« Tu sais, Moïse, lorsque les femmes de marins ont le coeur lourd et sont très tristes d'être séparéezs de leurs maris, partis pour la grande pêche, on dit qu'elles ont ‘le coeur en Islande'. »
Pierre Makyo signe ici la première moitié d'un roman graphique en tant que digne héritier de ces mythiques pêcheurs d'Islande.
Makyo est originaire de Dunkerque et fils, petit-fils, arrière-petit-fils de pêcheurs ‘islandais'.
Nous sommes en février 1890 et c'est le grand départ des ‘Islandais'. Notre héros a 12 ans et rêve de partir avec son père. Mais il est encore trop jeune et sa mère ne veut pas.
Chronique sociale d'un temps où les enfants de pêcheurs n'allaient pas à l'école – « Parce que j'ai peur de savoir lire… Ceux qui savent lire ne vont pas en Islande… ».
Le père de son ami Félix ne reviendra pas cette année… Tandis qu'il se débat pour savoir qui est son vrai père.
Vivement le 2ème tome.