AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 30 notes
5
1 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Les Spectres de Rome, neuvième opus de la saga Alix Senator est un album bien étrange et mystérieux.
Alors que tout commence avec un massacre de lépreux, je me dis que la suite va être passionnante. Hélas, non. L'histoire s'enlise dans un mal très étrange. Lidia, la soeur d'Auguste, la femme tant aimée par Alix que l'empereur a refusé qu'il épouse, est très malade. Titus, leur fils, est à son chevet.
Rôde Syllaios, venu de Pétra (voir n° 8). Il intrigue à Rome afin d'obtenir un soutien militaire pour assouvir ses désirs de puissance,.
De nuit, un massacre émaille encore le récit. Beaucoup de sang coule dans cet épisode mais je ne sais pas trop pourquoi. Les ragots colportent l'idée que ce sont les lépreux qui ont besoin de sang pour prendre des bains et soigner leurs plaies.
Enak est toujours obsédé par la disparition de Kephren, son fils, et des spectres attaquent les soldats, la nuit. C'est là que cet épisode prend tout son intérêt avec la poursuite de ces spectres par Alix et sa troupe.
Valérie Mangin et Thierry Démarez m'entraînent alors dans la Cloaca maxima, le grand égout de Rome. Ceci motive le plus intéressant de l'album : le dossier historique consacré à l'eau à Rome, Aqua Romana.
Cet épisode parle beaucoup de l'orichalque, cet alliage antique composé surtout de cuivre et de zinc. Son contact semble déclencher un mal mystérieux mais, à la fin de l'épisode, je n'en sais pas plus.
Enfin, je me plonge avec beaucoup d'intérêt dans le dossier historique consacré à l'eau à Rome : « Qui contrôle l'eau, contrôle Rome », cette ville née sur le Tibre. L'eau est aussi indispensable que le blé et nous sommes toujours admiratifs aujourd'hui devant le génie des Romains pour aménager aqueducs, fontaines et thermes.
Seuls les riches pouvaient se payer l'eau à domicile. Cette eau venant des monts Albains alimentaient les fontaines comme celle de Juturne et des thermes comme ceux d'Agrippa.
Il fallait aussi de l'eau pour combattre les incendies et nettoyer les latrines, salles de vingt à vingt-cinq places à usage collectif.
Toute cette eau utilisée finissait dans les égouts, dans des bassins de décantation et dans le Tibre. Ce dossier historique aux beaux titres en latin, fourmille de références historiques. Sa lecture est très instructive et je remercie Vincent qui me permet de poursuivre l'aventure d'Alix Senator.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          800
Si la série mère s'endort depuis très longtemps sur les lauriers que Jacques Martin avait dressés.

Alix Senator renoue avec la tradition, référence au spectre de Carthage, tout en étant résolument «moderne», ambiance thriller-fantastique.

Le scénario au suspense allant crescendo est réussi, les dessins sont toujours aussi beaux et précis particulièrement les infrastructures , maison, intérieurs, mobiliers etc.

Bref un très bon cru.
Commenter  J’apprécie          540
Dans ce tome 9 intitulé "Le Spectre de Carthage", euh pardon "Les Spectres de Rome", Lidia soeur d'Auguste, amante d'Alix et mère de Titus est mourante et rien ne semble pouvoir la guérir ou pouvoir la soulager… Dans le même temps on retrouve dans le Tibre des cadavres exsangues et tandis qu'on accuse et qu'on s'en prend aux boucs émissaires habituels, les assassins qualifiés de spectres remontent et assassinent toute la hiérarchie de la clique de Livie épouse de l'empereur ! La malédiction de l'orichalque qui a déjà causé tant de dommage dans plusieurs tomes de la série d'origine continue de sévir avec ici des fanatiques de Cybèle persuadés que Khephren est le nouvel Attis et prêts à empoisonner tout Rome pour que leur divinité devienne un nouveau Seigneur des Cendres !
L'ambiance est très fantastique, dans le plus pur style de Mario Bava le désormais très vintage maître du cinéma fantastique italien, et Valérie Mangin et Thierry Démarez ne ménagent pas leur effort pour dynamiser l'ensemble et redonner un second souffle à leur série. On a même plusieurs sous-histoires avec Enak qui prend tous les risques pour apaiser l'âme de son fils Khephren, Titus qui doit affronter les doutes et les envies de revanche de Syllaios le Nabatéen, et Auguste qui ayant toujours aimé sa soeur Lidia se laisse aller au point de péter un câble à la première contrariété. Et au bout du bout la malédiction de l'orichalque continue de sévir !
Alors oui ce n'est pas ultime, mais c'est déjà bien mieux que pas mal des dernières sorties de la série d'origine qui n'en finissent plus de décevoir…
Commenter  J’apprécie          330
De retour de Petra, Alix découvre une Rome en proie à la peur. Des meurtres étranges dans les rues, tous les morts semblent en lien avec l'affaire de la Cybele d'orichalque.
Alix et Enak vont enquêter sur cette étrange affaire, pendant que les fanatiques de Cybele font régner la terreur.
Les auteurs jouent à la fois sur le thriller dans la Rome antique tout en essayant de travailler la psychologie des personnages avec un Enak en proie à la culpabilité vis à vis de son fils défunt et Titus qui doit subir les soupçons du père d'Alexandre. Mais je trouve que ça reste un peu superficiel dans pas mal d'éléments.
Commenter  J’apprécie          131
Ahh, voici un tome qui me plait bien dans l'ensemble.
Certes, il est noir mais, dans l'ensemble, l'histoire est prenante, intelligente et bien rythmée.
Entre la maladie de Lidia, les spectres de Rome, les larmes d'Enak et les restes de Kephren, on ne voit pas les pages défiler et on en redemanderais bien.
J'ai apprécié la façon dont les personnages interprètent différemment les 'dons' de l'orichalque et la façon dont finalement la sibylle avait raison quant à l'éternité de Kephren.
Titus est moins tête à claques que dans le tome précédent (ouf) et Enak arrive à dire autre chose que le nom de son fils (quoique).
Bref, un très bon tome qui relève un peu la série. En espérant que ça dure...
Commenter  J’apprécie          100
En voilà un album qui ne respire pas la joie de vivre, l'optimisme, tout coloré dans des teintes sombres !

Au début, je croyais que j'avais sauté un épisode car je m'attendais à retrouver Alix et la petite bande toujours à Petra, là où se terminait le tome précédent. Alors qu'au début du présent album, on est à Rome avec une histoire de lépreux qui se font massacrer par des soldats. Mais très vite on comprend que la mission diplomatique romaine est rentrée au pays, avec Syllaios dans ses bagages, pour essayer de soigner Lidia qui se meurt.
Comme des rumeurs d'apparitions de spectres lumineux hantant les rues de Rome la nuit et massacrant ses habitants se font de plus en plus insistantes, Auguste charge Alix d'enquêter. Cette mission va lui faire recroiser la route de l'orichalque, ce métal apparemment radioactif dans lequel était sculpté la statue de Cybèle qu'adoraient ses prêtres les galles et feu Khephren...

Comme je le disais en préambule, un album pas très gai. Il se déroule surtout la nuit ou sous terre et aborde des thèmes macabres (maladie, mort, contamination, fanatisme). de plus, il lorgne vers le fantastique (Enak qui communique avec Khephren) et l'horreur (les contaminés ressemblent à une armée de zombies), genres qui ne m'ont jamais intéressé.

Bref, un album que je considère comme tout juste passable mais qui a le mérite de faire avancer l'histoire (Khephren, Lidia).
Commenter  J’apprécie          90
Poursuite de l'intrigue précédente, Alix et ses compagnons sont retournés à Rome où les anciens affidés de Cybèle sont pourchassés par des sceptres. Les lépreux sont accusés. Sans doute parce que leur aspect (des sceptres) est assez monstrueux.
Tandis qu'Enak cherche à retrouver Kephren et prend de gros risques, Lidia se meurt. Les dessins sont très beaux, les visuels sont très bien réalisés et les couleurs particulièrement adaptées. Cela se laisse lire avec plaisir même si les caractères sont parfois un peu caricaturaux. Kephren disparu (un peu un sale gosse quand même), Titus est plus en retrait dans ce tome.
Scénario et dessin sont particulièrement en adéquation.
Bonne BD d'aventures, largement supérieure aux derniers opus de la BD d'origine.
Commenter  J’apprécie          70
De mystérieux « spectres » tuent dans la cité de Rome. Des soldats sont trouvés dans le Tibre, des esclaves sont massacrés et même l'ancien Préfet d'Égypte, Barbarus, est retrouvé égorgé.
Pendant ce temps, Lidia se meurt au grand désespoir d'Alix et de l'Empereur.
Un très bon album avec une intrigue passionnante et un récit sans temps morts. L'enquête d'Alix l'amène vers les derniers événements survenus dans les albums précédents… une histoire prenante où Alix va être face à un danger insidieux et ardent…
Commenter  J’apprécie          60
La ville de Rome abrite en son sein un nouveau fléau : des meurtres qui seraient perpétrés par d'anciens partisans de Cybèle devenus des Spectres. Les Romains pensent que ces Spectres n'existent pas mais que des lépreux sont à l'origine de l'agitation et des troubles qui perturbent la capitale de l'Empire. Alix, Titus et Enak enquêtent et vont découvrir une incroyable vérité qui ravivera la plus vive des blessures: celle entourant la mort de Kephren…

Une intrigue rondement menée et ponctuée de scènes d'action et de surprises jusqu'à la toute dernière page. À suivre !
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (64) Voir plus



Quiz Voir plus

jhen tome 5 : la cathédrale Ludovic .C

Guillaume II de Diest est l’Évêque de la cathédrale de quelle ville ?

Reims
Chartres
Amiens
Strasbourg
Paris
Tours
Metz
Clermont-Ferrand
Lille

3 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Jhen, tome 5 : La cathédrale de Jacques MartinCréer un quiz sur ce livre

{* *}