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3,88

sur 917 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est absolument brillant. L'intrigue est tirée au cordeau, haletante, parfaitement maîtrisée et l’éclatement de la chronologie et des points de vue la rend plus passionnante encore. Le style est net et précis, sans aucun gras, avec de temps en temps de purs bonheurs d'écriture. La lecture est jubilatoire. La fin est à l'opposé (peut-être un peu trop, c'est ma seule réserve) des fins à épilogue saturées de sens des polars américains. On en redemande !
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Amateurs de romans noirs dans la veine Daeninckx, Jonquet... ruez-vous dessus, c'est de la bonne !!!
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Ca s'annonce mal. L'usine est sur le point de fermer. Un paquet de mecs va se retrouver dans une mouise noire. Les Vosges c'est pas la Silicon Valley. Martel n'a pas le cul très propre au niveau de sa gestion financière du syndicat. Il lui faut du flouze. Quant à son acolyte Bruce la brute, bien shooté, il est aussi prêt à tout. Tu piges un peu le topo ?

La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2015/01/une-haine-presque-ordinaire.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Coup de coeur!

J'avais découvert Nicolas Mathieu avec son deuxième roman - leurs enfants après eux -, roman qui a, depuis lors, obtenu le Prix Goncourt et je l'avais adoré et dévoré.

Que dire de celui-ci? En fait, exactement la même chose ou presque!

L'histoire se déroule dans les Vosges, tous les personnages sont de près ou de loin liés à l'usine Velocia, usine sur le point de fermer alors que les travailleurs se débattent déjà au quotidien dans leurs problèmes financiers.

Martel a besoin d'argent: en effet, pour pouvoir payer les frais de maison de retraite et de soins de sa mère, il a puisé dans la caisse du Comité d'Entreprise de Velocia et, ainsi, se retrouve plongé dans la spirale du surendettement. La seule solution: accepter le contrat rémunérateur de deux caïds, à savoir kidnapper une prostituée sur les trottoirs de Strasbourg. Et, c'est là, que tout part en cacahuète.

L'histoire est distillée en deux temps: d'une part, les chapitres relatant l'évasion de la prostituée et sa planque chez Rita et, d'autre part, les chapitres flash-back nous amenant à comprendre cette situation.

La construction est vraiment habile et intelligente, toutes les pièces formant, à la fin, un puzzle parfait. Nicolas Mathieu est expert en psychologie de ses personnages. Ici aussi, certains d'entre eux vivent un vrai parcours initiatique et, hier soir, je dois admettre avoir eu, comme dans "leurs enfants après eux" beaucoup de difficultés à tourner la dernière page, à ranger Rita, Jordan, Lydie, Martel, Bruce et les autres sur un des rayonnages de ma bibliothèque.


Lien : https://letempslibredenath.w..
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Aux Animaux la Guerre, un titre étrange, derrière lequel se profilent des femmes, des hommes, des petites gens, des gens d'en bas comme on dit, qui vivent et survivent, chacun à leur manière.
Le premier roman de Nicolas Mathieu est plein de colère maitrisée, de coups de sang canalisés, d'indignation camouflée. Derrière les mots simples il nous fait découvrir la complexité de vies déjà brisées ou qui le seront bientôt. Quand on lui demande pourquoi il s'intéresse tant au combat, l'auteur répond : - La vie est un combat, c'est la guerre, la vie ne fait pas de cadeau, on prend des coups, écrire c'est une manière de rendre les coups.
Nicolas Mathieu a une bonne droite, bien dosée, bien sèche, d'une simplicité qui vous met au tapis, la bouche sèche et le coeur en vrac. Un écrivain est né, mais pas un puncheur sans cervelle, un vrai styliste qui virevolte autour de l'adversaire avant de cogner, chaque chapitre est un nouveau round où le protagoniste frappe pour rester debout et poursuivre sa route dans la brume de sa morne existence. Chaque lecteur à son mètre étalon, ses références, ses préférences et j'ai retrouvé, en lisant la prose de Nicolas Mathieu, mes révoltes et mes émois d'adolescent, quand je lisais L'Ouvrier de la Nuit, le premiers roman de Bernard Clavel, une oeuvres où la vraie vie débordait du cadre romanesque pour submerger la mienne. Ce livre n'est pas un polar, il n'en a ni le ton ni l'esthétique. Il y a bien des truands, un voleur, des paumés, une putain, un Colt 45, mais il n'y a pas de flic, nous sommes dans un roman noir, une description d'un quotidien où l'idée même de loi et de justice sociale est absente. Aux animaux la guerre est un roman gris, un Far West vosgien sans shérif, au plafond bas, nuageux, peuplé de personnages attachants, dépossédés du droit au bonheur, humiliés par la vie, abandonnés par la chance, dont les trajectoires sans éclats s'arrêtent dans la rue, au guichet de Pôle emploi ou en prison pour les plus audacieux. Aux Animaux la Guerre est avant tout le très beau livre d'un grand écrivain
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Essayons ce polar qui s'enfonce dans les brumes vosgiennes et traîne ses lignes sur le goudron strasbourgeois.

Polyphonie. Les chapitres sont découpés en points de vues, se racontent à travers la vision d'un personnage. Ils sont multiples, différents mais l'égarement ne vient jamais. On se retrouve toujours, on admet facilement les liens entre chacun.

Situation géographique étonnante. Les Vosges. Nancy. Strasbourg. Des villes que je parcours, des lieux que je fréquente. Ma réticence à lire le livre se situe peut-être dans cette volonté de toujours m'éloigner de ce que je connais, de ne jamais y retrouver la réalité. Ici, la vérité se glisse entre les pages, ne prend jamais la tournure improbable de nombre de récits qui cherchent le grandiloquent, l'effroyable. On reste dans le vrai, on s'immerge à la vie des estropiés de la société. Pas de pathos, pas de hargne. Juste le désoeuvrement des Hommes. La fin. La lassitude.

Une usine qui ferme, des salariés envoyés au dépôt de leur vie. Syndicat et DRH sont sur le désaccord. Il faut trouver d'autres solutions pour arrondir les fins de mois, de quoi nourrir les marmots, ne pas sombrer, avoir le museau hors de l'eau devenue boueuse. Pourquoi ne pas accepter l'offre des Benbarek ? Une idée qui semble simple - capturer une fille, la garder, attendre les ordres et recevoir le pactole. L'enlèvement n'est qu'une excuse au polar, un fil conducteur qui permet aux personnages de se croiser. Des deux roublards responsables de l'enlèvement, à celle qui tombe malheureusement sur la victime, à ces frères - soeurs ou voisins des éclopés de l'usine, chacun prend part au récit, s'immisce et narre sa réalité noueuse. Tous malmenés, tous barbouillés d'actes noirs. Aucun n'est indemne. Et c'est leur parcours, leurs bosses, leurs stries qu'exposent les différents chapitres sublimés d'une plume tranchante.

Aux Animaux la guerre, c'est l'éventail d'une société ouvrière à la dérive, de villages qui s'écroulent après la fermeture d'une usine. C'est la fin, la déroute. Ça suinte l'horreur, l'ignoble sous le commun des vies de chacun.
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Un très beau roman et une oeuvre de sociologie. Nicolas Mathieu est vraiment l'écrivain de la France qui va mal, de la France périphérique, de la France prolétarienne, de la France qui se désindustrialise, de la France populaire qui perd ses repères idéologiques. Il le fait magnifiquement avec des personnages et une intrigue qu'on ne peut pas lâcher. Son roman est aussi d'une jeunesse paumée et attachante, qui a du mal à s'émanciper car enfermée dans l'échec scolaire, l'alcool, la drogue, les jeux vidéos, les copains qui leur ressemblent et qui les empêchent de larguer les amarres.
A noter aussi une très belle playlist musicale !
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La seule chose que je n'ai pas aimé dans ce livre, c'est le point final. En le refermant j'ai perdu un monde que j'ai respiré, touché, écouté, fouillé ; j'ai perdu des gens et des paysages que j'adorais malgré et pour leur détresse, parce que j'ai eu l'impression d'être dans leur peau, dans leur voiture, dans leur lit et dans leurs souffrances. Tout ça c'est grâce à l'écriture extraordinaire de Nicolas Mathieu : souple et limpide, directe et incisive, traversée de grands éclairs poétiques.
Je suis donc tombée follement amoureuse de Martel, ouvrier syndicaliste à l'usine Velocia dans les Vosges, une brute épaisse à qui on pardonne tout : après plusieurs années de service, il est remercié en même temps que ses collègues, une centaine d'hommes qui ne comptaient plus que sur leur travail. L'usine ferme et ils n'ont plus rien. Martel est criblé de dettes et sa mère est installée dans une maison de repos coûteuse: comment payer ? La solution, il la trouve grâce à Bruce, jeune voyou gonflé aux stéroïdes, qui l'entraîne dans une affreuse combine impliquant de dangereux caïds, une jeune prostituée, et, malgré elle, une inspectrice du travail aussi charmante qu'écorchée vive.
Ce n'est qu'une infime partie de l'intrigue : il y en a mille en une seule, comme une grande toile d'araignée reliant chaque protagoniste d'un même fil : la misère.
Nicolas Mathieu écrit mieux que personne sur cette misère tenace et bien réelle, celle de la classe ouvrière méprisée, celle des humains qui depuis leur premier souffle se sont construits comme ils pouvaient : sans amour ni sécurité, dans la violence, l'ennui, les substances, avec pour seul horizon l'épais brouillard des hivers vosgiens et les ruines laissées à leurs enfants.
C'est un roman social noir éblouissant où tout est superbement analysé, construit, rythmé : ça vous renverse et vous remet le coeur et la tête bien en place.
Lire Nicolas Mathieu c'est un peu « plonger les mains dans l'acide » (pour reprendre un titre de Claro), faire l'expérience vivante de la détresse et du combat, et en sortir grandi.
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J'avais envie de lire ce roman depuis sa sortie à l'automne 2018. le sujet m'intéressait beaucoup. le fait qu'il ait obtenu le prix Goncourt cette même année m'a confortée dans ma curiosité de le découvrir. C'est maintenant chose faite grâce à un emprunt à ma médiathèque. Et je pense que je vais très certainement l'acheter car j'ai beaucoup aimé cette plongée dans la Lorraine des années 90. Je découvre Nicolas Mathieu avec ce titre, et j'ai été fascinée par sa plume et son style d'écriture, la justesse du ton et sa manière très juste de dépeindre la société. Moi qui aime beaucoup Zola, les Rougon-Macquart et Germinal notamment, je me suis retrouvée ici dans la même configuration. À travers des personnages, l'auteur brosse un portrait de la société. Cela se passe en Lorraine avec l'arrêt des hauts fourneaux, mais cela pourrait également se transposer dans le Nord avec l'arrêt des mines ou des usines de textile, ou dans ma région actuelle avec la fermeture des horlogers et lapidaires. Chacun retrouvera dedans un peu des problèmes qu'il vit dans sa région.

L'histoire va s'étaler sur six ans, de 1992 à 1998, et ce tous les deux ans. Quatre parties représentant à chaque fois une année, 1992, 1994, 1996 et 1998. Et toujours à la même période de l'année puisque l'on est à chaque fois pendant les vacances d'été. On va ainsi suivre sur ce laps de temps un jeune garçon, Anthony, il a 14 ans en 1992. Il fait les quatre cent coups avec son cousin, comme tout adolescent. Tous les deux s'amusent beaucoup, c'est l'été des premiers flirts qu'on aimerait concrétiser, des premiers émois, des premiers regards vers les filles. C'est le moment aussi des nouvelles expériences, l'alcool, le tabac, les joints. Anthony se cherche, voudrait déjà être un homme. Son père vit de petits boulots depuis que les hauts-fourneaux ont fermé et oublie ses problèmes dans l'alcool. On va suivre également Hacine qui vit avec son père, sa mère étant retourné au bled. Lui il vit du trafic de la drogue. Et il y a aussi Steph, Simon, Coralie, Vanessa....

J'ai pu regarder évoluer ces jeunes, d'été en été. Ils grandissent, deviennent un peu plus mature tout en restant encore gamins dans certaines de leurs réactions. Peu à peu se profile le choix du métier avec les années lycée. Et dans une région où le chômage fait partie de la vie courante, il est très difficile pour ces jeunes de s'imaginer un avenir tranquille et florissant. Certains vont faire des études en université, ils vont tenter, se donner à fond, d'autres préfèreront rentrer dans la vie active, quitter le nid familial pour devenir indépendants, même s'ils vivent des débuts pas faciles.
Tout le monde connait tout ce que raconte Nicolas Mathieu. Je me souviens très bien de mes années où j'avais espoir dans tout et était positive, je me sentais invulnérable et tout était possible. Mais la société et ses problèmes nous rattrapent bien souvent, nous transforment et nous mènent sur des chemins inattendus. Les personnages sont vraiment très bien travaillés, je me suis retrouvée dans certains, ou j'ai retrouvé des gens que je connaissais dedans. La société tient un rôle très important ici et est un personnage à elle toute seule. L'auteur est très juste dans ses descriptions, il ne la glorifie pas et ne la noircit pas non plus, il est vrai et dit les choses telles qu'elles sont. Pour elle aussi on voit une évolution. Les villes et villages qui s'isolent de plus en plus, les centre-villes qui se désertifient avec les constructions des premiers ultra centre commerciaux qui sont, à l'heure actuelle, de véritables villes à eux tout seuls. C'est un détail qui me choque à chaque fois que je fais de la route et que je traverse des villes de France. Tous les abords se ressemblent, avec des zones commerciales immenses où tous les magasins sont regroupés et causent la fermeture de ceux qui se trouvaient dans la ville et créaient de l'animation. Une évolution de la société de consommation que je n'apprécie pas.
Mais bon, pour revenir à ce livre et cette histoire, tous les faits de société sont représentés, ceux que l'on vit, ceux que l'on voit à la télé. L'auteur parle de tout, du chômage, du racisme, de l'intégration. Mais tout n'est pas sombre, je vous rassure, il y a tout de même beaucoup d'espoir à travers ces jeunes qui pensent changer le monde. Vingt ans après, les espérances sont autres. Dans les années 90, on parlait très peu de climat et de pollution, disons que ce n'était pas un sujet de conversation récurrent comme aujourd'hui. Tout à cette époque reposait beaucoup plus sur le travail, le chômage. Les jeunes de maintenant ont toujours les mêmes questionnements, il n'y a pas plus de travail maintenant, mais sont en plus touchés par les problèmes du climat, beaucoup se remettent en question et ont des interrogations que nous n'avions pas dans ces années là. Vingt ans, c'est pas si loin, mais comme nous avons déjà changé ! C'est en lisant des romans comme celui-ci que l'on s'en aperçoit. Il y avait encore des cassettes stéréo, des VHS, il n'y avait pas encore de téléphones portables, internet en était à ses balbutiements, il n'y avait pas autant d'ordinateurs chez les gens, tout ne se faisait pas par internet, il fallait bouger pour avoir un renseignement. Quand on compare, on se rend compte des bouleversements que nous avons nous-mêmes vécu, et j'ai la sensation qu'il y a beaucoup plus que vingt années qui ont passé tellement il me semble que l'on est différents...

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. J'aime lire les prix Goncourt, j'en ai lu des bons et des moins bons. Celui-ci est un très bon crû pour moi. L'auteur a vraiment très bien décortiqué toute la société, dans ses travers et dans ses bonnes choses. le tout est bien entendu ponctué par les événements nationaux importants, ou par la musique. Les quatre parties portent d'ailleurs le titre de chansons qui ont marqué cette décennie, avec des groupes mythiques tels que Nirvana ou Guns N'Roses. L'été 1998 est d'ailleurs marqué par un événement qui est dans les souvenirs de tout le monde, et ce n'est pas spoiler que d'en parler, puisque tout le monde pense à la coupe du Monde de football gagné par les Français cette année-là. Ce fut assez marrant pour moi de revivre cet événement alors que nous venons de vivre le même l'année dernière. Je ne suis pas du tout une fan de ce sport, mais une telle compétition reste quelque chose d'exceptionnel quand c'est notre pays qui gagne.
Ce roman est vraiment très complet et aborde tous les phénomènes de société de ces années là sans que ce soit répétitif ou lassant. L'auteur a très bien su incorporer la vie de ses personnages dedans et retranscrire ainsi leur vie. C'est tellement réaliste et criant de vérité que j'avais l'impression de voir les images défiler devant mes yeux au fur et à mesure de ma lecture. C'est un récit sensible, bouleversant, qui prend aux tripes. J'ai vécu cette lecture en apnée, dans l'attente des événements. Une lecture très dense, très forte émotionnellement parlant, j'ai retrouvé mes jeunes années au travers certains des personnages. Une lecture intense et prenante, les pages se tournent facilement, les unes après les autres. Une lecture pleine d'espoir, profonde que j'ai beaucoup aimé.
J'aimerais bien voir cette histoire adaptée et retranscrite à la télé ou au cinéma. Ce serait fort intéressant. Je n'ai pas été étonnée en lisant la biographie de l'auteur de voir qu'il avait fait des études dans le cinéma et des stages dans cette profession, je comprends mieux son style justement très imagé et réel. D'ailleurs, son premier roman a été adapté à la télé. Je serai vraiment curieuse de voir l'histoire d'Anthony en images.
Je ne connaissais pas encore Nicolas Mathieu avant, cette lecture m'a donné envie de lire son premier roman, Aux animaux la guerre, qui se passe dans les Vosges. Je ne peux que vous conseiller ce roman si vous ne connaissez pas encore. N'ayez pas peur du prix obtenu, sa plume est très accessible.
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J'ai lu ce roman après avoir dévoré Leurs enfants après eux du même auteur. Pour un premier roman, quelle maitrise de la construction et quel sens de l'histoire. Cette grande fresque sociale est proche des romans noirs de Simenon. On y plonge d'une traite et on a du mal à en sortir. A mi chemin entre la grande littérature et la chronique de faits divers, Nicolas Matthieu nous entraine dans une vallée des Vosges sinistrée où chacun se bat avec ses armes pour garder la tête hors de l'eau. J'ai particulièrement aimé la construction (très proche de celle de Leurs enfants après eux).
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