ne te laisse pas dévorer par ton chagrin. Ressens- le et vis-le ce soir , après il sera trop tard, crois-moi. C'est un ordre!
Dès que quelqu'un quittait ma vie, ça remontait, ça m'absorbait, ça me noyait.
Tout le monde me quitte, mais personne ne revient jamais.
La plus belle preuve d'amour que je pouvais lui offrir était de le laisser partir. Son départ ne changerait rien à ce qu'il ressentait pour moi.... Il pouvait partir parce qu'il était moi, il était une part de moi.
_Je suis navrée de te décevoir, mon Charly, mais malgré ce que tu es vu, ce que tu as compris, malgré ce que Vassily et moi ressentons l'un pour l'autre, tu vois juste depuis le début, il va quand même repartir. Ne me demande pas pourquoi, je n'en sais rien. Et je ne suis pas certaine que je le saurai un jour.
Je puisais chez mes enfants ma force, la solidité dont j'avais besoin pour affronter la suite.
Je faisais en sorte d'étouffer cette douleur : le travail pouvait encore me servir de palliatif. Mais jusqu'à quand la digue tiendrait-elle pour retenir le chagrin ?
J’étais une petite fille perdue, qu’on abandonnait… Ce sentiment de déjà-vu, de déjà vécu me rendait muette. J’avais trop peur de parler, trop peur de crier ma douleur.
Je touchais du bout des doigts le bonheur absolu, et on me le retirait avant même que j’ai pu y goûter
Quand elle m’avait appelée ma colombe dans sa langue maternelle pour la première fois, j’avais compris que je faisais partie d’elle, qu’elle m’offrait son cœur et son affection. Son amour. Avec Macha et Jo, j’avais découvert l’amour. L’amour qui fait du bien, qui soigne, qui répare, qui fait grandir.