Notre oeil vagabonde déja sur l'illustration de 1ère et 4ème de couverture, l'art d'
Annette Marnat est d'une douceur, nous rappelant l'âge classique et tendre du
Père Castor.
Mais attention, il ne faut pas croire que l'aventure sera faite de petits animaux qui sifflent et bâtissent des maisons en brique, c'est l'histoire de la cape du magicien, chers lecteurs.
Ce conte du Nord nous rapporte qu'il ne faut pas le chercher, ni encore moins lui marcher sur la cape, sous peine de le trouver, sévèrement et de se retrouver aussitôt emporté vers l'inconnu.
L'inconnu, cela parait indéterminé et inquiétant, surtout si l'on nous attend pour l'école ou pour l'heure du dîner.
Ne sortez donc pas du sentier, chers lecteurs, et l'aventure sera sans surprises.
Dit comme ça, cela ne peut que donner envie de voir ce qu'il se produit en mettant le petit orteil hors sentier. Notre petit côté, malicieux, pardonnez-nous, chers lecteurs.
Et puis, si l'on tire sur la cape du Magicien, sommes-nous transformés en lapin blanc?
Si c'est pour arriver en retard à l'école, ça ne sera qu'un maigre prix à payer, diraient certains.
Tournons la page et voyons ce qui adviendra de la jeune Alvida, héroïne de l'histoire.
L'histoire nous amuse un peu et l'on se dit que les contes continuent de donner du loup en tous genres, même lorsque l'on grandit.
Le magicien, fasciné par la beauté de cette jeune fille, déploiera toutes les astuces pour l'emporter et la pousser vers la posture qui la perdra, c'est à dire marcher sur sa cape.
C'est un peu l'affrontement des célèbres "Bip Bip et le Coyote" des animés
Warner Bros, à chaque tentative, son concours de circonstances chanceux qui déviera la jeune fille du nouveau piège tendu.
La chute sera surprenante et le Magicien, plus proche du Sorcier, se trouvera bien attrapé malgré lui.
Les auteures lui imposeront un châtiment terrible pour un être malfaisant, la charité.
De cela, on rit, forcément.
De la bonté, mon dieu, quelle horreur!