J'ai fini ma lecture et elle fut en demi-teinte, dérangée par des erreurs de mise en page qui étaient nombreux et quelque peu perturbants et un manque flagrant de correction pour certaines césures là où il n'y en faut pas.
Je me suis plongée avec délice dans l'univers riche de ce roman qui m'a fait voyager. J'ai bien aimé les personnages et leurs évolutions. C'est le seul point positif de ce roman.
Il avait tellement de potentiel mais mal exploité et aussi tout va trop vite, on est censé être dans une quête initiatique et c'est pas trop le cas.
Le seul bémol, l'utilisation de TW aurait été nécessaire, vu la violence et détails sanglants de certaines scènes.
Le changement de forme de Yoru en à peine une demi page m'a fortement dérangée et le dédouanement de l'auteur au niveau de l'ellipse de 10 ans a peu près bah c'est pas forcément fondé et pertinent pour le reste de l'histoire, Yoru est la base du prince chétive et limite inutile et à peine le chapitre suivant c'est le jeune homme représenté sur la cover.... Ce roman manque cruellement de détails et de trame.
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C'est agréable de lire un roman initiatique qui plonge dans l'imaginaire africain car on en trouve peu dans la fantasy. D'autant qu'ici, l'auteur nous plonge directement dans le bain : Yoru est le fils du prince menacé par le pouvoir du conseil dès les toutes premières pages. Les actions s'enchaînent rapidement, pas le temps de s'ennuyer pour notre guerrier. Notre héros passe de l'agneau à un être rude sans once de compassion ce qui m'a pas mal dérouté. Pas mal de coquilles d'édition aussi. C'est dommage, l'histoire aurait mérité un meilleur traitement de la part de son éditeur.
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Victime très jeune d'une ontievres de la mâle assemblée. du désert. Drané avait été razzia perpétrée par les nomades du désert, Drané avait vendu sur le marché des esclaves de Tlamcen. Un heureux concours de circonstances lui avait evité la castration au profit d'un enrôlement de force chez les janissaires du sulltan de Tlamcen. (...) Comme tous les captifs des Shehabs, le syndrome d'amour et de soumission annihilait tout esprit de révolte et de critique à l'encontre de ses ravisseurs. Drané avait fini par épouser le mode de vie et les Croyances des oppresseurs, le lion s'était mué en chien féroce, mais d'une fidélité totale envers ses maîtres.
p.93.
- Je te le répète, je ne suis pas ton ennemi.
- C'est toi qui le dis, l'ennemi présente souvent le masque de l'amitié.
Les Medjaïs n'ont pas besoin de champion, ils veulent juste avoir confiance en leur camarade. Regardez cette main, ses 5 doigts n'ont aucune efficacité quand ils bougent séparément. Dès qu'ils sont serrés les uns contre les autres, ils forment un poing qui s'écrase sur la gueule de l'adversaire et qui fait des ravages. Quelle est la devise des Medjaïs ?
-- Nous ne sommes rien sans nos frères !
Le charme éthéré de la capitale admirée dans les lointains s'évapora en un instant. Une ville pareille aux autres se dit Yoru, une vieille femme fardée qui perdait de son éclat quand on l'approchait de trop près. La proximité était l'ennemi des imperfections.
L'homme-panthère partait toujours du principe que l'amitié était éphémère, mais l'attrait pour l'argent éternel.