Ha... toujours sympa de retrouver "les vieux dégantés". Les échos avec les luttes actuelles sont toujours là pour le plus grand plaisir. Mention spéciale au message autour de la stupidité du remembrement agricole ! Par contre j'ai trouvé ce tome moins drôle que les précédents. Plus qu'à lire la suite.
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Toujours aussi chouette cette BD de vieux anarcho-syndicalistes. Qualité du dessin et humour font passer un excellent moment.
Comme je le signalais pour le tome 5, la volonté des auteurs de nous apprendre quelque chose sur la triste réalité de ce pauvre monde se poursuit dans ce tome 6. Ici, il s'agit du désastre environnemental que la création d'une gigantesque mine d'or en Guyane entrainerait. le projet a existé et a heureusement été abandonné (à peu près quand la BD a été faite).
J'en profite (rien à voir, vous pouvez arrêter de lire…) pour faire un lien avec le tome 5. Cette île Nauru, où l'Australie parque des migrants dans des conditions épouvantables a été prospère en son temps. On y exploitait du phosphate. Il n'y en a plus et l'intérieur de l'île, qui est dorénavant polluée par les mines et tous les produits (cyanure, mercure, etc) que déversent dans le sol cette industrie destructrice, n'est plus habitable ni cultivable. Pour les migrants, ça ira quand même…
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Un gros coup de coeur pour cette série!
BD que j'ai découverte tout à fait par hasard... grâce à la bande-annonce du film.
Une BD sur le troisième, ou quatrième âge... quelle drôle d'idée!
Ce n'est pas commun pour une série BD alors forcément, on ne sait pas trop à quoi s'attendre, si ça va nous plaire.
Au final, tout est parfait!
Le coup de crayon, les personnages attachants, des dialogues savoureux, ciselés (on pense à Audiard) avec des expressions d'un autre temps.
Nos trois petits vieux sont très loin de l'idée générale véhiculée sur la vieillesse et c'est tant mieux.
Heureusement, Sophie est là pour (tenter de) dompter nos trois rebelles.
Une série toujours enthousiasmante, bourrée d'humour et surtout la dimension humaine et sociale avec toujours une morale à chaque épisode.
Ici, l'importance du combat écologique est mis en avant.
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Cet opus m'a complètement ravi dans sa vision urbaine initiale, toujours aussi iconoclaste et cynique. Il s'aventure ensuite dans une critique, bienvenue, de l'exploitation du sol par l'homme, mais, je trouve, se perd dans une fable écologique un peu manichéenne empruntée de bons sentiments.
J'aurais aimé trouvé un ton au-delà d'une bienveillance de norme, une radicalisation poussant l'anarchie plus loin, une vision philosophique plus intime et sincère. Les personnages me semblent parfaits pour ça, à la fois dans leur posture et leur ton.
Pour autant, j'ai évidemment pris du plaisir à les retrouver, c'est seulement que j'ai cherché l'espoir d'un complément d'acide que je n'ai pas trouvé. Je continuerai à m'abreuver de leurs aventures, non pas par espoir, mais par plaisir tout simplement.
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Les vieillards continuent leur lutte pour une société meilleure. "ni yeux ni maître" organise d'abord une action antipolice. Bilan « vingt sept flics se sont viandés la gueule dans Paris ». Ensuite Pierrot et Antoine s'envolent pour la Guyane pour rejoindre Mimile et Errol. Leurs aventures toujours cocasses seront l'occasion de dénoncer les méfaits écologiques de l'exploitation de mines d'or dans cette région. Les compères donneront une représentation théâtrale illustrant la rencontre de colonisateurs européens et d'un roi local en 1806. le roi refusa de se laisser pervertir par l'argent dont il ne voyait pas l'utilité dans les échanges, une dénonciation de « la soif de l'or ».
C'est une leçon d'économie en bande dessinée.
Le dessin est toujours très coloré, dans chaque vignette il y a abondance de détails pour les décors.
Très bonne impression.
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Et de six avec un engouement toujours toujours aussi présent. Comme le dernier Lucky Luke on parle écologie, déforestation, climat vu par nos irréductibles vieux fournaux transportés en Guyane. Bien entendu pour rester dans le ton de la série, les auteurs vont mélanger humour et sérieux. le curieux étant représenté ici par une prise de conscience de l'état de notre planète.
Actuellement, au niveau morbide nous sommes servis, même si l'es USA viennent de se débarrasser de celui qui est l'un des moins concernés des problèmes d'épidémie et de réchauffement climatique.
Mais laissons-nous gagner par la bonne humeur, nous le méritons amplement.
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J'ai toujours autant de plaisir à retrouver mes trois héros 'Des vieux fourneaux".
En effet, on garde le même ton irrévérencieux, cette petite insolence finement placée qu'on ne peut légitimement admettre que des protagonistes, et la dénonciation fort à propose des dérives capitalistiques ou écologiques de notre époque.
Le scénario n'est pas le plus élaboré, mais cette bande dessinée remplit parfaitement bien sa mission, à savoir nous distraire en nous rappelant quelques principes sur lesquels nous ne devrions jamais déroger.
Bref, j'ai adoré retrouvé les personnages, toujours aussi bien dessiné, les touches humoristiques disséminés ici et là, l'histoire bien raconté, et confirme ainsi que ce nouvel opus s'inscrit dans la lignée des précédents pour tous les amateurs du genre.
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On retrouve avec joie Antoine Émile et Pierrot dans cette nouvelle aventure.
Notre râleur national Pierrot et Antoine rejoignent sur son invitation Mimile en Guyane pour un voyage au coeur de la jungle et du pays de l'or jaune.
Une BD toujours aussi sympa à lire, avec ses petits messages passés à peine subtilement (ici sur l'exploitation des mines d'or en Guyane) mais c'est ça qui marche et qui donne envie de lire la suite, d'autant que l'humour et les punchlines de nos 3 compères sont toujours au rendez-vous, et heureusement !!
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