Après Hermès 76, voici le deuxième volet des aventures de Lydie, une des douze gardiens de l'humanité.
Odyssée 21 nous catapulte sur Terre, mille ans après un reset nucléaire qui a ravagé toute la planète.
A la fin du précédent tome, Lydie, son bébé Zeev, ainsi que tous les autres gardiens étaient emportés dans le cosmos, protégés par leurs Wolturus, créatures fantastiques chargées de prendre soin de cet échantillon humain, très loin de leur planète atomisée.
Huit ans se sont écoulés pour les gardiens, et mille ans sur Terre. Il est temps de rentrer à la maison.
Que vont-ils trouver à leur retour ? À quoi ressemble leur planète natale après tant d'années ?
Lydie et Zeev, petit garçon de huit ans aux capacités exceptionnelles vont alors entamer un périple de reconnaissance, comprendre comment tourne cette planète, qui en sont les habitants, sonder ses fondations, détecter et tenter de remédier au pourrissement résiduel qui empêche l'éclosion d'une vie saine et exubérante.
Le premier tome était à mon sens plus science-fiction avec une pointe de fantastique. A l'inverse, ce tome-ci est plus fantastique avec une pointe de science-fiction. Lydie et Zeev vont en effet croiser et combattre des créatures aussi répugnantes que dangereuses, tels que des mutants plus morts que vivants, des démons plus machines qu'humains, et des succubes mangeuses d'hommes.
Et puis surtout, il y a les survivants… les Hommes. L'être humain est-il seulement capable de briser ses schémas comportementaux ? Est-il capable de vivre en être libre ?
La plume d'
Eléa Martinez est encore une fois sensible, riche et imaginative. La fin, ouverte, a été une totale surprise !
J'ai passé un agréable moment de lecture, emportée par le périple fantastique de nos deux héros, à travers une Terre du futur, habillée d'un voile de renouveau, prête à entamer une nouvelle Histoire.
Bonne lecture.