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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Ce livre part d'une idée simple : raconter l'histoire des croisades telles qu'elles ont été vues, vécues et relatées dans l'autre camp, c'est-à-dire du côté arabe. Son contenu repose, à peu près exclusivement, sur les témoignages des historiens et chroniqueurs arabes de l'époque. Ces derniers ne parlent pas de croisades, mais de guerres ou d'invasions franques. » p.5 avant-propos


Qu'est que L Histoire si ce n'est un jeu d'écriture en partie double mais dont contrairement à la comptabilité l'actif et le passif sont tenus séparément par des personnes différentes en des lieux éloignés ? Dès lors très rapidement bien difficilement réconciliables. A jamais ?


C'est pourquoi il y a longtemps que je voulais lire celui-ci confiant en Amin Maalouf dont j'aime par ailleurs l'écriture. Nullement déçu et je salue le très beau travail de cet érudit, son grand attachement aux faits et sa fermeté vis-à-vis des faiblesses des siens, j'en oublierai malheureusement vite les détails aussi intéressants soient-ils. Il m'apparaît une fois de plus que L Histoire des hommes n'est que la confrontation d'egos surdimensionnés liés au désir d'accroissement d'intérêts particuliers au détriment du bien de tous et ce quelques soient les camps et les époques. Chacun sublimant ses hauts faits et masquant ses bassesses, ainsi s'écrit L Histoire s'attachant à magnifier les puissants, oubliant la détresse des peuples.


De cet épisode je retiendrai que toute la région entre Constantinople et le Caire en passant par Jérusalem bien évidemment, mais aussi Bagdad, Beyrouth, Damas, Tripoli, Antioche et plus à l'intérieur des terres Ankara, Mossoul était déjà bien régulièrement à feu et à sang avant l'arrivée de la première croisade constituée d'une troupe déguenillée d'égarés plus ou moins abrutis suivant un illuminé. Il n'aura pas fallu longtemps pour que les choses s'enveniment encore avec l'arrivée de soldats et cavaliers francs. Par d'autres lectures je savais déjà que ces expéditions avaient un premier but : celui d'écarter du pouvoir dans leur propre contrée les vassaux les plus gênants.


Eh bien de l'autre côté j'ai découvert sans grande surprise les mêmes abjections, tout n'était que jeux de pouvoirs, alliances temporaires, traîtrises et retournement à des fins d'intérêt personnel. Pour illustration je retiendrai cette bataille où une armée composée de Francs catholiques, de chrétiens orthodoxes et de musulmans se battit contre une autre armée composée d'autres Francs catholiques, d'autres chrétiens orthodoxes et d'autres musulmans. Ah ! Ah ! Elle est bien bonne et bien exemplative. Moi je me force à retenir de l'Histoire ce qu'elle voudrait passer sous silence. Saladin qui mit à sec les caisses de l'état par son inconséquence dispendieuse. Tout comme Louis XIV à une autre époque. Et pourtant tous deux admirés jusqu'à l'idolâtrie. Mais le petit peuple contemporain pendant tout cela ?


Non seulement L Histoire est un jeu d'écriture mais elle est plus que tout un jeu de dupes : que de morts pour la gloire de si peu ! Il existe en finance et en comptabilité un mot que je voudrais voir prendre sa place dans L Histoire : le « write-off » qui consiste à l'annulation d'une dette ou d'une créance douteuse pour permettre d'aller de l'avant. Que ce concept n'est-il étendu ? Je ne parle même pas de pardon ou de miséricorde juste de l'intérêt des parties en realpolitik et pragmatisme. Oui il m'arrive de rêver en début d'année. Comme tout Européen né après guerre, j'ai une vision fallacieuse de l'Histoire croyant la paix la norme et la guerre l'exception. Ce livre nous rappelle le contraire et nous n'avons du reste qu'à ouvrir nos yeux et nos oreilles.


Face à tous ces tumultes que peuvent trois petites chansons en cadeau pour mes voeux de 2020 ?

https://www.youtube.com/watch?v=VtosoG-Dx1w
https://www.youtube.com/watch?v=m-xRgP3kKlo&list=RD4¤££¤24De Francs31¤££¤&index=4
https://www.youtube.com/watch?v=eJwSZIajEvI
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Comme toujours dans les livres historiques d'Amin Maalouf, cet ouvrage est très bien documenté, relaté et écrit.
D'ailleurs, l'originalité de celui-ci tient surtout au fait que cet évènement majeur pour la compréhension du monde moderne est situé du point de vue des Arabes, c'est-à-dire à l'opposé de celui que nous connaissons mais aussi au fait que les sources (en particulier celles de chroniqueurs de l'époque, ignorés jusqu'à présent) ne sont citées et expliquées qu'à la fin.
Des deux côtés, donc il n'y eu aucune pitié entre assaillants et assaillis. Les croisades sont faites aussi de luttes entre frères, entre tribus, entre clans.
Cependant, cette époque a connu aussi d'assez longues périodes d'alliances, de paix et d'harmonie grâce à l'action de souverains éclairés qui ont laissé des traces dans L Histoire (cf. Aladin), tout autant que les sultans sanguinolents.
Le grand mérite de cet ouvrage est évidemment de présenter un autre point de vue sur les croisades. Dans sa conclusion, l'auteur esquisse un bref parallèle avec la période actuelle dans cette partie du monde, remplie également de bruit, de sang et de fureur.
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Je ne me suis jamais vraiment intéressée à l'histoire des Croisades, mais je suis toujours curieuse de découvrir ce qui se cache derrière certaines versions de l'Histoire (occidentales ou autres). À chaque fois que je découvre une facette de l'histoire qui a été estropiée je me sens toujours révoltée, surtout quand j'ai été assez naïve pour y croire.

Amin Maalouf présente dans ce livre le point de vue de l'autre camp, celui des Arabes. Il a compacté deux cent ans d'histoire en moins de 300 pages, c'est très dense.

À travers l'Histoire, bien des peuples ont commis des atrocités au nom de leur religion. Les croisés ne font pas exception et n'ont pas volé leur nom de « barbares ». Ils sont arrivés et ont massacré tout le monde : soldats, hommes, femmes et enfants. Ils ont piégé des Juifs dans des synagogues pour y mettre le feu et se sont adonnés au cannibalisme.

«Les récits concernant les actes de cannibalisme par les armées franques à Maara en 1098 sont nombreux – et concordants – dans les chroniques franques de l'époque. Jusqu'au XIXe siècle, on les trouve encore détaillés chez les historiens européens. (…) Au XXe siècle, en revanche, ces récits sont généralement occultés. »

Et tout le cela dans quel but ? « Délivrer Jérusalem et les routes qui y mènent, alors occupées par les Turcs seldjoukides, et de rendre ainsi disponible la Terre sainte pour les pèlerinages ? » Mais pas que...

Maalouf raconte les événements les plus marquants. Il présente aussi quelques personnages dignes d'attention comme Yaghi Siyan, Hassan (et ses Assassins), Zinki (ou Zengi), Noureddin (ou Nur ad-Din) ou encore Saladin. J'ai prévu quelques lectures supplémentaires pour aller plus loin (dont le roman de Vladimir Bartol et un documentaire sur Saladin).

Je pense que pour bien comprendre l'Histoire, il est indispensable de « changer de camp » pour remettre les choses en perspective et se faire sa propre opinion. En outre, il est impossible de résoudre les conflits et de parvenir à la paix sans se mettre à la place des autres.



Challenge livre historique 2021
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Comme le titre l'indique, Amin Maalouf nous raconte l'histoire des croisades à travers les récits des princes et historiens arabes de l'époque.

Le premier contact avec les croisés les rend plutôt perplexe : alors qu'on leur annonce une puissante et nombreuse armée en route, ils font plutôt face aux civils qui ont répondu à l'appel de Pierre l'Ermite : trente mille personnes en guenilles, des femmes, des enfants, des vieillards, totalement désorganisés, qui sont obligés de piller toutes les villes qu'ils rencontrent sur leur chemin pour se nourir. L'empereur byzantin lui-même les débarque rapidement de l'autre côté du Bosphore pour mettre fin à tous les incidents qu'ils provoquent sur leur passage. Ces croisés inexpérimentés se font rapidement écraser par l'armée du sultan local, qui pense en avoir définitivement finis avec les francs.

Mais une véritable armée de lourds chevaliers arrive quelque temps plus tard, qui elle, dévaste tout sur son passage. La faute en revient principalement aux sultans arabes, incapables de faire cause commune, et voyant souvent la conquête francque comme un moindre mal par rapport à un prestige trop important de leurs voisins : les trahisons, promesses non tenues, défections à la veille du combat sont nombreuses. Pour ne rien arranger, des luttes pour le pouvoir se déclenchent dès qu'un sultan meure. Après la chute de Jérusalem, les alliances changent : beaucoup de croisés estiment leur mission terminée et repartent en Europe. Les rois francs des petits états créés doivent lutter pour le conserver. Les alliances n'ont plus beaucoup de liens avec la religion : des francs et des sultans s'allient contre d'autres associations de francs et de sultans. Même quand les arabes arriveront enfin à un semblant d'union, ça ne sera que pour affronter la nouvelle menace mongole qui arrive à l'ouest.

Drôle d'histoire de cette région du monde qui possèdait la culture la plus riche à l'époque, et qui a été incapable de vaincre ses querelles intestines pour la conserver. Les exemples les plus frappants sont la justice (les arabes ont des tribunaux, les francs utilisent encore les ordalies, les "jugements de Dieu") et la médecine (les arabes soignent avec des plantes, les francs incisent le front en forme de croix pour en faire sortir les démons). On est également frappé par la barbarie des seigneurs francs qui n'hésitent pas à massacrer la population des villes qu'ils prennent quand on la compare avec la magnanimité de Saladin.
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Conté comme un roman d'aventures, voici le récit du côté des Arabes, de l'invasion des Croisés. Au début, incapables de résister militairement, des chefs émergent, qui seront fédérateurs et victorieux. Plusieurs tribus se succèdent (avec force d'assassinats et trahisons) créant une dynamique de reconquête de leurs terres spoliées. Et les "Franj" repartirent, non sans avoir appris beaucoup des Orientaux.
Et c'est là que le bât blesse, conclue Maalouf. Si les guerriers blonds repartir avec des connaissances nouvelles futur essor de l'Europe, les guerriers en turban restèrent hermétiques. Alors qu'il y avait à apprendre (tous les Croisés ne furent pas de barbares massacreurs.) Et c'est peut-être cela qui a fait décliner doucement cette partie de la Méditerranée, qui n'a pas encore tout à fait digéré cet affront (Et Bush en remet une couche à partir de 2001...). L'âge d'or c'est terni, pour le moment.
S'il manque peut-être une biographie succincte des principaux chefs de chaque camp, cet essai est très accessible, documenté, fouillé, presque romanesque. le lecteur n'est pas enseveli sous des tonnes d'informations, de faits (les détails des querelles de palais, des complots nous sont épargnés), les événements se succèdent avec fluidité.
Maalouf a un réel talent d'écriture quelque soit le genre auquel il se frotte. Il sait faire venir les images, capturé le lecteur. Encore et toujours un auteur à lire.
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Ce livre, lu il y a de ça un certain temps, fut une véritable claque ! Pourtant, j'avais déjà acquis quelques bases solides en la personne d'une connaissance, un musulman, croyant, pratiquant et connaissant plus sur le catholicisme que moi. A l'opposé, moi, catholique non pratiquante et pas très croyante.

Il m'avait déjà parlé de la mauvaise images que nous avions, nous, les occidentaux, sur les Croisades. A nous entendre, nous étions les libérateurs, les meilleurs, les plus catho, les plus... les plus barbares, oui !

Dire que nous traitions les autres de barbares !

Et bien, malgré ses petits cours d'histoire, je fus tout de même abasourdie par ce roman.

Il est à lire pour avoir le bon éclairage sur cette période et que l'on s'est bien gardé de nous expliquer à l'école !
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Le livre décrit les développements au Moyen-Orient de la première invasion chrétienne en 1096 jusqu'à la fin de l'époque des croisades deux siècles plus tard. L'auteur a utilisé des sources arabes historiques pour raconter comment « les Arabes ont vu les croisades ». L'époque de croisades au Moyen-Orient était une époque chaotique. Avant l'invasion des croisés, la région connaissait déjà beaucoup des conflits, des batailles et des révoltes. L'arrivée des Occidentaux n'a pas aidé à améliorer la situation locale.

Le livre comprend une longue série de batailles, de sièges et de meurtres. C'est une boucherie après l'autre et une suite impressionnante de trahisons et de meurtres des tout-puissants. Cependant, les grandes lignes de l'histoire et la vue générale de cette région et de cette époque, elles manquent un peu. L'auteur présente un grand nombre d'événements successifs, des batailles, des sièges et des meurtres. Malheureusement, on ne trouve pas des autres informations, par exemple sur l'économie ou sur des habitants locaux. le livre ne traite pas la question si les suites de l'invasion des croisés étaient complètement négatives pour la population locale. Peut-être on a établi quand même des nouveaux commerces ? Quelles étaient les autres conséquences des croisades, outre les barbaries, pour la population indigène ?


Évidemment, les croisés ont agi cruellement pendant des sièges et des batailles. Ils ont mis à mort n'importe qui ; des combattants musulmans, mais aussi des civils musulmans et chrétiens. Ils ont détruit des villes et des villages et ils ont mis à sac des régions entières. Cependant, les croisés ont occupé un territoire pendant presque deux siècles. On ne trouve pas beaucoup d'information dans le livre sur les interactions durant les temps un peu plus paisibles. Quels étaient les développements pendant les temps sans grandes batailles et conflits armés ? Les croisés, n'ont-ils rien contribué à l'économie locale ou à la population indigène ?

Le livre présente quand même des choses marquantes. Par exemple, la façon opportuniste des tout-puissants musulmans de régler leurs conflits réciproques et d'éliminer leurs ennemis locaux par collaborer avec des croisés chrétiens.
Quelques fois, par exemple pendant les conflits entre les sunnites et les chiites, la menace des chrétiens a été considérée moins dangereuse que celle d'un tout-puissant musulman d'une autre faction ! On trouve aussi des exemples d'alliances temporaires entre des chrétiens et des musulmans pour combattre des autres coalitions de chrétiens et musulmans... Il y avait aussi une population indigène chrétienne, comme les Arméniens, qui n'a pas souhaité la bienvenue aux croisés. Selon le livre, ils avaient demandé de l'aide aux musulmans pour se protéger mieux contre leurs coreligionnaires européens.

C'est aussi intéressant d'apprendre comment les générations ultérieures de tout-puissants chrétiens ont adopté les façons locales pour faire la politique. Les générations ultérieures consistaient en enfants de la noblesse chrétienne qui étaient nées au Moyen-Orient et qui n'avaient jamais visité l'Europe de leurs pères. Ils se pliaient facilement aux circonstances locales et faisaient la politique comme les indigènes, les vizirs et les sultans.

« Les Croisades vues par les Arab » est un vaste livre historique à lire absolument pour toutes les intéressées au Moyen-Âge européen.
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Les Croisades, oui bien sûr nous en connaissons l'histoire et les raisons : délivrer la Terre Sainte de l'occupation arabe.
Enfin ça ce sont les Croisades vues du côté occidental.
Mais de l'autre côté, du côté des Arabes ?
Eh bien Amin Maalouf nous le raconte dans ce livre passionnant et très bien documenté.
Il s'appuie sur les textes laissés par les historiens arabes de l'époque.
Et voilà que l'histoire prend une toute autre face.
Les Franjs ainsi que les Arabes nommaient ce qu'il faut bien appeler des troupes d'invasion venant de toute l'Europe de la chrétienté médiévale, ont pendant 2 siècles dévasté une grande partie du Moyen-Orient.
Mais il faut reconnaitre, et sur ce point l'auteur ne leur fait aucune concession, que les princes arabes les ont bien aidé soit directement soit indirectement, et si ils avaient réussi à s'entendre ils auraient rejeté ces envahisseurs à la mer aussitôt le pied posé au sol.
Oui mais dans bien des cas, ces petits princes qui souvent ne régnaient que sur une cité et qui étaient en conflit permanent avec leurs voisins qui étaient même parfois leur propre frère, ont préféré s'unir aux Franjs pour battre leurs voisins et rivaux plutôt que s'allier avec ces derniers contre les Croisés.
Des batailles d'une violence terrible, et lorsqu'un village ou une ville tombait aux mains des uns ou des autres, les populations sans distinction de sexe, d'âge ou de religion étaient systématiquement massacrées ou vendues comme esclaves dans les harems pour les plus jolies jeunes filles.
Une période qui a duré pendant 200 ans avant que les Franjs ne soient définitivement chassés.
200 ans de violence aveugle et sans retenue, avec des descriptions de scènes à la limite du soutenable, allant même jusqu'au cannibalisme.
Violence qui bien des siècles plus tard n'a malheureusement toujours pas quitté les hommes.
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La barbarie franque contre le pacifisme arabe. L'encerclement des Arabes, d'autre part, à cause des guerres menées par les Turcs et par les Mongoles. La décadence du monde musulman, due à son recroquevillement, comme conséquence de cet encerclement. La grandeur de Saladin contre la petitesse sanguinaire et "fondamentaliste" des Francs. Une cassure entre deux mondes qui ne saura plus jamais se cicatriser...
Voici ce qu'il y a de plus inattendu dans cet ouvrage, que l'abondance de sources documentaires jusque-là inconnues aux profanes rend parfois ardu, en tout cas beaucoup moins accessible que tous les autres romans de Maalouf qui vont suivre. Mais l'originalité des découvertes a presque toujours un prix...
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les Croisades n'ont pas seulement été "vues" par la Arabes, elles ont surtout été racontées par des chroniqueurs qui en ont été les témoins. Ce n'est pas un roman historique. C'est un vrai livre d'histoire qu'Amin Maalouf a mis à notre portée en l'adaptant par un récit fluide et pittoresque, accessible pour un lecteur non spécialiste. En postface, l'auteur cite ses sources.
Et pourtant cela se lit comme un roman. Aucune longueur, du suspens, des héros hauts en couleur, des intrigues.
Maalouf ne reprend pas la chronologie occidentale qui numérote les Croisades, la plan du livre comporte six parties : Invasion, Occupation, riposte, victoire Sursis et expulsion.
Les Croisades ne sont pas envisagées du point de vue religieux, sauf quand le sursaut musulman prend nom de djihad. Elles sont envisagées comme une invasion qui a perturbé la région pendant deux siècles de 1096 à 1291.
Une lecture qui m'a passionnée surtout lue après de Talisman de Scott, roamn historique finalement assez proche de la réalité!
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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