Le royaume des damnés, tome 2 : Le royaume des maudits

Un peu déçue par ce livre-là. Après le premier tome qui avait été un énorme coup de coeur et que j'avais adoré lire, j'avais super hâte d'enfin découvrir la suite (j'avais même hésité à le lire en anglais, mais j'ai pas encore un niveau assez élevé…) du coup j'ai acheté le livre le jour de sa sortie, et j'avais trop hâte de le commencer !

Le roman commençait super bien : je me souvenais assez bien de l'histoire et j'étais très contente de retrouver Colère et Émilia.
Les deux protagonistes m'avaient pas mal manqués et je les trouve géniaux. Ce ne sont pas les personnages les plus développés du monde et il y a quelques clichés, mais on s'attache super vite à eux. Émilia est déterminée, volontaire, mordante, et ne laisse pas marcher sur les pieds. Colère quant à lui, est agressif, renfermé, tête brûlé et protecteur.
Les deux ensemble créent de sacrés étincelles !

Et c'est justement ce que j'avais adoré dans le premier tome : c'était un incroyable ennemies-to-lovers, avec de la tension à souhait, un slow burn parfaitement maîtrisé, et c'était génial à lire ! Ils se lançaient des piques et des répliques mordantes à chaque page, disaient qu'ils se détestaient mais le côté protecteur et farouche de Colère compliquait les choses… bref c'était génial !
Mais on ne retrouve pas du tout cet aspect-là dans ce roman (à part à certains rares moments) et ça m'a beaucoup manqué. J'ai moins adhéré à leur relation parce que je n'avais plus l'impression qu'elle allait quelque part ou qu'elle évoluait, et les scènes de sexe toutes les 5 pages m'ont pas mal agacé aussi… du coup j'ai été très déçue de la romance, et ça m'a empêcher d'adhérer totalement au récit.

Même l'intrigue était moins bien que celle du tome 1 !
Dans le premier volume, on savait où on allait, on comprenait le but d'Émilia et ça avait du sens. Sauf que là, j'ai vraiment eu l'impression que l'autrice s'éparpillait dans tous les sens et qu'on perdait totalement de vu l'objectif de tout ça. Parce que Kerri Maniscalco développe davantage son univers en l'approfondissant et ça c'est chouette, mais elle a rajouté trop de plans, de machinations et d'objets magiques : on finit par s'y perdre totalement.

Après, je suis très négative dans l'ensemble mais il y a quand même des points positifs !
Comme je le disais, l'univers se développe de plus en plus et, à partir du dernier tiers du roman, il y a pas mal d'action et de révélations qui m'ont permis de retrouver le même entrain que j'avais lors de ma lecture du premier tome.
Et la plume est encore une fois géniale. C'est vraiment quelque chose que j'adore chez cette autrice : sa manière d'écrire est hyper fluide et immersive, avec beaucoup de détails.

En somme, je suis un peu déçue par ce tome, je recommande quand même le premier que j'avais adoré, et j'attend de voir ce que le dernier nous réserve…

Ce tome me laisse presque autant perplexe que le premier, mais je l'ai préféré. Certes, j'ai retrouvé des défauts mais il y a ce goût de « reviens-y » qui fait que je continue. Et je n'y vais pas par dépit, j'ai un tel engouement que j'ai foncé m'acheter la suite.

Ce tome m'a davantage convaincue, et ce, pour plusieurs raisons. D'abord la plus appréciable, les descriptions culinaires que j'ai tant exécrées ne sont plus présentes dans le récit et le tout est bien plus fluide à lire. J'ai de ce fait, mieux adhéré à la plume. Autre évolution et non des moindres : l'autrice précise enfin l'époque à laquelle se déroule son histoire, fin 19ème. Ça n'efface pas les anachronismes croisés auparavant et je regrette qu'il faille attendre aussi longtemps pour l'apprendre, mais je suis malgré tout ravie d'avoir cette information primordiale. J'ai également été conquise que le récit se passe dans les Enfers, ça renforce l'aspect imaginaire qui, dans mon esprit était moins prégnant dans le précédent opus du fait que l'on restait dans le monde des humains. L'intrigue gagne en profondeur, parfois ça part dans tous les sens avec l'introduction de personnages appartenant au passé, mais aussi par l'existence d'artéfacts magiques, mais ça étoffe considérablement l'univers qui était jusqu'à présent plutôt léger. le dernier point que j'ai vraiment apprécié, c'est le développement de Colère. Je reprochais qu'il soit sous-exploité et que ça soit du « tell don't show » mais ici, c'est différent. Il gagne en consistance, affirme sa position, on découvre plus de choses sur son passé, et même si je me suis doutée de certaines révélations, ça n'empêche pas que je me sois encore plus attachée à lui et à son background (oui je continue à fan-girler…). J'aurais voulu qu'il en soit de même pour ses frères et justement, on va en arriver aux points qui ont nuancé ma lecture.

Si Colère gagne en consistance, ce n'est pas le cas de tous les personnages. Je me faisais une joie de découvrir les Royaumes de ses frères mais à ma grande déception, ça reste très sommaire. Emilia se cantonne majoritairement dans le Royaume de Colère, certains frères sont presque absents du récit, l'univers aurait pourtant gagné à avoir un tel développement. J'ai misé mes derniers espoirs sur la scène du banquet, qui devait en théorie offrir un moyen de se focaliser sur eux, mais là aussi, ça a été la douche froide. le déroulement de cet évènement m'a déçue, l'autrice promettait des choses, mais au dernier moment, elle prend une direction inattendue, tellement facile et cliché que ça m'a laissé un goût amer. Il s'agissait d'un des moments clés de l'histoire, il aurait pu être emblématique et riche en action, au lieu de ça, il me laissera un souvenir fade. Ensuite, j'ai eu un blocage avec Emilia, je l'ai trouvé imbuvable, j'avais carrément envie de la gifler. Pour moi, elle est égoïste et irréfléchie, sa vengeance lui fait accomplir les pires décisions, quitte à trahir les personnes qui essaient de l'aider. Pour couronner le tout, cette manière qu'elle a de nier son affection envers Colère est agaçante, j'en suis venue à me demander si elle éprouvait quelque chose pour lui, c'est pour dire à quel point, elle semble détachée. Pour toutes ces raisons, je n'arrivais pas à comprendre ses choix ni à m'attacher à elle. Ça ne m'aidait pas non plus à profiter de la romance.
À cela s'ajoutait un nombre de scène de smut assez conséquent. À proprement parler, il y en a peu, mais l'ambiance est très spicy. L'autrice apporte plusieurs justifications cohérentes d'un point de vue scénaristique, mais c'était quand même trop présent à mon goût. L'entrainement que Colère propose à Emilia pour se protéger de ses frères, en est la parfaite illustration. C'était hypersexualisé alors que ce n'était pas le but initial de ces entrainements. Cela dit, ça n'était pas déplaisant à lire non plus, dans la mesure où ça n'était pas vulgaire ou mal écrit, chose que je tenais à souligner, car si tel avait été le cas, ça aurait été rédhibitoire.

En bref, les nombreux défauts me freinent, mais les rebondissements de la fin, certains personnages, et l'intrigue me procurent une satisfaction indéniable. J'essaie de ne pas me torturer l'esprit en essayant de comprendre pourquoi j'apprécie tant cette saga malgré ses défauts, le principal étant de ressentir du divertissement, c'est important de se le rappeler.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce tome, dans toute sa première partie, fait du remplissage. C'est-à-dire que l'intrigue n'avance pas du tout et que les enjeux dramatiques restent en stand-by. Tout repose sur l'« évolution » de la relation entre Emilia et Colère. Notez bien l'utilisation des guillemets, elle a son importance. En effet, l'autrice applique ce qui est à la mode dans les livres de fantasy, ce qui fait parler du roman sur Tik Tok, à savoir les scènes spicy. Il n'y a que cela pendant les 250 premières pages. Cela ne me dérange pas si ce genre de scènes est accompagné de discussions et d'échanges entre les personnages qui permettent de les faire évoluer dans leur relation. Mais là il n'y a que du désir physique, et l'autrice a beau agiter la carte du « les péchés d'Emilia sont accentués dans le Royaume des maudits » pour donner une pseudo crédibilité à la succession de ces scènes, cela n'empêche pas de ressentir une redondance pesante renforcée par le fait qu'elles se terminent toujours de la même façon. Alors oui, l'autrice va essayer de dynamiser son intrigue à partir de cette romance en révélant la véritable identité de Colère mais c'est bien trop peu pour redonner de l'élan à son histoire. Heureusement, les choses bougent en peu en terme d'intrigues à la fin du roman, ce qui a relancé mon intérêt pour l'histoire.

Je ne peux donc pas m'empêcher d'être déçue car j'attendais beaucoup de la démonologie qui aurait pu être développée dans ce deuxième tome. Mais elle n'est reléguée que très loin derrière les scènes d'amour entre nos deux héros. Parfois, cette place importance accordée à la romance ne me gêne pas car elle correspond à ce que j'aime, notamment quand l'auteur propose des relations qui reposent sur une certaine complicité et pas simplement sur une tension sexuelle. Il s'avère que le choix fait par l'autrice, le deuxième donc, est celui qui m'exaspère : des disputes à foison qui ne mènent à rien si ce n'est à des scènes olé-olé pour pimenter le récit et donner du contenu au profil de lecteur qui aime ça. Pour moi, l'équilibre entre intrigues et romance n'est pas atteint dans ce deuxième tome. le pire, c'est que je ne trouve pas que l'accumulation de scènes torrides entre les deux personnages démontre une quelconque alchimie. Bien au contraire. Je comprends qu'ils sont attirés physiquement l'un par l'autre mais je ne crois pas du tout à l'émergence de sentiments, alors que c'est ce vers quoi on se dirige. Cela donne donc une impression de superficialité à leur histoire d'amour, le développement émotionnel étant aux abonnés absents. La seule chose que j'ai apprécié là-dedans c'est que l'autrice ne fait pas dire à Emilia qu'elle aime Colère. Au moins c'est cohérent par rapport à ce qui nous est démontré dans le récit.

En conclusion, on pourrait croire que j'abandonne cette saga après cette déception mais j'ai bon espoir que les promesses de l'intrigue atteignent leur potentiel dans le troisième et dernier tome. J'ai en effet beaucoup apprécié le dernier tiers de ce tome et j'espère que le troisième continuera sur cette lignée. Ainsi, vu le temps que l'autrice a passé à écrire des scènes hot entre les deux personnages dans ce tome deux, j'espère bien qu'elle ne va pas nous servir du réchauffé à ce niveau-là dans le troisième tome. Je croise les doigts car je trouve qu'elle a un potentiel de fou entre ses mains, notamment en terme de démonologie. Pour moi elle ne l'a pas encore développé de manière efficace mais j'ai toujours le secret espoir que c'est ce qui me sera proposé dans la conclusion de cette trilogie. Sinon j'aurais eu l'impression que cette saga est à l'image de certaines productions Netflix : un résumé intrigant qui donne envie mais une mise en oeuvre racoleuse qui est là pour assouvir les fantasmes d'une partie d'un public friand de « je t'aime moi non plus » qui ne va pas chercher plus loin que le trope « ennemies to lovers » sans relief. C'est dommage car le premier tome évitait de tomber dans ces travers...

Après un tome 1 plus qu'apprécié, je me suis jetée sur le tome 2.

On retrouve Emilia et Colère dans le fameux Royaume des Damnés. Pour venger le meurtre de sa soeur jumelle, Emilia semble être prête à tout, même à se rapprocher de ses plus redoutables ennemis.


Je dois commencer par dire que ce tome 2 est totalement différent du premier tome. Cette différence est quelque peu absurde. Je m'explique. Emilia, dans le tome 2, paraît être une autre personne en comparaison avec le premier tome. Elle est toujours motivée par la vengeance de sa soeur jumelle qui lui manque et qu'elle aime, mais elle ne semble plus en capacité de réfléchir normalement. Certes, le fait de se retrouver dans un monde qui joue avec les émotions peut aider, mais elle a un caractère si différent de celui qu'elle avait dans le tome 1 que mon cerveau ne comprenait plus son comportement. Sa quête principale est de venger sa soeur, or, dans ce tome, on a plutôt l'impression que son objectif est mis au second plan pour se concentrer uniquement sur elle et Colère. Beaucoup de lecteurs évoquaient la forte présence de scènes de sexe dans le roman, à juste titre. Mais c'est plus que ça ; Emilia ne pense littéralement qu'à l'attraction sexuelle entre elle et le damné : faut-il se laisser tenter ? résister ? de la première page jusqu'à la dernière, la protagoniste est dominée par ses émotions et on suit l'histoire d'une jeune femme qui semble oublier pourquoi elle se trouve dans le royaume des Damnés. J'avais sans cesse envie de le lui rappeler. La romance entre Colère et Emilia est intéressante, mais le mystère autour de la mort de sa soeur et cette quête de réponses l'est tout autant. C'est vraiment dommage que ce dernier point n'est pas été mis en avant dans ce tome-ci. Tout le long, les réponses peinent à se dévoiler. Et quand elles le sont, on se pose encore plus de questions. Je ne vois pas encore le sens de tout ça, mais j'espère être plus éclairée dans le troisième tome.

Concernant les divers événements qui viennent décorer l'intrigue principale, j'avoue être déçue. Rien de particulier ne se passe, et quand c'est le cas, la facilité scénaristique est de mise. Beaucoup de promesses de danger, d'avertissements destinés à éveiller le suspense et l'angoisse, mais peu de résultats convaincants.
L'autrice domine ses personnages et pas l'inverse. Personnellement, je veux de l'inattendu, des difficultés, des problèmes qui ne peuvent être résoudre en un claquement de doigts ( je pense au soir où Emilia se rend chez Gourmandise, et notamment quand elle doit révéler sa plus grande peur ). Les personnages doivent vivre leur vie, et il est nécessaire de lâcher du lest, même si l'auteur tisse évidemment le fil.

Des points positifs sont tout de même à soulever. Il y a du suspense qui nous donne nous aussi envie d'en découvrir davantage sur la mort mystérieuse de Vittoria.
La relation entre Colère et Emilia, bien que surgissant de façon assez inattendue et soudaine par rapport au tome 1, donne envie de tourner les pages. Cette tension entre les deux, bien qu'elle apporte des côtés négatifs à l'histoire, est intrigante.
Colère est un personnage obscur, difficile à déchiffrer. Tous les secrets qu'ils s'efforce de protéger titillent la curiosité.
Heureusement que l'histoire repose sur cette quête de réponses qui donne envie de trouver la clef permettant d'ouvrir la porte derrière laquelle se trouve les réponses, le fin mot. Tout cette aura mystérieuse qui habite le roman tient assez en haleine pour avoir envie de continuer.



J'ai vraiment l'impression que ce tome était destiné à bâtir davantage la relation entre les deux protagonistes. C'est un côté intéressant, bien sûr, à condition qu'il ne signe pas la perte d'autres éléments clés de l'histoire. Et ici, c'est le cas. Bien d'autres méritent d'être approfondis, tels que la relation entre les frères, le royaume en lui-même, la magie, les pouvoirs dont tous sont dotés,... Et puis, où est passée l'Emilia qui n'avait qu'une seule idée en tête : venger sa soeur et protéger sa famille ?
J'espère que le tome 3 sera un peu plus élaboré, les réponses mieux expliquées, et pas seulement accès sur une bataille dans laquelle la protagoniste combat ses émotions vis-à-vis d'un homme qu'elle ne connaît que depuis peu, à priori.

Nous retrouvons Emilia juste après sa décision de donner son âme à Pride en échange de la fermeture des portes des Enfers. Elle sera cependant son épouse et règnera sur les Enfers à ses côtés.
Accompagnée de Wrath, Emilia fait ses premiers pas aux Enfers et doit survivre au Sin Corridor qui porte bien son nom.
Aux Enfers, les péchés se déchaînent et influencent ceux qui y vivent.
Emilia se donne comme mission de retrouver la personne responsable du meurtre de sa soeur et de lui faire payer au centuple cette décision.
Cependant, tout ne se passe pas comme prévu. Emilia n'est pas la seule à cacher ses motivations. Sur qui pourra-t-elle compter? Qui lui envoie des crânes aux devinettes étranges? Et comment ne pas se perdre dans le monde des péchés?

Gros coup de coeur pour ce tome que j'ai eu du mal à lâcher. le premier tome était prometteur mais celui-ci m'a complètement convaincue.

Evidemment la relation Emilia/Wrath y est pour beaucoup. J'ai aimé leurs échanges, la passion qu'ils partagent, leurs difficultés à se faire confiance, le côté protecteur et mystérieux de Wrath et leurs scènes assez "spicy".
J'attendais avec impatience leurs scènes car elles dégagent beaucoup d'intensité. Emilia ne se laisse pas faire par le Prince et est un adversaire à sa hauteur.

Découvrir les Enfers et une partie des Maisons de péchés est aussi un grand plus. On délaisse le monde des mortels pour un univers plus sombre où la quête de pouvoir est au centre des préoccupations.
J'ai hâte d'en apprendre plus sur les sept Princes et leurs relations. On rencontre Gluttony et Pride, on en apprend plus sur Envy mais certains restent très absents comme Sloth.
Le fait d'avoir ces Princes à la tête d'une Maison où un péché principal domine est une idée intéressante.

Il y a bien sûr de l'action, des devinettes, des retournements de situation, ... Tout n'est pas ce qu'il paraît être...

Et certains mystères sont encore non résolus surtout sur les origines d'Emilia et l'étendue de ses pouvoirs. Wrath cache encore aussi des secrets. Certains qu'il n'a pas la possibilité de dévoiler à cause de la malédiction.

La fin du tome donne envie de connaître la suite. Suite qui ne sortira que dans un an ... Patience (mais bon, il paraît que c'est une vertu :p).