J'ai le sentiment de m'être fait avoir. Un tome 2 qui s'ouvre et se finit comme s'il était un one-shot à la fin ouverte. C'est comme s'il me narguait davantage une fois refermé. Et pourtant, j'ai beaucoup aimé.
J'ai apprécié l'univers dans lequel nous replonge Lois Lowry, ces nouveaux personnages qu'elle nous fait découvrir dans leur quête d'identité et de vérité. Aussi, je ne garderai pas de ma lecture seulement la déception que j'ai ressentie, mais surtout - encore une fois - le message qui nous est transmis.
Le monde de Kira est très intéressant, un endroit où on ne laisse aucune chance au plus faible, ce qui m'a fait faire le lien avec le Passeur. Mais c'était tout. Dans L'élue, la couleur existe, le langage est beaucoup moins contrôlé, les émotions sont libres. Et l'homme n'en apparaît que plus cruel encore.
[Instant relecture et excuse : je peine à faire quelque chose d'ordonné... Tant pis.]
Je trouve cette pointe de déception idiote, et encore plus idiot de ne pas réussir à la contenir alors que j'ai juste adoré le roman en lui-même, pour ce qu'il est.
J'avais déjà remarqué la plume de Lois Lowry avec le Passeur, mais je lui ai trouvé ici quelque chose d'encore plus fort. Kira reste un personnage assez jeune, qui pose un regard naïf et innocent sur les choses et les gens qui l'entourent. Pourtant, on est totalement captivé par ce qui lui arrive, fasciné par ses prises de conscience. Elle fait son âge, ni plus ni moins, et cela m'a beaucoup touchée. Lois Lowry fonctionne une nouvelle fois avec une écriture fluide et simple, un personnage qui n'évolue pas trop vite, mais seulement au fur et à mesure qu'il découvre et apprend.
Ce qui m'étonne encore, c'est d'être tombée dans le panneau dès le départ, si facilement. En entrant dans le roman, je ne voyais pas ce qu'il y avait de mal dans la communauté de Kira. Si on excepte que les moins forts ne survivent pas, of course. En dehors de ça, je ne voyais pas la faille dans le système. Je l'ai découverte petit à petit avec Kira, alors qu'elle posait de plus en plus de questions et ouvrait davantage les yeux. En fait, les indices étaient partout. Mais j'étais tellement bien avec Kira que je n'y ai pas prêté attention.
Et, forcément, je me suis grave attachée aux personnages principaux, Kira, Thomas et Matt. Quoi que Thomas soit un peu à l'écart, et Matt difficile à cerner par moments. Mais j'ai adoré le trio improbable et inattendu qu'ils ont formé, chacun amenant sa petite touche qui fait avancer l'histoire. Parce que Kira a le coeur sur la main, parce que Thomas a eu les premiers doutes, parce que Matt avait cette insouciance... Il y a aussi ces personnages qu'on ne fait que croiser, mais qu'on retient ; Annabella et Christopher.
L'histoire en elle-même reprend la recette du Passeur : le savoir détenu dans une seule personne. Sauf qu'ici, il se traduit par un don, et peut posséder plusieurs formes. C'est une personne comme vous jusqu'à ce que les seigneurs la repèrent et qu'elle n'entre à leur service. Alors sa vie change. Toute sa vie... Et même si ça semblait répétitif, ce schéma ne m'a en rien gênée pendant ma lecture. Je me suis juste laissée aspirer, pour mon plus grand plaisir.
Maintenant, je me demande juste ce que me réservera le troisième tome... Un croisement des personnages ? encore une nouvelle histoire ? encore de nouvelles rencontres ? Je ne sais pas encore, mais je verrais ça très prochainement !
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Quand on a une jambe torse et qu'on est seule au monde, il n'est pas facile de trouver son chemin. Orpheline depuis peu, Kira va devoir supporter la méchanceté de ceux qui l'entourent. Tous ? Non, heureusement ! Mais les gentils ne seront peut être pas ceux que l'on croit...
Entre conte philosophique et aventure, un livre qui se dévore...

L'Élue, publié ici chez Folio Junior, n'est pas tant une suite directe du Passeur, l'histoire se passe plutôt dans le même univers et peut se lire de manière indépendante. Aux côtés d'une autre enfant, Kira, nous découvrons une autre société, plus primitive et particulièrement dure avec les personnes handicapées : dotée d'un problème à la jambe, Kira aurait été condamnée à mort si elle n'avait pas eu un talent exceptionnel pour la broderie. Comme Jonas, on va lui donner des responsabilités qui vont lui ouvrir les yeux sur la façon dont tourne son monde. le roman est court et plaisant, mais il ne m'a pas autant plu que le Passeur.

Il faudrait que je lise la suite, le Messager, dont le lien avec les précédents tomes serait plus évident, de ce que j'ai compris. Par contre, l'adaptation cinématographique du Passeur ne me tente pas du tout. ^^'

J'avais lu "L'Élue" il y a bien longtemps, sans savoir qu'il s'agissait de la suite du Passeur de Loïs Lowry ! Ce tome peut se lire indépendamment car nous suivons un autre personnage et un autre univers.

Ayant eu la chance de recevoir l'intégrale en anglais du "Quartet The Giver", j'ai donc relu ce tome.

Nous suivons donc Kira, qui vit dans une sorte de société moyenâgeuse. Sa mère vient de mourir, et son avenir est bien incertain. Mais ses talents de brodeuse sont exceptionnels, elle a un don !

J'ai beaucoup aimé ce tome, même si pour moi, il reste un peu trop de questions en suspens. Questions qui ne trouveront pas de réponses même à la fin de la tétralogie : Pourquoi Jamison n'est il pas inquiété ? Il a quand même tenté de tuer le père de Kira, il a et il a probablement tué Annabella de peur qu'elle révèle que la forêt est "sûre". Pourquoi le Chanteur est-il enchainé ? Que devient la petite fille qui prendra la suite du chanteur ?

J'ai aimé l'idée des prénoms qui évoluent en fonction de l'âge. Kira est une 2 syllabes...les 4 syllabes sont les plus âgés, il n'y en a pas beaucoup.

Le personnage de Matt est très attachant aussi.

C'est un beau récit sur l'amitié, sur les dons créatifs, mais c'est aussi un récit effrayant car cette société n'est pas attentive, ni accueillante. C'est chacun pour soi et les personnes qui ne sont pas en bonne santé n'ont aucune chance...