Pourquoi devons-nous aimer aussi les autres et pas seulement nous-mêmes ?
Notre prochain est un reflet de nous-mêmes. C’est pourquoi il n’y a pas de contradiction entre aimer les autres et soi-même : il s’agit de la même chose.Comme le disait saint François d’Assise : « C’est en donnant que nous recevons. » Pour certains, aimer les autres relève de la vocation et peut même décider du choix d’un métier. Pour ma part, j’ai une très grande estime pour les infirmières qui savent soulager la souffrance des autres.J’avais une tante, Suzanne, diaconesse. Radieuse, elle rayonnait de sérénité et de joie. Rien que sa voix suffisait à vous rassurer. Son sourire était aussi contagieux que sa paix intérieure. Décédée il y a longtemps, elle continue d’illuminer ma vie comme un phare. Elle a été pour moi l’exemple parfait de l’abnégation, de cette joie de donner plus grande que celle de recevoir. Ce que j’appelle : savoir aimer.Sinon, c’est la solitude dans l’égoïsme.
Pourquoi les philosophes sont-ils si souvent pessimistes ?
Il y eut, cher Louis, des philosophes optimistes – Leibniz, Marx, Auguste Comte… –, mais ils ont été plus raillés que les autres, quand ce n’est pas l’Histoire elle-même qui s’est chargée de moquer leur optimisme. On connaît les ravages de l’ironie voltairienne sur l’optimisme de Leibniz : dans Candide, le « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » de Leibniz résonne de manière de plus en plus grotesque à mesure que se succèdent les malheurs du monde. Au XIXe siècle, Marx ou Comte ont développé de grandes visions optimistes : l’Histoire ou la Science devaient nous libérer sous peu du malheur. Le XXe siècle s’est chargé de les ridiculiser.
18% des Américains déclarent avoir rencontré un revenant : ce pourcentage a doublé en 20 ans.
Selon un sondage paru en 2014, 46% des Français et 53% des Françaises croient aux fantômes.
De Descartes et sa fameuse cire, aux théories des prédicats du linguiste Gottlob Frege en passant par l'Abécédaire de Deleuze, la bédéaste Catherine Meurisse ballade ses crayons en terres philosophiques.
Né d'une collaboration avec Philosophie Magazine depuis 2017, ce recueil de planches est publié sous le titre "Humaine trop humaine" (Dragaud 2022). Contes philosophiques, bien au-delà de l'illustration d'obscures concepts, Catherine Meurisse explore avec finesse et humour les grandeurs et petitesses du panthéon des philosophes.
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