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Anton est un fils du vent. Il vit pour les grands espaces, les roulottes qui avancent au gré des chemins, les récits qui se racontent au coin du feu et les spectacles sous son chapiteau. Anton est tzigane et épris de liberté. Quand les jours sombres de la seconde guerre mondiale attrapent sa famille, sa troupe, son peuple, il subit, endure, affronte. La tête haute et le regard vers l'horizon, il reviendra de cet enfer et tentera encore, d'une autre manière, de survivre…

A l'image de ce peuple, de leurs traditions, de leurs valeurs, Alain Mascaro nous raconte, avec générosité et poésie, une histoire touchante. Il nous offre le récit poignant de ce jeune garçon que la vie a fait mûrir trop vite.

On connaît la noirceur de la période nazie, sa violence, ses tortures, sa haine jamais inassouvie. La lumière de vie et de liberté qui bercent Anton ne disparaît pourtant jamais vraiment, même dans les temps les plus difficiles. Rescapé, il est rempli de tous les noms de ceux qu'il a vu s'éteindre. Des âmes qui l'ont maintenu debout, mais qui pèsent une fois revenu au monde, à la vie, au cirque. Il faut qu'Anton s'en libère.

Aidé par ses amis, ses amours, ses racines, Anton va retrouver sa toile, son chapiteau et un peu de souffle. Ses chevaux, sauvés des abattoirs, redonneront à cet homme meurtri l'envie d'avancer, et la chaleur du présent…

Avant que le monde ne se ferme réussit le tour de force d'illuminer nos jours, au milieu de la nuit noire de l'intolérance et de la soumission. Il fait souffler un vent de liberté sur nos horizons et cela fait vraiment le plus grand bien…
Lien : https://lire-et-vous.fr/2021..
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L'auteur nous rend vivants les tziganes, ces "fils du vent" et leur manière de vivre, leur besoin de grands espaces, de liberté, il nous partage leur philosophie de vie.
Alors que le bruit des bottes amplifie, les tziganes du cirque Torvach venus de l'Est se réfugient à l'Ouest, espérant échapper aux nazis. Ce n'était pas la meilleure idée, mais y en avait-il ?
Le jeune Anton verra mourir ses parents, frères, soeurs, ses amis, emmenés, déportés à Auschwitz, à Mauthausen.
Lui-même survivra, entre autre grâce à sa réponse étonnante lorsque, arrivant à Auschwitz, il se dit dresseur de chevaux.
Après la guerre, dans la seconde partie de l'ouvrage, Anton fera d'incroyables voyages, à pied, pour arriver en Inde et y retrouver, miraculeusement, certains de ses amis tziganes qui avaient fui. Pas toujours crédible.
Anton porte le poids de tous les disparus qui lui sont chers et ne parviendra pas à faire le deuil de ceux qu'il aimait et qui sont morts. Il vivra en permanence avec leur fantôme, leur âme, leur esprit toujours à ses côtés.
Particulièrement en harmonie avec la nature, les tziganes ont besoin de grands espaces pour vivre, ne supportant pas d'être enfermés, veulent être et rester libres. Ils doivent pouvoir aller toujours plus loin.
L'émotion est inégale dans ce récit mais de très beaux moments, un peu magiques, des pages qui font rêver et penser à un conte merveilleux. J'ai particulièrement aimé les moments où le cirque se reconstitue, que chaque âme blessée par la vie, mais taisant ses blessures secrètes, crée son nouveau numéro. Avec peu de moyens, beaucoup d'imagination et de talent. La magie opère, ce sont des moments merveilleux, féeriques et très visuels.
Merci Alain Mascaro de nous avoir ouvert au monde tzigane avec tant de tendresse et de sensibilité, de nous avoir permis une approche de la vie tzigane qui ne peut se réaliser que dans de grands espaces. Libre de toute entrave.
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C'est étrange comme parfois on commence un livre sans réelle conviction. Et puis on ouvre ce livre et on plonge sans pouvoir s'arrêter dans une histoire qui vous happe et vous serre le coeur. Voilà ce qui est arrivé quand j'ai lu « Avant que le monde ne se ferme » d'Alain Mascaro.

Dans ce roman, nous traversons un siècle ou presque d'Histoire sur les pas d'Anton, jeune dresseur de chevaux tzigane, qui à coup de destin et de chance aussi va traverser le monde, de ses steppes natales après la Grande Guerre, à l'Amérique, en passant par le ghetto de Lodz et aux camps. Anton va tour à tour perdre ce(ux) qu'il a de plus cher et rester malgré tout digne et droit, libre et obstiné. A l'image d'Anton, le lecteur s'attache aux personnages secondaires. Il y a la famille d'Anton et ses amis du cirque, Jag le violoniste philosophe, Simon le vieux médecin juif, et tant d'autres. Et comme Anton, on ressort riche de ces amitiés-là et de ce que l'on a appris à leur côté.
Il y a un souffle épique dans chaque page de ce roman, un appel entre chaque ligne à apprécier ce que l'on a et à savourer la beauté où qu'elle soit, parce qu'elle est éphémère et que l'homme détruit ce qu'il y a de beau.

« Anton eut le temps de s'imprégner de la beauté. Il la recueillait en lui au fil des chemins, il s'en nourrissait, il l'espérait sans cesse et sans cesse elle venait. Pourtant il savait qu'un jour elle lui serait retirée. [… ] L'histoire des hommes était ainsi faite qu'on ne pouvait faire un pas sans s'embourber dans un charnier. »

C'est un livre simple et beau, une histoire différente et pleine de poésie qui restera longtemps ancrée en moi.

C'est merveilleux comme parfois la vie nous réserve de très belles surprises, et le roman d'Alain Mascaro en fait partie à n'en pas douter.
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Instantané.

J'ai l'habitude d'illustrer les chroniques des romans que j'ai aimé, mais cette fois, je n'ai rien dessiné pour accompagner cette chronique.

Comment dessiner l'engloutissement. Comment retranscrire l'horreur des camps, les abysses profondes qui hantent les survivants, les noms gravés dans les âmes en cendres.
Je n'ai pas su.

Comment dessiner des promesses portées par le vent. Comment capturer le souffle chaud des chevaux , vous faire entendre les murmures nomades et embrasser la liberté des tziganes.
Je n'ai pas su,
ou peut-être n'ai-je tout simplement pas voulu enfermer l'immensité de ce roman sur une feuille blanche.

Anton est tzigane, il est né fils du vent.
Son histoire, c'est celle de la folie des hommes.
Alain Mascaro raconte les génocides et la fureur des camps de la mort, les tziganes la nomment « dévoration ».

Et pourtant, dans toute la bestialité de la grande histoire , les mots se posent avec une intense beauté et une poésie qui engloutit le monde.

Aventure épique et magique à la fois, et témoignage de l'horreur, ce récit revêt une texture et une tonalité rares qui laissent le coeur béant.

Réalisme magique et charnel, l'auteur en appelle aux sens du lecteur. J'ai été happée par la virtuosité des violons tziganes, bouleversée par le tambour des sabots qui frappent le sol. Quels frémissements !

Si hier ne signifie rien pour le peuple tzigane, si de cette lecture je pose ici un instantané de mes émotions, je peux vous assurer qu'après Anton, vous n'êtes pas prêts d'oublier l'histoire des fils du vent.
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Lorsqu'Hitler entre à Vienne en 1938, le cirque tzigane Torvath, originaire de Sary Moghol au Kirghizistan, installe son chapiteau dans toutes les petites villes d'Europe centrale, au gré de son inspiration.
Mais rapidement, cette famille de nomades sera stoppée dans son errance par les nazis et ceux qui survivront seront enfermés dans le ghetto de Lodz, en Pologne.
Après avoir été déporté dans les camps de concentration d'Auschwitz puis de Mauthausen, et survécu à « la longue marche de la mort », Anton le dresseur de chevaux, sera le seul survivant de cette famille tzigane décimée.
Inspiré par la sagesse des grands penseurs tziganes et hindouistes, ce « fils du vent » emportera avec lui la mémoire des victimes de la barbarie qu'il aura croisées dans son terrible périple, pour finalement revenir à ses racines et à ses valeurs.
Au croisement de plusieurs cultures, cette ode au nomadisme et à la non-violence porte en elle le souvenir des disparus qui donnent aux survivants la force de reconstruire le présent.
Mélange de conte poétique aux limites de l'imaginaire et de témoignage historique sur le génocide des tziganes, ce roman d'Alain Mascaro nous entraîne sur les traces d'un peuple baigné de traditions ancestrales et nous offre une belle leçon de résilience.
J'ai aimé ce contraste entre la difficile réalité du nazisme et la grandeur de la sagesse tzigane, et j'ai voyagé avec émotion sur les traces de cet homme qui parlait aux hommes et aux chevaux.
Une belle découverte.
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Premier roman d'Alain Mascaro. Professeur de lettres, il a décidé en 2019 de laisser derrière lui la vie quotidienne pour parcourir le monde, sans prévoir de date de retour.

Il est quand même venu à Paris début septembre à la Maison de l'Amérique Latine car il fait partie des Talents Cultura 2021, catégorie romans.

Anton Torvath naît dans les steppes kirghizes dans une famille de tziganes. La Première Guerre mondiale vient de s'achever. La famille d'Anton possède un petit cirque qui reprend la route pour se produire dans toute l'Europe.

Le jeune garçon se révèle un incroyable dresseur de chevaux, tout en douceur et uniquement par sa voix.

La vie sur les routes au rythme des roulottes plaît beaucoup à Anton. Tous les adultes qui l'entourent, à commencer par ses parents, sont des artistes accomplis pour qui la Beauté et l'Humanisme sont très importants.

Malheureusement, le cataclysme de la Seconde Guerre mondiale va s'abattre sur eux. Anton sera emporté par ce tourbillon destructeur mais la Vie mettra sur son chemin des êtres qui lui permettront de garder son humanité.

J'ai été profondément touchée par l'écriture d'Alain Mascaro, très poétique et à la fois profonde. On sent le souffle des steppes, celui de la Vie qui est malgré tout plus forte que tout. La puissance de caractère et la sagesse de ses personnages fait qu'on aurait envie de les rencontrer.

« Etre ici, présents au monde, c'est notre seul bien, disait Jag. Hier n'existe plus ; demain est encore improbable, mais cette seconde qui passe, ce moment, cette présence, toi et moi ici, assis sur cette pierre à regarder le désert, et tes pupilles ouvertes comme des oisillons affamés, et ma vieille main ridée posée sur mon genou, et cette femme en sari bleu sur le balcon là-bas, regarde ! et le rire de Katia derrière nous, et cette pierre rugueuse sous nos doigts : voilà la seule vérité. Ces instants qui passent et glissent sont nos seuls trésors, Anton, nos seuls trésors. (…) Il faut aimer, Anton ; sans quoi il n'est pas de vie possible… »

Précipitez vous pour vous procurer ce roman et lisez le tranquillement pour vous laisser imprégner de cette magnifique histoire.

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C'est un bien beau coup de coeur que ce premier roman d'Alain Mascaro. Avec Anton, magnifique personnage central,Jag son père de substitution et tous les membres de son clan tzigane, j'ai été captivée,émue et plus encore. Ce roman est tout en contraste. Il nous plonge dans l'obscurité la plus terrifiante mais la lumière parvient toujours à s'infiltrer grâce à des rencontres solaires essentielles. le contraste c'est aussi ce passage de la liberté sauvage des steppes natales d'Anton, balayées par le vent et le violon de Jag à l'enfer des camps de concentration . Et c'est sans doute parce que la part de rêve et d'espoir est essentielle pour croire encore à l'humanité que le côté parfois presque magique de certains évenements ne m'a pas dérangé dans cette histoire. Car l'histoire est celle d'Anton,jeune dresseur de chevaux qui va être pris par la tornade de la deuxième guerre mondiale et par le génocide du peuple tzigane désigné par le terme " d'engloutissement".
De la destruction de sa " kumpania" et de son petit cirque, Anton va partir pour une épopée tragique dans une Europe nazie qui le conduira des guetos tziganes et juifs à Auschwitz puis Mathausen où le pire cauchemar aurait dû l'anéantir corps et âme. Mais d'autres forces,d'autres rêves,d'autres présences l'habitent et le guideront bien plus loin. Il en a le devoir car il porte le dessein d'offrir une sépulture à tous les morts qui reposent en lui... Jamais il n'oubliera ce conseil: "Si tu veux obtenir quelque chose d'un homme,parle au fils du vent qui est encore en lui,parle à sa liberté et non pas à tout ce qui l'entrave."
Je ne peux pas quitter Anton et les siens sans une réelle émotion. C'est qu'il y a dans cette histoire une blessure collective mais aussi un appel à la liberté. C'est certainement cet appel que l'auteur a suivi en abandonnant tous ses biens matériels il y a deux ans pour partir à la rencontre du monde et cela se ressent dans son écriture. C'est un très touchant hommage au peuple tzigane, à sa culture et à son histoire. C'est enfin un encouragement à retrouver ce qui est vraiment essentiel au bonheur...
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Souffle coupé, gorge serrée, je repose le livre d'Alain Mascaro.
Que de beauté et de poésie dans ce récit de la vie d'Anton Torvath, enfant tzigane, qui va être arraché à la vie heureuse de son enfance par la folie des hommes, et plus particulièrement celle des nazis.
Une très belle plume qui nous emmène pour un voyage au long cours dans différents pays du monde, mais aussi aux tréfonds de la barbarie humaine.
Un conte délicat, tout en pudeur et retenue, qui m'a permis d'apprendre sur le génocide tzigane dit porajmos. J'ai trouvé passionnant le travail de recherche réalisé par Alain Mascaro, l'utilisation et l'explication de nombreux mots issus de la langue tzigane, qui apportent une couleur particulière au récit, et nous donnent l'impression d'être immergés au sein de la kumpania, qui sillonne les routes d'Europe en roulottes.
J'ai été séduite par ce roman, même s'il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans le rythme de l'histoire dans les premières pages, et que j'ai regretté l'utilisation d'un vocabulaire un peu trop choisi, qui a parfois cassé mon élan de lecture.
J'oublierai également un certain nombre d'invraisemblances, l'auteur se laissant emporter par sa fougue (et nous caracolons avec lui), et privilégiant par moments la beauté des images à la crédibilité.
Avant que le monde ne se ferme est un très beau livre de cette rentrée littéraire 2021, qui emmène au coeur des belles âmes tziganes pour une chevauchée ensorcelante, macabre et solaire à la fois.
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Une formidable épopée nomade par un auteur qui a lui-même décidé de se rendre nomade, abandonnant métier et attaches il y a deux ans pour prendre le chemin d'une errance sans but, qui a pu, entre l'Asie centrale et la Patagonie, engendrer le désir de conter et l'écriture de ce livre… Parmi les textes évoquant, avec autant de respect que de poésie, la mémoire historique et la culture des Tsiganes, on appréciait beaucoup le Tsiganes, sur la route avec les Roms Lavera de Jan Yoors (Phébus, 2004) ou, plus récemment, le magnifique N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures de Paola Pigani, où celle-ci racontait sa rencontre d'enfance avec ces gens du voyage dans son coin de Charente. le livre d'Alain Mascaro les rejoint désormais dans notre admiration, parce qu'il redonne, à travers l'histoire d'une poignée d'hommes, tout son lustre de fierté à cette communauté, rappelant à quel point elle a pu sans cesse être ostracisée et humiliée et, cependant, garder farouchement entier son goût de la liberté, porter haut son panache au-dessus de la misère. Tout commence autour d'un feu, une de ces brasées rituelles qui rythmeront le cours du récit… le jour où le grand-père d'Anton meurt, et où l'on brûle sa roulotte pour empêcher qu'il ne revienne hanter ses proches, Svetan, son père, apprend qu'il donnera bientôt naissance à ce fils, à qui il prédit un avenir de grand dresseur de chevaux, le voyant parcourir le monde, souvent seul et loin de sa famille du petit cirque. L'enfant naît et grandit parmi ces gens de la kumpania, s'éprenant de la musique de Jag, le violoniste, apprenant à lire contre l'avis même de son père, découvrant peu à peu toute la vulnérabilité de son peuple. Bientôt l'arrivée des soldats nazis en Autriche, où le cirque circulait alors, sonne le glas de tout espoir. Tandis que certains des siens sont enfermés dans des camps, où l'on sait quel sort – « Porajmos, l'engloutissement, la dévoration » …- leur est réservé, Anton entame une longue errance à travers l'Europe, un voyage souvent sinistre et malheureux, mais ponctué de rencontres enrichissantes, avec Simon, un médecin philosophe, Katok le sage et plus tard, le colonel américain Wittgenstein, avec qui il quittera le camp de Mauthausen et qui l'accueillera dans son ranch, aux Etats-Unis. Mais ce n'est que le début d'une nouvelle errance, qui emmènera Anton jusqu'en Inde… A travers le voyage de son dresseur de chevaux, ce « fils du vent » que rien n'entrave, et tout l'univers culturels des Tsiganes qu'il dépeint autour de cette aventure, c'est aussi de notre monde que parle Alain Mascaro, de notre peur de l'étranger, de notre tentation du repli. Une oeuvre forte, oui, à lire d'urgence, alors, avant que ce monde, le nôtre, ne se ferme… pour y trouver les mots, un feu, une musique de violon peut-être, les armes pour empêcher ce destin-là ?

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Sous ce magnifique titre poétique se trouve une histoire qui vous emportera à travers le 20ème siècle et plusieurs pays. Ce roman commence comme un conte. Nous faisons la connaissance d'Anton Torvath, le personnage principal, et de sa famille. Il est tzigane et fait partie d'un cirque où il est dresseur de chevaux. Malheureusement ce « fils du vent » va traverser de terribles épreuves, notamment les ghettos en Pologne et les camps. Malgré la dureté et la réalité des faits racontés, impossible de lâcher ce roman et d'abandonner Anton. C'est un personnage tellement attachant, toujours optimiste, une belle âme. Il y a aussi le vieux Jag et son violon, des jeunes femmes très courageuses, etc.
La plume d'Alain Mascaro avance dans l'Histoire avec un souffle romanesque que j'ai beaucoup aimé. Un roman plein d'humanité qui rend hommage aux Tziganes, aux Juifs. L'auteur a parsemé les phrases de mots en langues étrangères qui permettent de se plonger davantage dans l'histoire. Un roman intéressant pour les adolescents, en tout cas qui plaira à un large public.
Le personnage de Chaim Rumkowski, doyen du ghetto de Lodz, a réellement existé. Certaines parties du livre sont véridiques et d'autres imaginées par l'auteur.
J'ai eu l'occasion de suivre une rencontre très intéressante (VLEEL) avec Alain Mascaro et son éditeur Alexandre Civico. Elle sera bientôt disponible sur Youtube et en podcast. Ce premier roman est un véritable coup de coeur. Il augure d'autres magnifiques romans à venir et je m'en réjouis.
« Avant que le monde ne se ferme » a reçu le Prix Première Plume 2021 décerné par le Furet du Nord.
Lien : https://joellebooks.fr/2021/..
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