AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 1586 notes
5
54 avis
4
43 avis
3
16 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si vous avez aimé ce bouquin alors vous devez lire au moins les autres deux histoires pareilles et touchantes: En Famille et Romain Kalbris, histoires d'amitié, de courage, de volonté, où vous trouverez autres aventures, autres moments tristes et aussi autres moments de bonheur travers les yeux des enfants comme Perrine, Diélette et Romain.
Bonne lecture!
Commenter  J’apprécie          30
Un chef d'oeuvre absolu de la littérature enfantine, au point d'avoir quelque peu éclipsé l'immense carrière d'Hector Malot, écrivain profondément socialiste et républicain, dont l'oeuvre est ordinairement chargée d'une grande force politique.
Ecrit et publié en 1881, avec l'idée d'être destiné en premier lieu à sa fille Lucie, le plus célèbre des romans d'Hector Malot surprend par l'extraordinaire fluidité de son écriture, sans aucun temps mort, sans maniérisme, sans même souffrir des quelques défauts ordinaires de l'auteur, qui dans ses livres destinés aux adultes, se montre souvent trop statique et très descriptif.
Soucieux de maintenir en permanence l'intérêt de son jeune lectorat, Hector Malot développe dans "Sans Famille" une narration factuelle et minutée, presque cinématique à force de se vouloir visuelle, et qui est pour beaucoup non seulement dans la qualité de son récit, mais dans la postérité dont il jouit encore aujourd'hui.
Car en effet, aussi originale que soit l'intrigue de ce roman initiatique, il prend en fait à contre-pied toute une littérature enfantine catholique et desséchée, majoritairement rédigée par de vieilles femmes solitaires et aigries pour le compte de la Bibliothèque Rose, et qui narraient, le long d'innombrables romans presque tous semblables, l'enlèvement de tel ou tel enfant par une troupe de gitans, de saltimbanques, de gens du cirque, aux manières brutales et cruelles, et qui devaient susciter chez les jeunes lecteurs une haine viscérale pour ces métèques à demi-païens, ainsi que le goût de l'obéissance absolue à sa famille et aux valeurs de la bourgeoisie chrétienne.
Avec le bien oublié "Les Mésaventures de Jean-Paul Choppart" (1864), l'écrivain républicain Louis Desnoyers s'était risqué à une première déconstruction de ce cliché en faisant de son héros un jeune soudard pas toujours mécontent de l'aventure qu'il vivait. Mais la publication de cet ouvrage, qui eût cependant un grand succès populaire dès sa première version en 1834 jusqu'à sa version définitive en 1864, au fur et à mesure que l'auteur ajoutait les scènes qui avaient été censurées sous les régimes précédents, n'occulte pas le fait que Louis Desnoyers, aussi provocateur qu'il se voulait, n'osa pas aller trop loin en acclimatant totalement son héros à son existence forcée de saltimbanque.
Avec "Sans Famille", Hector Malot parvient à aller plus loin, sans jamais toutefois flirter avec l'immoralité, comme le fit Desnoyers. le jeune Rémi reste l'enfant moralement pur et idéal que même un lectorat catholique ou conservateur peut juger conforme à ses valeurs. C'est par ailleurs un enfant du peuple, on lui pardonne donc bien des choses. Même les pieds dans la misère, et sans jamais qu'il soit ouvertement question de religion, Rémi est un personnage dont la mentalité généreuse, courageuse et désintéressée correspond assez bien à l'image que la bourgeoisie chrétienne du XIXème siècle se fait de ses propres enfants.
Vendu dans des conditions dramatiques au saltimbanque Vitalis, le jeune Rémi se retrouve initié à la vie de bohème, dans tout ce qu'elle a à la fois de plus libre et de plus dangereuse. Si la figure de Vitalis, par son étrangeté et sa froideur, fait au départ craindre une mauvaise nature, très vite, le jeune lecteur comprend que si cet homme a des lourds secrets, il n'en est pas moins un être droit et bienveillant. Son caractère s'étend d'ailleurs à toutes les rencontres que fera Rémi, qui sans exception, sont celles de personnes qui se révèlent différentes de la première impression que l'on peut en avoir. L'acheteur d'enfant est un brave homme, l'éducateur charitable auquel il veut le confier est un pervers pédéraste et violent, le jeune souffre-douleur Mattia qu'il y rencontre se révèle un musicien de génie, la famille anglaise qu'il croit retrouver n'est qu'une bande de voleurs cyniques : tout ici est fait pour instruire l'enfant à ne jamais se fier aux apparences, même si on peut reprocher à l'auteur une complaisance morale sans doute un peu trop candide, tant envers les ouvriers très pauvres qui travaillent dur que pour la haute-bourgeoisie très riche, soi-disant à l'abri des concupiscences.
Tout le mérite néanmoins d'Hector Malot reste d'avoir été l'un des premiers auteurs de littérature enfantine à sortir d'une conception du monde manichéenne et obsédée par la hiérarchie sociale. Si l'existence menée avec Vitalis, ses chiens et son singe, est à peine plus rémunératrice que de la mendicité pure, tous les attraits d'une existence libre, sans attaches, sans devoirs, sans buts, sont clairement mis en valeur, même si évidemment, la générosité aléatoire des spectateurs fait de cette profession une activité fragile, qui coûtera la vie à Vitalis et à une grande partie de sa ménagerie. Rémi se cherche une famille, mais jamais une situation : la sienne lui convient. Tout le premier tome de ce roman célèbre la joie simple et libre de la vie de bohème, et si Henry Murger en avait précédemment chanté les louanges dans des romans destinés aux adultes, personne avant Hector Malot n'avait eu l'outrecuidance de la faire ainsi miroiter à un jeune public.
Le deuxième tome de ce roman, plus volumineux, raconte l'existence du jeune Rémi après la mort de Vitalis, d'abord au sein de la famille d'ouvriers qui l'a recueilli, puis en compagnie du jeune Mattia, petit immigré italien qui se révèle un don incroyable pour la musique, et grâce auquel, sa ménagerie étant réduite à un seul chien, Rémi va pouvoir continuer son existence de musiciens des rues, gagner de l'argent pour pouvoir regagner le foyer de sa famille adoptive et acheter une vache à sa mère adoptive.
D'autres épreuves cependant attendent Rémi au cours de son périple, dont de très longues journées d'enfermement dans une mine inondée par les eaux. Cette aventure, qui semble presque insérée artificiellement, aborde la nécessité de garder la raison et l'espoir dans une situation où la mort est presque certaine. Temporairement sauvé avec quelques compagnons mineurs dans une poche d'air épargnée par les eaux, Rémi apprend de quelles manières différentes les adultes affrontent la peur et la perspective de la mort.
Enfin, le long voyage en Angleterre à la recherche de sa famille originelle, qui se révèle en fait être simplement une bande de voleurs, permet à Rémi là aussi d'apprendre à quel point juger les autres, fussent-ils de sa propre famille, est le meilleur moyen d'échapper à leur sinistre influence. Cette leçon de vie-là est plutôt bourgeoise, mais comme on le découvre à la toute fin du roman, quand Rémi retrouve sa véritable famille et comprend pour quelle raison il lui fut enlevé, la haute bourgeoisie reste aux yeux de l'écrivain un gage de moralité et de bienséance qui aujourd'hui met un peu mal à l'aise par son systématisme. Car la loi du sang reste aux yeux d'Hector Malot prioritaire sur toutes les autres : Rémi aime tendrement cette mère huppée qu'il se découvre et le frère qu'il lui reste, mais la douce Mme Barberin qui l'a chéri et élevé durant son enfance ne sera jamais traitée par lui avec les mêmes égards, et il ira même jusqu'à en faire, une fois adulte, la nounou de son fils, comme si cette pauvre Mme Barberin n'était bonne qu'à ça...
Cette happy-end un peu hautaine a de quoi surprendre et décevoir, surtout après un roman qui évolue dans un certain culte de la bohème et de l'anarchie douce : ainsi, la police et la justice sont très durement critiquées tout au long du récit. À en croire Hector Malot, elles ne sont bonnes qu'à tourmenter et pousser à la ruine les pauvres gens, et il vaut mieux s'évader d'un procès que d'en attendre une équitable décision de justice. Après cela, s'il y a un reproche que l'on peut faire à l'auteur, c'est bien ce mur qu'il dresse entre les classes sociales, même si paradoxalement il autorise Rémi et Mattia à le franchir parce qu'ils ont démontré tout au long de ce récit à quel point ils le méritent. Mais son message se résume clairement à dire : tant que vous êtes pauvre, agissez comme un pauvre, même s'il faut violer la loi; si vous devenez riche, agissez comme les riches, et donc méprisez les pauvres. Peut-être est-ce là le reflet d'une mentalité que nul en 1881 ne souhaitait remettre en question, mais à la vérité, on attendait quand même une autre conclusion que celle-ci.
Autre critique que l'on peut faire sur ce roman : destiné à ce que chaque lecteur se reconnaisse en lui, le jeune Rémi est un personnage parfaitement creux, naturellement bon et généreux mais pétri d'une rationnalité pédagogue qu'aucune expérience ne parvient à faire chanceler. La dureté et le nombre de ses aventures n'altère absolument rien à son caractère, il s'adapte à chaque situation avec un bon sens que presque aucun trait d'émotion ne vient fragiliser. Jamais traumatisé, jamais en état de choc, jamais vraiment désespéré, Rémi a tout du petit jouet en fer qu'on remonte à loisir avec une clé mécanique dans le dos. Hector Malot était pourtant un écrivain qui a fait de très beaux portraits d'enfants en détresse, mais celui-ci laisse quand même un peu perplexe de par ce côté lisse et polissé, allant droit devant lui sans réfléchir. Il est vrai que "Sans Famille" se voulant un roman initiatique par excellence, son héros est en fait l'archétype de l'élève studieux, que ce soit en jouant de la harpe dans une rue, en croupissant prisonnier dans une geole anglaise ou au fin fond d'une mine inondée. Quoi qu'il advienne, il reste le même gamin attentif qui s'abîme dans les leçons qu'il vit. Au point peut-être de se tenir en dehors de ses propres aventures, comme si tout cela arrivait à quelqu'un d'autre que lui.
De nos jours, un tel personnage semblera sans doute moins passionnant pour un enfant. Rémi rassure surtout les adultes par tout ce qu'il peut avoir d'instinctivement raisonnable dans son inconséquence. Pas sûr qu'un bambin du XXIème siècle se reconnaisse dans cet autre enfant trop sérieux, trop appliqué, si peu fantaisiste.
Sans doute faut-il y voir le déclin programmé de ce roman qui, non seulement, présente des aventures qui ne peuvent plus arriver aujourd'hui à un enfant, mais y exprime un ressenti qui est assurément celui d'un autre temps. Certes, les innombrables adaptations télévisuelles et cinématographiques de ce roman ont encore de beaux jours devant elles : "Sans Famille" est un pélerinage le long des routes ensoleillées de la vie, et tous ceux qui incarneront ces personnages dans un joli coin de nature sauront les rendre proches des spectateurs de son époque, mais de par la bourgeoisie hautaine de ses sentiments, l'aspect caduc de ses situations et le rationnalisme froid de ses héros, il est probable que le roman d'Hector Malot touchera d'ici quelques courtes décennies à la fin de sa légende. Raison de plus pour s'y replonger avant que ces pages ne nous semblent tout à fait moisies...
Quelques mots enfin sur cette très belle édition de l'entre deux-guerres, abondamment illustrée par Ivan Loewitz (qui signait plus volontiers Yvan), et qui a su par de nombreuses petites gravures évoquer de manière très réaliste et sans fioritures l'épopée du jeune Rémi...
Commenter  J’apprécie          20
Un doux mélange de vocabulaire aiguisé et de rebondissements rocambolesques…

« Sans famille » d'Hercule Malot est un ouvrage d'aventures dans lequel de beaux mots se mêlent à un récit plein de rebondissements. Véritable trésor de la langue française, ce livre permet également aux lecteurs une vision du quotidien et de la situation géographique et climatique de 1870. de plus, ce livre traite, pour qui est capable ou en a envie, de thématiques plus philosophiques telles que la famille et l'appartenance à celle-ci. Afin de contextualiser , il peut être intéressant de savoir qu'Hector Malot était un écrivain journaliste français qui écrivait exclusivement des romans et qui appartenait au courant littéraire du réalisme.


« Sans famille » relate l'histoire du jeune Rémi qui, du jour au lendemain se voit contraint de quitter la nourrice avec qui il a grandi durant son enfance pour arpenter les routes avec un artiste des rues dresseur de chiens. À compter de ce moment-là, les aventures vont s'enchaîner pour le jeune Rémi, toujours éperdument à la recherche de la famille qu'il n'a jamais eue.

« Sans famille » est un roman d'aventures. Datant de 1878, le langage employé par l'auteur est plus que soutenu et compliqué. Ce livre est donc à conseiller à tous les amoureux de la langue française et n'est pas approprié pour un public de lecteurs débutants.
L'intrigue tout au long du livre tiendra le lecteur en haleine, mêlant moments dramatiques avec moments de joie intense.
Ce qui est remarquable dans cet ouvrage c'est que tout au long du récit, nous trouvons des illustrations, plus précisément des gravures. C'est intéressant car cela permet au lecteur de voir le récit, les personnages et les lieux de l'histoire à travers les yeux de l'auteur. C'est également intéressant car ça permet d'ajouter une dimension supplémentaire à la profondeur du récit.
De plus, Rémi, le protagoniste de l'histoire, est très attachant, ce qui rend le récit encore plus prenant car le lecteur ne peut pas ne pas avoir envie que Rémi soit enfin heureux.

Il est intéressant également de noter le côté philosophique de l'oeuvre. En effet, à travers les aventures de Rémi, l'auteur s'attaque à la thématique de la famille dans le sens idéalisé du terme. Il souligne à de maintes reprises le fait que la famille « idéale » est un indispensable au bon développement et au bonheur de tous les enfants. Il met également en évidence le côté sacré de la famille, dans le sens où, à maintes reprises, Rémi se retrouve confronté à lui-même face au choix qu'il doit faire entre son bonheur personnel et la famille qu'il croit être la sienne.À chaque fois, il choisit sa famille au détriment de son bonheur. Cela peut paraître interpellant et c'est pourquoi l'auteur s'emploie à défendre son point de vue.
« Sans famille » est donc un livre très intéressant à de nombreux points de vue et sera une lecture enrichissante pour quiconque a envie d'étoffer son vocabulaire tout en vivant de palpitantes aventures teintées de philosophie pour qui sait lire entre les lignes.
Commenter  J’apprécie          20
Irremplaçable
Commenter  J’apprécie          20
Avec Sans Famille, Yann Dégruel illustre à la perfection le roman du même titre d'Hector Malot. On y fait la connaissance de Rémi, un orphelin qui a été trouvé et adopté par une famille de fermiers. Ne s'en sortant plus financièrement, son père adoptif décide de le louer. Quitter sa mère va être un véritable déchirement pour Rémi qui va découvrir une nouvelle vie, le plus souvent dans les rues et dans le froid auprès d'un artiste ambulant et de sa troupe formée de 3 chiens et 1 singe.

Je suis rarement attirée par une BD mais la lecture du roman Sans Famille d'Hector Malot m'avait laissé un si bon souvenir, que, quand j'ai vu cet album, je n'ai pas pu résister. Pour planter un peu le décor, j'ai lu le livre alors que j'étais en CM2. J'ai adoré ce livre mais pour autant j'ai le souvenir d'une lecture frustrante. Comme je le lisais pour l'école, je ne pouvais pas le lire à mon rythme, ni à ma façon. Je ne le lisais pas pour me faire plaisir, pour m'évader, mais pour l'analyser. J'ai toujours voulu le relire mais je n'ai jamais trouvé le temps de le faire, d'autant que ma PàL, je ne le dirai jamais assez, est monstrueuse. Aussi me plonger dans cette BD m'a permis de retrouver un univers qui m'avait particulièrement touchée quand j'étais enfant. Je ne suis pas une grande connaisseuse des BD, cependant le graphisme est très réussi. Les dessins à eux-seuls restituent l'ambiance souvent mélancolique de la vie de Rémi.

Rémi est un jeune garçon courageux, qui, dans son malheur, a eu la chance de tomber sur un homme bon pour le louer à son père. Il va d'une certaine façon trouver une nouvelle famille grâce à Vitalis et sa troupe. Il va apprendre et découvrir beaucoup de choses, voyager, mais malheureusement pas toujours dans les meilleures conditions.

Cette adaptation du roman d'Hector Malot est particulièrement réussie, et retranscrit parfaitement l'ambiance du livre. Cette intégrale regroupe les 6 volumes qui se terminent chacun par un extrait de l'oeuvre d'Hector Malot. Plus que jamais elle m'a redonné envie de relire le roman et je ne doute pas qu'elle puisse donner envie de le découvrir à des personnes qui ne le connaissent pas.

Alors si vous avez envie de redécouvrir Rémi d'une façon différente, n'hésitez pas. Il peut également faire un très beau cadeau.

Si vous avez lu cette BD, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
Commenter  J’apprécie          20
C'est le tout premier livre que j'ai lu étant petit et j'ai pleuré dans mon lit quand le petit singe était mort.
Commenter  J’apprécie          20
Rémi, l'enfant trouvé, est vendu à Vitalis, un vieux musicien ambulant. Les voici tous les deux sur les routes, accompagnés de Capi, Dolce, Zerbino, les chiens savants et Joli-Coeur, le petit singe. Bientôt, Vitalis meurt et, seul au monde, Rémi recherche sa vraie famille de l'Auvergne à l'Angleterre. Il rencontre des personnages terrifiants, voleurs ou bourreaux d'enfants mais il se fait des amis…

Tous mes remerciements à Stephano Binaghi pour son aimable participation !
> Écouter un extrait : Chapitre 01.

..: Voir la page complète de ce livre audio :..
Lien : http://www.litteratureaudio...
Commenter  J’apprécie          20
Un bon souvenir de mon enfance
Commenter  J’apprécie          20
Avec ce livre, ce fut un retour dans mes jeunes années, lorsque je regardais le dessin animé Rémi sans famille, j'aimais énormément ce dessin animé d'ailleurs. Ce fut donc un véritable plaisir pour moi que de découvrir cette version écrite, car non, je n'avais jamais lu le livre. Bien qu'ici, ce soit la version abrégée, j'y ai bien retrouvé els personnages que je connaissais déjà, l'univers dans lequel je me plongeais étant jeune.
Cette version abrégée, est l'idéal pour les plus jeunes, du fait qu'elle n'est pas trop longue, ils ne risquent pas d'avoir envie d'arrêter leur lecture. A peine posé et terminé, mon fils me l'a déjà subtilisé, j'ai fait découvrir la version animée à mes enfants il y a plusieurs années, lorsque mon cadet à vu le livre, il m'a directement dit qu'il voulait le lire.
Si dans la version animée c'est déjà fort en émotions, avec cette version écrite, c'est encore plus fort, du moins, je ressens les émotions beaucoup plus fort de cette manière.
Nous suivons donc le jeune Rémi, enfant abandonné qui vit chez une nourrice, qui pour lui est comme une véritable mère. Il va se retrouver avec Vitalis à cause du mari de sa nourrice qui ne veut pas le garder chez eux. de là commence une aventure des plus prenante pour le jeune Rémi. Il va vivre de nombreuses choses, faire face au froid, à de longues marches, à des jours incertains. du haut de ses dix ans, il va voir énormément de choses, la vie de saltimbanque n'est pas de tout repos, la vie ne fait pas de cadeaux. Cependant, il n'est pas encore au bout de ses peines, il va devoir faire face à la mort, au deuil, à tellement de choses qu'un enfant de cet âge ne devrait même pas connaître !
Maintenant, j'ai bien envie de me refaire toute la version animée, mais également de me procurer la version longue du livre ^_^
Commenter  J’apprécie          12
Un de mes premiers livres, lu allongé sur le canapé à la Ciotat, j'ai encore des larmes dans les yeux quand j'y pense, Remi.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (9959) Voir plus



Quiz Voir plus

Sans famille

Qui est l'auteur de ''Sans Famille'' ?

Jules Verne
Agatha Christie
Hector Malot
J.K. Rowling

5 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Sans famille de Hector MalotCréer un quiz sur ce livre

{* *}