C'est comme ça, dans la vie, il y a des rencontres qui ne doivent rester que des rencontres.C'est comme ça, dans la vie, il y a des rencontres qui ne doivent rester que des rencontres.
P47 : "au début j'avais cru pouvoir arrêter tout çà, mais j'en avais été très vite incapable, j'étais tombée follement amoureuse de lui. Plus le temps passait, plus nous nous étions enfermés dans nos sentiments et dans notre relation, qui parfois me faisait l'effet de ne pas en être vraiment une. J'attendais. J'attendais quoi ? Au bout du compte, pas grand chose. je restais l'autre. C'était la condition pour l'avoir lui ; il fallait bien vivre avec."
P265 : "J'étais desintoxiquée d'une mauvaise solitude. [...] désormais, j'étais seule sans lui. Véritablement seule. Pour mon bien. J'évoluais dans le brouillard ne sachant vers quoi je me dirigeais. J'entamais une chute libre sans personne à qui me raccrocher. Je devais commencer mon apprentissage: vivre sans lui, sans sa présence, même lointaine, dans ma vie. Seule certitude : j'en avais fini de l'attendre".
C'est comme ça, dans la vie, il y a des rencontres qui ne doivent rester que des rencontres.
Les dernière semaines, j'avais déconstruit ma vie. Aujourd'hui, j'allais construire. Construire mon avenir. J'allais vivre pour moi.
J'étais repue d'amour, de plaisir, de tendresse. Ça cognait fort dans mon corps, dans mon cœur, dans ma tête, il était temps.
Peut-on être heureux quand on se ment à soi-même ?
Peut-on être heureux quand on se ment à soi-même ?
L'odeur de la Bastide emplit mes narines ; ce parfum de maison de campagne, l'odeur familière de renfermé, celle qui rassure, qui dit rien n'a bougé, rien n'a changé, cet effluve, souvenir des jours heureux, légèrement teinté de feux de bois, réminiscences des flambées faites cet hiver.
C’est assez terrible d’aimer, avec la conscience de gâcher sa vie.