Un mois de novembre gris et pluvieux. Des problèmes sur le plan professionnel. Une grosse baisse de moral. Pour rester dans la même ambiance, je vais être obligé de piocher dans ma PAL de livres dont je retarde indéfiniment la lecture. Et j'ai opté pour cette biographie de Khrouchtchev de près de 600 pages, histoire qu'elle m'occupe tout le mois.
Pour moi, comme pour beaucoup de monde, Khrouchtchev, c'était ce dirigeant soviétique, qui portait un prénom féminin, et qui s'était mis un jour à frapper sur son pupitre à l'ONU avec sa chaussure. Grâce à cette biographie, j'en sais maintenant un peu plus sur lui, et surtout sur l'état déplorable dans lequel
Staline puis lui et leurs visions particulières du communisme ont conduit l'URSS entre les années 20 et les années 60.
Les nombreuses pages consacrées à la politique intérieure et ces innombrables réunions du Praesidium m'ont beaucoup moins intéressé que celles relatant, vus du côté communiste, des faits historiques de ce début de guerre froide (insurrection de Hongrie, mur de Berlin, crise des missiles à Cuba).
N'étant pas un spécialiste du sujet, je ne peux pas juger du travail effectué par
Jean-Jacques Marie, mais comme il a eu accès à des documents inédits dont les mémoires non censurés rédigés par Khrouchtchev, on peut supposer que la vie du dirigeant soviétique s'est un peu plus dévoilée dans cet ouvrage.
Au final, une biographie sur une personnalité historique a priori pas tellement intéressante, mais qui m'aura permis d'enrichir ma connaissance des années 30-60 du côté soviétique.