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EAN : 9791096797356
Gloriana Editions (11/12/2017)
4.03/5   16 notes
Résumé :
Dans le Londres victorien se cotoient deux êtres que tout oppose... Et pourtant. Aidan Taylor rêve d'écriture et de théâtre. Son ambition ? Devenir dramaturge. Mais sa condition de femme constitue un réel obstacle face aux directeurs qu'elle sollicite pour produire sa pièce. Prête à tout pour vivre son rêve, elle n'hésite pas à sauter le pas et à troquer ses robes contre un pantalon et une redingote, dans le but d'être traitée de manière équitable. Dorian Swanson es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Petite romance dans l'univers du théâtre où la place de la femme dans cette époque anglaise pro masculino-aristocrate était loin d'être enviable.

Aidan est une jeune fille d'une vingtaine d'année, fille d'un tailleur renommé et cadette d'une fratrie essentiellement masculine. Depuis sa plus jeune enfance, elle doit faire face à ses frères et a le caractère nécessaire pour s'imposer. C'est aussi une passionnée de lecture et une rencontre inopinée dans sa jeunesse lui a ouvert les portes d'une bibliothèque d'aristocrate qui n'a fait qu'attiser son attraction pour la littérature et plus particulièrement le théâtre. Aujourd'hui, elle a écrit une pièce et entend bien devenir dramaturge pour un théâtre local, elle se décide donc à rencontrer les directeurs pour leur proposer son oeuvre, malheureusement son statut féminin va vite se révéler problématique dans une société où la femme n'a encore que peu de droits. C'est ainsi que, conseillée par sa meilleure amie, Aidan se retrouve face au directeur de l'Orpheus, le jeune Dorian Swanson, habillée en homme et prête à défendre son art pour qu'il soit enfin reconnu.

Ce roman historique a donc essentiellement pour thématique la place de la femme et ses droits dans un univers aristocratique et conservateur où la femme avait essentiellement un rôle de femme, de mère ou d'amante, mais certainement pas celui d'une femme qui travaille, et encore moins ayant le talent suffisant pour écrire des pièces de théâtre, souvent réservé aux aristocrates et depuis peu à la bourgeoisie grimpante. le sujet est donc intéressant, loin d'être original, mais relativement bien pensé ici. Il y a aussi dans un second temps justement cette confrontation entre l'aristocratie conservatrice et la bourgeoisie libératrice, on sent bien évidemment qu'on est dans une époque Victorienne peu ouverte mais propice à de nombreux changements, et on en devine ici tous les prémices.

L'originalité va plutôt au monde du théâtre qui est très ancré dans cette histoire, plutôt bien décrit d'ailleurs, de la troupe d'acteurs, le théâtre lui – même, la gestion et le montage d'une pièce, en passant par les costumes aux décors et tous les soucis à gérer en conséquence, tout y est pour s'imprégner de cet univers et se projeter sans aucune difficulté.

Aidan est une jeune femme forte et intelligente, qui a toujours dû se battre pour s'imposer face à ses frères aînés. D'origine bourgeoise et passionnée, elle est loin de rêver du mariage mais n'a qu'une seule idée, s'épanouir dans l'écriture, être une véritable dramaturge. Elle va vite comprendre que son statut de femme n'est pas conciliable avec ses envies et que pour réussir, elle va devoir faire preuve d'audace et se travestir en homme. Une chose avec laquelle, elle ne va pas être à l'aise et pourtant tout va changer. C'est ainsi que sa pièce sera acceptée par un jeune aristocrate ouvert d'esprit et au goût prononcé pour l'art avant-gardiste, voire même féministe. C'est le début du rêve, terni toutefois par tous ces mensonges qui s'accumulent.

Dorian Swanson, est un fils d'aristocrate connu pour sa débauche et qui, pour fui l'ennui, a sombré dans les opiacés pour échapper à ce monde qui ne trouve pas son intérêt. Jusqu'au jour où son père lui impose les rennes d'un théâtre familial pour lui prouver sa valeur au risque d'être déshérité. Évidemment, le jeune homme va s'épanouir dans ce monde théâtral mais ses addictions vont continuer à le hanter. On retiendra de ce personnage plutôt fade qu'il a un goût pour l'art très avant-gardiste avec des idées loin d'être arrêtées par son statut d'aristocrate, qu'il ne sera pas insensible au charme d'Aidan, qu'il va soutenir et protéger comme il peut.

Sur la forme, deux personnages que tout oppose donc avec des origines et des vécus aux antipodes, pourtant si ce genre là a souvent ma préférence, j'ai trouvé que cela manquait de passion et de chaleur. La romance n'est pas franchement au centre de l'histoire, si c'est ce que vous cherchez en lisant ce roman passez votre chemin, car c'est très prévisible et très basique, donc pas des plus passionnant à suivre. le roman est clairement « frais et léger » pour reprendre les termes de l'auteur, c'est sympathique mais sans plus. Une fois sorti de l'univers et des sujets, les personnages manquent de charisme pour s'affirmer et être suffisamment attachants, même si Aidan par sa persévérance sort du lot, du coup on les suit, certes avec plaisir, mais avec aussi une forme de détachement. Au final, on a une intrigue assez sommaire, sans réels rebondissements ou surprises, c'est très lisse et linéaire avec beaucoup de facilités, qui est plutôt l'excuse de traitement de thématiques fortes liées à l'époque dans laquelle le roman se passe. Il y a donc un contraste très marqué entre l'histoire et la romance d'un côté qui ne sont pas très originales, et de l'autre les idées et réflexions plus épaisses apportées par celles-ci. Toutefois, le roman se lit bien et rapidement. L'auteure a un style fluide et maîtrisé.

En bref, La Dramaturge est un roman sympathique mais pas transcendant. J'avoue, j'en attendais plus, mais mise à part l'univers du théâtre et les idées féministes avant – gardistes pour l'époque, l'ensemble manque cruellement d'originalité et de consistance à mon goût.

Je remercie Babelio et Gloriana éditions pour cet envoi.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Ahlala, être une femme et tenter de survivre (et de réussir !) dans un monde d'hommes : voilà bien un thème qui a été souvent exploité mais qui fonctionne à chaque fois. L'héroïne de ce roman, Aidan, s'inscrit donc dans la lignée de ces femmes audacieuses qui ont décidé de prendre le taureau par les cornes plutôt que de se résigner. Armée d'une solide confiance en elle et sans doute, d'un grain de folie, notre fille de tailleur ne va pas hésiter à aller démarcher les directeurs de théâtre. En femme, d'abord, puis en homme histoire d'acquérir un peu plus de crédibilité.

En face d'elle, LE personnage masculin du roman : Dorian. de condition sociale supérieure, désenchanté et à la dérive, ce dernier s'est récemment vu confier les rênes du théâtre familial. de par son histoire, sa vision de l'art et son anticonformisme (dans bien des domaines), il n'a rien du directeur classique, campé sur ses positions et fermé à la nouveauté. C'est lui qui saura donner sa chance à la jeune femme. Bien sûr, s'il sait apprécier le physique androgyne de son nouveau dramaturge, il ignore qu'une femme se cache derrière le déguisement.

Autour d'eux, l'auteure a bien évidemment imaginé toute une galerie de personnages secondaires. le cercle familial d'Aidan, et notamment un de ses frères (un personnage que j'ai beaucoup aimé), est particulièrement important dans l'oeuvre et rend l'histoire d'autant plus touchante. Et si les choses sont un peu plus compliquées du côté de Dorian, la figure du père reste également majeure (puisqu'il surveille de près son fiston). Bien sûr, n'oublions pas la troupe du théâtre avec laquelle nos deux héros doivent composer. Ses différents membres sont, d'ailleurs, tous plus ou moins sympathiques…
Il est évident, au cours de la lecture, que Gaëlle Magnier connaît très bien l'époque qu'elle évoque. L'auteure prend en effet la peine de placer son histoire dans un contexte particulier avec subtilité, et sans jamais trop insister.

Vous savez que je déteste une chose : quand les auteurs se sentent obligés d'être lourdingues pour bien prouver qu'ils savent de quoi ils parlent. Là, c'est fait par petites touches. On nous parle d'un tableau, d'un courant artistique, d'un accessoire de mode, d'un fait politique ou social. C'est toujours amené avec naturel, bref et intéressant. J'y ai été particulièrement sensible car j'adore cette époque.
….Bien sûr, il y a également quelques bémols et vous m'auriez peut-être accusée d'un manque d'honnêteté si je ne les avais pas soulevés car vous savez que je connais (virtuellement du moins ^^) l'auteure de ce roman.

Il est vrai qu'étant donné le thème, on aurait pu attendre un peu plus de ce roman dans le sens où tout ce qui touche à la condition féminine aurait pu être plus poussé, plus approfondi. J'aurais aimé qu'Aidan ait des modèles féminins auxquels s'identifier clairement. Côté intrigue, on aurait pu attendre un peu plus d'obstacles, on aurait pu espérer que les choses se déroulent un peu moins « facilement » dans la dernière partie où, peut-être, tout s'arrange un peu trop vite au vu des complications de départ. Mais on peut également choisir de voir en La Dramaturge, un roman divertissant, léger comme une pièce de théâtre et dont les dialogues sont toujours bien écrits. Et puis comment reprocher à un auteur de vouloir offrir une fin parfaite à ses personnages ? Pour terminer, de temps en temps, j'ai noté quelques lourdeurs dans la narration, quelques répétions mais rien de grave. Surtout qu'en parallèle, il y avait aussi beaucoup de passages fluides et bien écrits.
En quelques mots,

Je ne sais pas si on peut dire que La Dramaturge est une romance car le roman brasse bien d'autres sujets que l'amour, même s'il reste central, vous l'aurez deviné. J'ai trouvé qu'il offrait un joli voyage dans le Londres victorien et s'il comporte quelques défauts inhérents à un premier roman, il prouve clairement que l'auteure est capable de créer un véritable univers, un monde particulier au sein duquel elle met en scène ses personnages avec brio.
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..
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La dramaturge est le premier roman de Gaëlle Magnier. Si ce nom vous dit peut-être quelque chose, c'est que l'autrice Gaëlle Magnier tient également un blog littéraire Pause Earl Grey depuis plusieurs années. Son livre a été publié chez les éditions Gloriana, petite maison d'éditions émergente spécialisée en romance historique et surnaturelle. Un des points que je peux noter est que la ligne éditoriale est adaptée puisque La dramaturge n'est ni plus ni moins une romance historique.

Si vous suivez mon blog depuis un moment, vous n'êtes pas sans savoir que la romance historique est un de mes genres littéraires de prédilections. J'en fais une grosse consommation, et j'ai déjà une liste non exhaustive d'autrices. La dramaturge aura été une lecture sympa mais j'ai noté quelques petits points qui feront que cette romance ne fera pas partie des lectures que je recommanderais chaudement.

La dramaturge nous conte l'histoire d'Aiden, jeune femme de famille bourgeoise qui rêve de devenir dramaturge. Cependant, sa condition de femme lui fait obstacle et lui ferme le milieu sans avoir pu faire ses preuves. Cette amoureuse du théâtre n'aura pas dit son dernier mot car elle n'hésitera pas à se travestir pour parvenir à ses fins. Elle arrivera à se faire engager pour mettre en scène sa pièce au théâtre d'Orpheus où son nouveau directeur est un jeune aristocrate à la moralité légère. Très vite, leur rencontre commence à faire des étincelles.

Le scénario de cette romance historique est assez classique et pourtant il apporte un vent d'originalité à ce genre littéraire dont les codes sont très définis. L'héroïne essaie de passer outre sa condition pour réaliser ses rêves. Ce type de schéma narratif est assez traditionnel. Et pourtant je ne peux qu'apprécier et souligner le côté engagé de l'auteur de nous peindre une héroïne qui n'est pas douce ou dans les carcans de la haute société. J'aime trouver dans mes lectures des femmes qui s'émancipent.

J'ai également beaucoup aimé en découvrir plus sur le théâtre et l'envers de son décor. J'ai apprécié de voir l'intrigue se dérouler dans le monde du théâtre et de la mise en scène. On ressent une forte culture littéraire de Gaëlle Magnier. Cela passe par son choix d'intrigue initiale mais également par les petits clins d'oeils sur les romans de la littérature anglaise. C'est un vrai plus pour le roman.

Côté historique, on sent que l'auteur connaît la période. Elle nous place des petits éléments informatifs qui permet au lecteur de se situer sans alourdir son récit. J'ai par contre trouver que certaines interactions entre les classes sociales étaient peu représentatifs de l'époque. Même si l'autrice à conscience des classes sociales, et des difficultés de mélange, certains passages semblaient s'affranchir des carcans imposées par la société de l'époque. Idem certaines situations m'ont paru un peu surjoué pour l'époque, même si elle faisait avancer l'intrigue amoureuse.

Du côté des personnages, je les ai trouvé bien construit et attachants. On se peut que apprécier Aiden et son désir de réussite. Dorian est le héros torturé par excellence qui plairont à de nombreux lectrices de ce genre. Ces bagages du passé le rendent énigmatique et intriguant. J'ai apprécié le deux personnages principaux et Gaëlle Magnier nous dresse nombreux personnages secondaires. Mais j'aurais aimé que certains soit un peu plus développé à mes yeux.

Du côté de la romance, je l'ai trouvé tout douce. Et c'est principalement ce que je recherche dans les romances historiques. Même si j'ai apprécié la retenue qu'elle avait, je lui ai également trouvé un côté un peu hésitant. Il manquait de travail sur les sentiments et de temps en temps d'émotions à mes yeux de lectrice. Et c'est presque dommage. La fin est d'ailleurs un peu précipitée et facile à mes yeux ce qui renforce ce sentiment.

La plume de Gaëlle Magnier est efficace et facile à lire. Mais je l'ai également trouvé un peu trop scolaire. Sans vraiment pouvoir vous l'expliquer, c'est peut-être ce qui m'a le plus dérangé car je n'ai pas été entièrement immergé dans l'écriture.

En Bref
La dramaturge est une romance historique audacieuse avec des idées intéressantes mais qui ne m'aura pas entièrement conquise. La forme de la romance et le style d'écriture m'ont paru un peu hésitant. La dramaturge est le genre de romance historique qui m'auront fait passer un bon moment sur le moment et que j'apprécie de lire. Mais malheureusement, c'est également une romance qui risque d'être vite lu, vite oublié. Je suivrais cependant avec plaisir les futures parutions de l'autrice qui me parait tout de même prometteuse.

13/20

Une lecture agréable
Lien : http://lancrelitteraire.fr/2..
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D'abord, parlons de la couverture qui est magnifique, comme tous les autres livres de l'éditeur 🤩

Petit pitch : dans un Londres victorien, Aidan Taylor rêve de pouvoir vivre de ses pièces de théâtre en tant que dramaturge. Seul problème : elle est une femme, ce qui l'empêche d'être acceptée par ses pairs. Une idée folle germe dans son esprit : elle va se déguiser en homme et démontrer au monde qu'une femme aussi est capable de monter un spectacle. Mais le mystérieux Dorian Swanson, directeur du théâtre de l'Orphéus sent bien que ce curieux dramaturge répondant au nom d'Hayden Taylor lui cache quelque chose...

Globalement, l'histoire est facile à lire : l'écriture est fluide et l'auteure ne s'attarde pas trop longtemps sur les détails historiques, si bien qu'on n'est pas ralenti par de longues descriptions ennuyantes. La personnalité d'Aidan m'a beaucoup plu, elle est à la fois déterminée et sensible. Je l'ai trouvée très courageuse et j'ai pris plaisir à la voir évoluer. Dorian, quant à lui, est un personnage torturé : tiraillé entre les pressions de son père et sa curiosité naissante pour ce dramaturge étrange, il va devoir faire un choix dans ses sentiments. Sa personnalité à la fois fière et fragile fait de lui un homme très attachant.

Leur histoire d'amour - car oui, il s'agit bien d'une romance - est simple mais efficace. C'est une relation ''soft'' si je puis dire, qui s'explique notamment par le choix de la période historique : au XIXe siècle, les moeurs étaient très cadrées et les pressions sociales empêchaient les individus d'exprimer clairement leurs sentiments.

En bilan, j'ai pris plaisir à découvrir ce roman, même s'il manque peut-être d'une dose de suspense (l'évolution de la relation des deux protagonistes principaux semble évidente dès le début). Peut-être que certaines scènes mériteraient d'être un peu plus étoffées pour qu'on s'imprègne encore davantage du contexte de l'époque et des moeurs sociales, notamment lors de la scène du bal 😁
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Je suis très heureuse d'avoir lu le premier livre de Gaëlle Magnier que j'ai connu en tant que bloggeuse et que je découvre aujourd'hui en tant qu'auteur.
Ce roman plonge le lecteur dans l'époque Victorienne à Londres au sein de la bourgeoisie et de l'aristocratie. le roman se déroule entre 1851 et 1861, époque à laquelle la femme n'a que peu de droits.
Une jeune femme, Aidan, est passionnée de littérature depuis sa plus tendre enfance. Elle a écrit une pièce de théâtre et souhaite la voir jouer sur une scène Londonienne. Mais il y a un gros problème, elle est une femme !
L'auteur nous entraîne dans cette atmosphère passionnant où nous suivons la vie et les démarches, pour le moins cocasses d'Aidan afin d'être reconnu comme dramaturge. Gaëlle maîtrise bien le sujet et apporte des éléments historiques très intéressants et pertinents qui amènent des précisions à l'histoire et la rendent des plus passionnantes.
Vous l'aurez sans doute compris j'ai beaucoup aimé cette lecture et l'univers créé par l'auteur. « La Dramaturge » est une romance, mais également un roman historique sur fond de droit des femmes, de théâtre et de beaux textes. Vous pouvez sans aucune hésitation vous plonger dans le Londres Victorien auprès d'Aidan et Dorian !
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