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Citations sur À la lumière du petit matin (84)

Il raccrocha. Ces quelques minutes avaient suffi à dissiper mes idées noires. A croire qu’il avait un radar à coups de cafard. Je rentrai chez moi, rassérénée. (Page 47)
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Il fallait danser, danser et encore danser jusqu’à en crever. Il nous poussait dans nos retranchements, il voulait savoir ce que nous avions dans le ventre, et testait nos limites en permanence. Son credo : nous faire raconter une histoire lorsque nous dansions. Il attendait de nous qu’on traque et qu’on libère les émotions enfouies au plus profond de notre être. Nous avions à peine droit au repos, mais il était si extraordinaire que nous cédions à toutes ses demandes, aucun de ses élèves – pourtant de nature rebelle – ne se révoltait jamais.
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- On va se retrouver, je te le promets, murmura-t-il.
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- Je ne peux pas imaginer que tu sortes de ma vie... Tu m'aimes encore ?
- Bien sûr que je t'aime... Je t'aimerai toute ma vie, malheureusement ça ne suffit pas toujours...
- On va se retrouver, me dit-il d'une voix presque inaudible.
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- J'ai peur Hortense, peur de ce qui nous tombe dessus.
- Moi aussi, mais je crois que j'ai encore plus peur de passer à côté.
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Nous retournerions donc au restaurant, selon son bon vouloir. Encore un baiser distrait et il me lâcha. Il franchit le seuil sans se retourner. Bras ballants, je restai stoïque, pour ne pas dire abasourdie, durant de longues secondes. Et la rage me saisit ; j'eus envie de tout casser, de hurler au point d'alerter les voisins, au point de me briser les cordes vocales, je voulais frapper, démolir, détruire tout ce qu'il y avait autour de moi. Je voulais crier ma solitude, ma douleur. .....................Qu'était il en train de me faire ? Il m'abandonnait, il me laissait sur le bord de la route parce que je n'étais plus comme il le voulait. Je sentais que je devenais un boulet, un truc dont il n'arrivait plus à se défaire. M'aurait il pris pour son jouet ? Il était capricieux comme un enfant. Je n'avais plus de piles, alors il se désintéressait de moi. M'aimait il vraiment ?
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- Je ne peux imaginer que tu sortes de ma vie... Tu m'aimes encore ?
- Bien sûr que je t'aime... Je t'aimerai toute ma vie, malheureusement ça ne suffit pas toujours.
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Nous ne nous lâchions pas du regard, dans le mien, je sentais les larmes monter parce que tout m'apparaissait sous un jour nouveau. Le sien était traversé par le doute, le chagrin. Le serveur interrompit le silence, nos assiettes arrivaient, elles nous furent présentées, détaillées, sans que je comprenne un traître mot de son discours pompeux. J'avais mal, mal pour nous, mal pour lui, mal pour notre histoire.
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Je croyais devoir attendre de danser pour me retrouver, en réalité, non. Je me retrouvais depuis que je m’étais blessée. À se demander si mon inconscient n’était pas responsable de ma chute.
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Je commençais à comprendre que je me battais depuis trois ans pour des chimères auxquelles je ne croyais pas moi-même, uniquement pour me protéger de la réalité, de la vraie vie.  
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