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3,77

sur 608 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Suite et fin de cette série avec toujours les mêmes personnages attachants même si l'évolution est assez peu positive !
C'est peut être le moins surprenant des trois de mon côté et celui qui m'a le moins passionné .
Pour autant cela reste une série agréable qui mérite de se découvrir .
Bravo à l'auteur
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J'avais trouvé le deuxième opus décevant par rapport au premier. Et il me semble que nous sommes encore descendus d'un cran.
L'auteur prend d'abord le temps de poser les personnages et le décor. On a le sentiment que le récit s'engage bien et l'on est pris par la puissance de la présentation d'une terre (des paysages, des coutumes et une économie) et de personnages attachants. Puis tout s'emballe.
Trop de personnages, trop de fils narratifs, trop d'actions. On sombre dans la caricature et dans un ennui proche de celui qui vous saisit à la projection d'un mauvais films d'espionnage. On poursuit la lecture parce que ma fois on a envie de savoir et que le début de l'oeuvre a atteint sa cible : vous attacher. Mais quel gâchis ! D'autant plus que les enjeux liés à la gestion e ce que l'hyper capitalisme fait à certains pays en voie de développement méritent bien qu'on s'y intéresse.
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Alors qu'il s'est installé en ermite au milieu du désert de Gobi où il tente de renouer avec l'âme de ses ancêtres, Yeruldelgger se voit durement rappelé à la réalité par une série de crimes rituels, violents et sordides. Deux cavalières et un jeune garçon viennent tour à tour le trouver dans l'espoir pour l'une que l'ex-inspecteur de la police criminelle d'Oulan Bator pourra l'aider à retrouver sa fille disparue, pour la seconde, faire la lumière sur le meurtre d'un géologue français dont elle était éprise et pour le dernier, examiner un charnier qu'il a découvert dans la steppe. de la Mongolie à Manhattan, du Canada à l'Australie, Ian Manook nous embarque dans un thriller sombre et violent, aux personnages aussi atypiques que souvent peu obligeants. À travers les diverses intrigues, l'auteur nous décrit une nouvelle fois la Mongolie. Un pays dévasté, sauvagement pillé par quantité de sociétés minières multinationales, ruiné par les combines politiciennes et qui est en train de perdre son identité, son histoire et jusqu'à son âme. L'histoire tourne globalement autour de la corruption généralisée des instances gouvernementales, de la mainmise des sociétés minières dévastant le sous-sol de la steppe, de projets pharaoniques de captation d'eau pour alimenter les mines de terres rares rapportant des milliards de dollars à une élite dévoyée. Mafias aux réseaux tentaculaires, gangs aux tueurs impavides, hommes politiques vénaux, les ingrédients ne sont pas vraiment originaux mais l'efficacité, servie par un style toujours aussi caustique, est pour l'essentiel au rendez-vous. Visiblement l'auteur s'est beaucoup amusé dans l'écriture de ce troisième volet, jonglant avec les bons mots, multipliant les citations littéraires, les références cinématographiques et des touches d'humour impertinents. Pour autant, entre les multinationales avides d'exploiter à tout prix le sous-sol de leurs concessions, les ninjas prêts à sacrifier leur santé pour quelques tugriks et l'éclosion d'un groupe de rebelles nationalistes calquant leurs actions sur celles de Gengis Khan, l'influence de Yeruldelgger sur le développement de l'histoire reste plutôt secondaire. Manipulé de tous les côtés, il échoue à protéger les êtres qui lui sont les plus chers et choisir son destin, même si une dernière fois il concourt de façon accessoire à démêler cet incroyable imbroglio de duplicité et de perfidie.
Un ouvrage moins prenant que les précédents, plus confus, plus schématique et désinvolte. Si on retrouve avec plaisir l'univers mongol, avec sa cuisine, ses rites, ses traditions, la crédibilité, l'intensité et la magie ne sont pas totalement au rendez-vous de cette ultime chevauchée dans la steppe.
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Bon manifestement il existe d'autres tomes avant celui-ci qui doivent probablement permettre de mieux comprendre certaines allusions.
Yeruldelgger, un ex-flic à la violence latente vit une retraite spirituelle peinarde dans le désert mongolien. Mais bien vite sa tranquillité va être mise à mal suite au débarquement de divers personnages. D'abord Tsetseg, fière amazone des steppes, archère et cavalière émérite, qui requiert son aide pour retrouver sa fille disparue. Puis Odval dont l'amour nomade, un géologue français a été assassiné. Gandvol, jeune garçon déterminé à lui montrer un charnier aussi déroutant que monstrueux. A cette étrange caravane se grefferont des artistes bohèmes et picoleurs tombés sur un cadavre exposé dans une bien étrange position ; une lieutenante chargée d'élucider un meurtre rituel (4 hommes écrasés maintes fois par le poids d'un véhicule) et tant d'autres passionnés, extrémistes, amis, ennemis ....
Dans une Mongolie en pleine mutation, les richesses naturelles attirent les convoitises et nombreux sont ceux prêts à tout pour se hisser sur la plus haute marche. Entre corruption, argent, traditions, puissance, patriotisme..., l'auteur nous montre un autre visage de cette lande déserte au rayonnement étonnamment mondial.
Une intrigue bien ficelée (malheureusement) si crédible mais quelque fois surjouée.
Un livre écrit par un homme dans un style typiquement masculin : les morts pleuvent, les allusions sexuelles crues sont légions... Les personnages sont atypiques, certains de passage d'autres bien travaillés mais étrangers (difficile de se projeter ou de s'attacher).
Un style d'écriture qu'il faut apprivoiser, on passe d'un protagoniste à l'autre parfois brutalement. Des chapitres assez courts, chacun à la dénomination caustique (signature de l'auteur?)
N'ayant pas lu les tomes précédents, le début m'a un peu dérouté puis l'histoire m'a emportée ... jusqu'à se fracasser à 100 pages de la fin où l'ensemble m'a semblé too much. L'élimination gratuite de certains acteurs, la coalition programmée, la suprématie, l'omnipotence d'autres figures m'a refroidie et gênée. Une morale grinçante et pas très juste... Livre terminé mais je ne suis pas tentée de replonger tout de suite...
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Yeruldelgger, ex flic d'Oulan Bator en retraite spirituelle, est sollicité pour la disparition d'une jeune fille, le meurtre d'un géologue français et la découverte d'un charnier. Rien que ça. Ce polar est finalement un prétexte pour nous faire découvrir les traditions des nomades mongoles mais aussi des faces plus sombres de ce pays (et notamment le pillage des ressources minières, une classe politique corrompue,...etc).
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C'est d'abord un inventaire mongol à la Prévert : l'aïrag, le deel, l'urga, la larmadjoun.
Puis un inventaire de morts nomades : un corps enroulé à l'envers sur une pierre ronde, quatre hommes enveloppés et piétinés par des chevaux comme le faisait Gengis Khan pour les traitres, un géologue étudiant la tectonique des plaques, un livreur de larmadjouns (pizzas arméniennes), un jeune homme au crâne troué extrait d'un puits, un riche mongol passé à travers une fenêtre blindée au 27ème étage de son appartement new yorkais, un cadre d'une société minière les mains liées dans le dos dans un marais australien, un infirme avec des béquilles noyé dans 20 cm d'eau, un homme tombé d'un pont à qui il restait plus d'alcool dans le corps que de sang sous les roues d'un semi-remorque... et d'autres encore.

La comparaison avec un film de Jim Jarmusch est assez pertinente, c'est en effet une sorte de balade au rythme lent de la steppe.
Mais beaucoup trop de thèmes sont mêlés avec la volonté de complexifier : ainsi Sue Ellen dont on a intégré le nom est ensuite nommée Chagdarsüren Djüderdemidiin Bilegt.

Ce roman clôture un cycle de trois avec Yeruldelgger en flic qui aspire à la zénitude. Peut-être me manquait-il les clés des deux précédents pour relier des fils trop nombreux à mon goût ?

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Dernier roman faisant intervenir Yeruldelgger, flic et maintenant ex-flic mongol. Pas vraiment de nouveautés par rapport au deuxième volet. L'auteur parvient toujours à bien faire passer sa fascination pour la Mongolie et on se régale de ce voyage. Côté politique, la Mongolie de Ian Manook est présentée comme un pays failli. Ce serait faux d'affirmer qu'il n'y a pas de corruption dans ce pays mais c'est la loi de la jungle (et non la loi de la steppe) qui règne sur cette aventure. On retrouve encore beaucoup de violence et une intrigue qui s'essouffle très vite. C'est plus Colombo qu'Hercule Poirot : on sait qui est le coupable mais va-t-il chuter ? Mais même ça n'est pas passionnant. S'ajoutent cette fois-ci d'autres personnages en duos, français avec Zarzavadjan (sorte de double de Yeruldelgger déjà vus dans Les temps sauvages), newyorkais et australiens qui compliquent l'histoire sans donner autre chose que l'opportunité pour l'auteur de s'amuser avec les façons d'être et de parler des uns et des autres autour du monde. C'est presque une caricature en ce qui concerne les policiers newyorkais l'un d'origine italienne, l'autre d'ascendance juive.
Et puis du sexe quand même ! C'est fois-ci ce sont les amours nomades (version mongole de l'amour libre) qui sont mises à l'honneur. La description de tout ça, qui prend beaucoup de pincettes avec de possible reproches féministes je trouve, reste très viril et ne dissipe pas le malaise ressenti dans les deux premiers livres. La méchante de l'histoire est lesbienne et nymphomane comme il se doit ...
Trois romans et puis s'en va. le personnage de Yeruldelgger et son monde n'étaient pas épuisés à l'issus du premier opus mais les deux suivants n'ont pas confirmé l'élan. Vais-je me lancer dans les romans islandais de Ian Manook ? Je n'en suis pas sûre ...
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Dans ce roman, l'ex-flic Yeruldelgger ne mène pas à proprement parler d'enquête mais tente de suivre une retraite spirituelle qui va être émaillée de nombreux incidents. L'atout de "La Mort nomade" tient à sa touche géopolitique, sur fond de paysages de steppes, de culture et de tradition mongoles, de corruption et d'emprise de grands groupes industriels sur les populations locales. Pour autant, même si Ian Manook nous dépayse par son voyage dans les vallées mongoles, je n'ai absolument pas aimé le style employé par cet auteur, particulièrement grossier voire injurieux dans ses dialogues. c'est un regret personnel tant le voyage paraissait beau, mais malheureusement pollué par ces éléments !
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Troisième opus des aventures de Yeruldegger dans les steppes mongoles, La mort nomade est un polar écologique tragi-comique.

Même si j'ai passé un bon moment en le lisant, j'avoue que le côté Monty Python sous la yourte était too much pour moi... Ian Manook s'est à mon sens un peu trop laissé porter par ses fantasmes, ici appelées amours nomades, et par ses délires complotistes à la sauce 'tous pourris, sauf les nomades'.

Au point que j'ai envie de faire des plaisanteries politiquement incorrectes sur les Mongols dans ce commentaire ! Pas sur les habitants des steppes ou sur les ninjas chercheurs d'or, toujours aussi attachants. Mais sur l'auteur devenu lui-même un peu Mongol à trop fumer de la crotte de jument séchée...

Cela dit, si on passe outre les femmes qui se mettent nues toutes les cinq pages et les aberrantes machinations internationales à quarante ans, on se retrouve avec polar sympa et bien ficelé, matiné d'un rappel fort des ravages de l'impérialisme sur la nature et les traditions.
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Patrick Manoukian alias Ian Manook, romancier et journaliste français, est un grand voyageur depuis l'âge de 18 ans. Auteur de polars, il s'est lancé dans une saga dont l'inspecteur Yeruldegger est le personnage principal qui gravite dans de nombreux paysages mongoles.

Grand connaisseur de la Mongolie, l'écrivain partage avec nous, comme un guide touristique, la culture mongole, la cuisine locale et la géographie du pays au travers de nombreuses descriptions. Dans ce troisième tome, on traverse les vastes steppes et désert de la Mongolie et on y découvre un mode de vie nomade. Dans cette ambiance aride, Yeruldegger rêvait de tourner la page et laissait derrière lui son passé violent avant que deux femmes ne décident de le coller.

L'histoire est intense, les cadavres s'entassent, et dans ce pays en difficulté où des entreprises capitalistes prennent le pouvoir en détruisant la terre mongole, l'auteur nous fait profiter de son humour, maîtrise le second degré et les doubles sens. Pourtant l'intrigue met du temps à se matérialiser et sans avoir lu les précédents tomes, il a été difficile de s'immerger dans ce roman.

Ça a été une lecture relativement difficile face aux phrases trop longues et aux descriptions trop détaillées pour moi. Pourtant l'intrigue est remarquable et très intéressante. J'ai découvert la Mongolie et les coutumes de ce pays avec fascination. Bel ouvrage !
Lien : https://abaciaetacu.wordpres..
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