Ce 12ème tome est mieux que le précédent. Des intrigues intéressantes.
On reste sur notre fin,
Beaucoup de changement qui donnent envie de lire le suivant. En espérant revoir certains personnages que l'on n'a pas vu depuis plusieurs tomes. (l auteur a explique la raison à la fin du tome)
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Ce douzième tome du "Trône de Fer" est un nouveau coup de maître, de George R.R. Martin.
Je trouve ce douzième opus pleinement satisfaisant à tous points de vue : il y a de nouveaux rebondissements inattendus, des intrigues toujours aussi développées, des personnages toujours aussi consistants, aux actes inattendus, mais tout à fait en cohérence avec leur psychologie…
Ce tome se concentre principalement sur Port-Réal, où se déroule un jeu politique tout à fait passionnant, même si, loin de Port-Réal, la pucelle de Torth et son cher Jaime ont également une place importante dans ce tome.
Le plus intéressant n'en reste pas moins, à mon sens, les menées de Cersei et de ses adversaires, qui sont d'autant plus passionnante qu'elles sont extrêmement sournoises.
Somme toute, dans "Le Trône de Fer", la diplomatie a plus d'importance que la guerre et prend plus de place. On voit, plus que la guerre, des manoeuvres sournoises, des rivalités, et ceatera. D'ailleurs, la plupart des personnages qui meurent, ne meurent pas sur le champ de bataille. C'est d'ailleurs l'une des sources de mon intérêt certain pour la série que ces manoeuvres. Et elles occupent une place plus qu'importante dans ce tome et cela le rend d'autant plus passionnant.
Ce douzième tome du "Trône de Fer" est donc un excellent tome. Encore une fois, je suis impatient de me jeter sur la suite. C'est que je veux retrouver Bran et aussi Jon et Daenerys, moi !
P.S. : Malgré toutes les qualités de ce tome, je note toutefois que le personnage de Robert Arryn change de nom d'une phrase à l'autre. Tantôt, c'est Robert, tantôt, c'est Robin, comme dans la série télévisée !... Et je suis persuadé que ce ne sont pas de simples fautes de typographie.
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Avec le tome 12, j'arrive à la fin de la quatrième partie de la saga. Je retrouve ici ce qui faisait défaut au deux tomes précédents. il y a tout ici, les intrigues qui tournent mal, quelques combats et la mort implacable.
Je ne sais pas de quelques festins il est question, il s'agit sans doute des pendus qui poussent sous les arbres du Trident. Toujours est-il que ce tome est particulièrement jouissif, surtout dans la conclusion de la montée en puissance de Cersei. La reine douairière déconne à plein tube et c'est un plaisir de la voir subir les conséquences de ses choix débiles.
Ici, nous retrouvons les prophéties avec celle de Maggy la Grenouille et, en miroir, nous nous confrontons aux serments et plus particulièrement à ceux qui entourent Brienne et Jaime. Je déplore d ne pas avoir vu le nord depuis longtemps. Je suis plutôt content de ne pas avoir eu à lire les aventures de Meereen (cette partie de la saga me fatigue, vous le savez). Je suis heureux, encore, de faire plus ample connaissance avec Dorne oublié petit peuple du Conflans.
La saga devrait contenir trois livres au-delà de celui-ci. Nous sommes donc au-delà du milieu (enfin, tout est discutables) beaucoup de récits se sont terminés, beaucoup sont encore ouverts. Je n'ose pas imaginer la complexité du travail que va devoir encore abattre ce bon Georges.
Nous n'avons vu que faiblement la citadelle, mais j'espère qu'elle sera plus importante que le pétard mouillé que nous avons subis dans la série. le mage présente d'ailleurs un aspect de l'intrigue qui, je crois, sera captivant.
Bref, je vais me plonger, désormais, dans la dernière partie parue de la saga.
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Tome 12. Après avoir eu de grosses difficultés à lire le tome 11, me voilà lancée dans ce nouvel opus. Oh joie ! Je retrouve enfin l'envie de savoir la suite. La période de l'attente et de la mise en place de l'intrigue est terminée. L'action est de nouveau présente. Ici mention spéciale pour Cersei. A vouloir régner seule, elle s'entoure de conseillers faibles. Mais qui dit faibles face à elle, dit faibles face à l'ennemi.
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Il n'y a pas de honte à aimer. Si vos septons disent qu'il y en a, vos sept dieux doivent être des démons. Dans les îles, nous sommes plus perspicaces. Nos dieux nous ont procuré des jambes pour nous permettre de courir, des nez pour nous permettre de sentir, des mains sensibles pour toucher. Quel dément dieu cruel donnerait des yeux à un homme et lui dirait qu'il doit les garder fermés pour toujours et ne jamais accorder un regard à toute la beauté du monde ? Seulement un dieu monstre, un démon des ténèbres.
Gorghan de l'Ancienne Ghis a écrit jadis qu'une prophétie est comme une femme traîtresse. Elle prend votre membre dans sa bouche, et vous en gémissez de plaisir et vous dites, oh, ce que c'est doux, oh, ce que c'est bon, ce que c'est divin... ! et puis ses dents se referment d'un coup sec, et vos gémissements se transforment en glapissements. Telle est la nature de la prophétie, dit Gorghan. La prophétie vous tranchera la bite à chaque coup.
Je vous avais priés d'arranger un accident de chasse. Une flèche perdue, une chute de cheval, un sanglier furieux... il y a tant de moyens qui permettent à un homme de mourir au fin fond des bois. Mais aucun d'entre eux ne comporte *des lances*.
Des enfants, pour moi, ça devrait être entortillé de langes et accrochés à des patères, au mur, jusqu'à ce qu'il pousse des nichons aux filles et que les garçons soient en âge de se raser.
Ici plus que partout ailleurs. On grelottait dans cette chambre, et son maudit époux royal était mort sous ce baldaquin. Robert Baratheon, le premier du nom, puisse-t-il n’y en avoir jamais de second. Une sombre brute d’ivrogne. Qu’il chiale en enfer. Taena lui chauffait son lit tout aussi efficacement que Robert l’avait jamais fait, et elle n’essayait jamais de lui écarter les jambes de force.
George RR Martin à la librairie Grangier le 3 juillet 2014