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EAN : 9782253000280
Le Livre de Poche (31/05/1997)
3.57/5   38 notes
Résumé :

L'Ouvrier de la nuit est le premier roman de Bernard Clavel, publié en 1956. « Ce livre est un cri, jeté sur le papier en quelques jours et quelques nuits de fièvre. »

Ce livre est une confession terrible déchirante, la confession criée d'un homme qui a tout sacrifié jusqu'à l'affection de ses parents et jusqu'au bonheur, de sa femme et de ses enfants - pour répondre à l'appel qu il sent en lui : être un grand artiste.

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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un roman tellement empreint de réalisme que l'on croirait une biographie de l'auteur. Lequel s'en est toujours défendu même si l'inspiration de sa vie y est grande. le roman est écrit à la première personne, c'est peut-être pour ça que l'on se laisse fourvoyer. Peut-être aussi parce que la description des personnages est tellement bien faite, qu'inévitablement ils font partie de notre quotidien.
Un jeune, arrogant, fainéant, égoïste, fier, orgueilleux, a, un beau jour décidé d'être artiste. Il marchera sur tous ceux qui l'entourent pour parvenir à ses fins. Mais le talent n'est pas là et ce sont tous ses proches qui le maintiennent à flots aux périls de leurs santés, de leurs finances et de leurs vies.
Un magnifique roman écrit en quelques jours comme un cri de désespoir, qui pose de réelles questions. Quelle voie choisir entre la réussite personnelle et l'amour ?
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A la suite d'un nouvel échec de l'un de ses livres, un écrivain se lance dans une douloureuse introspection. Il remonte jusqu'à l'enfance, parcourt ce chemin qui l'a conduit à rejeter peu à peu tout ce qui l'entourait pour se replier sur le seul but de sa vie : écrire.
Cette confession est rédigée à la première personne et adressée à une femme, Françoise, celle qui a accepté de partager les jours de cet homme qui la néglige et lui impose une vie précaire dans laquelle seule compte l'écriture.
En partie inspiré par l'expérience personnelle de Clavel, ce roman est à la fois dur et tendre, douloureux et porteur d'espoir. Avouant sa cruauté envers ses proches (Françoise, ses parents, ses trois enfants), l'écrivain semble prendre conscience qu'il ne peut continuer ainsi. La remise en question que lui impose l'éditeur qui vient de refuser son manuscrit doit lui servir de leçon. "Une leçon définitive", comme l'écrit Clavel. Il faut espérer que cela soit vrai. Et que le narrateur puisse réellement donner suite à cette phrase, qu'il adresse à sa femme et ses enfants : "Pour la première fois de ma vie, et peut-être parce que je viens d'être si brutalement rejeté dans la réalité, je sens monter en moi assez d'amour pour Vous offrir quelque chose".
Mais le souci est que le désir d'écrire, si on peut lui intimer l'ordre de se tenir à carreau quelque temps, finit toujours par ressortir de sa tanière en montrant les crocs.
Evidemment, en tant qu'écrivain (même si je ne peux me comparer à Clavel), je ne peux rester indifférent au thème de ce roman. Et j'ajouterai que le fait qu'il se déroule en grande partie à Lyon et dans les environs me donne une deuxième raison d'y être particulièrement sensible.
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Ce livre est introuvable. Epuisé depuis bien longtemps, j'ai dû le commandé sur Recyclelivre.... en mettant une alerte pour être informée quand il serait dispo, et c'est comme ça que je dispose d'un exemplaire poche publié en 1970.

C'est une lecture, rude, peut-être même violente. C'est un tout petit roman, qui se passe sur une nuit de voyage en train entre Paris et Lyon (parce qu'il fallait ça à l'époque), certes c'est assez vite lu, mais il faut encaisser le choc.
Et le contraste avec l'époque actuelle est assez intéressant. Aujourd'hui, on lit, on entend de partout qu'il faut avoir confiance en soit et aller au bout de ses rêves.... et ce que ce roman demande, c'est "a quel prix ?"

J'ai lu ce roman quelques semaines avant "Les enfants sont rois"... l'évolution de notre société en 50 ans, et le rapport à la célébrité me captive

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Un immense Clavel, au sommet. Bien sûr qu'il nous dérange avec un personnage dans lequel on devine l'auteur entre ses ombres, comme une biographie romancée : écrivain ne parvenant pas à percer mais persuadé de son talent. Bien sûr qu'il nous agace, ce bonhomme fainéant, égoïste, parfois abjecte qui sacrifie père, mère, femme et même enfants pour la poursuite d'une étoile, inaccessible ou pas... Mais il nous remue aussi, on l'aime autant qu'on le déteste à le voir ainsi poursuivre ses chimères au nom de son talent... Un livre qui bouscule.
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Clavel Bernard
L'ouvrier de la nuit
Il est le premier roman de l'auteur. J'aime beaucoup Clavel dans ces romans comme Amorok ou maudits sauvages et bien d'autres, mais ici est-ce le fait de son premier livre, je n'ai pas accroché du tout
« Comme il dit : c'est un cri jeté sur le papier en quelques jours et quelques nuits de fièvre »
Je le pense aussi
Il retrace la vie d'un homme qui a tout sacrifié, même sa famille parents, femme et enfants, pour répondre à l'appel qu'il sent en lui : celui de devenir un grand artiste. Mais il subit encore un nouvel échec et c'est à se moment qu'il se remémore tout ce temps qu'il a passé et tout ce qu'il a fait croyant y parvenir.
Je ne sais s'il parle de lui à ses début ou s'il a inventé une histoire, mais il n'y a aucune forme d'intrigue ni d'histoire pour moi, juste des faits exposés
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
On peut accepter la misère pour soi. La préférer à l'opulence si telle vous parait la voie qui vous conduira au but, car ce ne sont pas toujours les routes les plus faciles qui mènent où on veut aller.
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Tes yeux ne peuvent pas mentir, ils ne peuvent rien dissimuler. J'y lisais une telle tendresse, un amour si intense, si généreux que je devinais l'arrivée d'une mauvaise nouvelle. Et je répondais à peine à ton baiser. Je me dégageais de ton étreintre (j'ai dû te faire mal quelquefois). J'avais besoin de ton affection, mais mon orgueil la repoussait.
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On peut accepter la misère pour soi. La préférer à l'opulence si telle vous paraît la voie qui vous conduira au but, car ce ne sont pas toujours les routes les plus faciles qui mènent où l'on veut aller. Mais il faut avoir le courage d'entreprendre seul le voyage. Or, je n'ai pas su t'éloigner de moi quand il en était encore temps. Si je l'avais fait, j'aurais souffert en découvrant que je t'aimais. Je t'ai appelé pour moi alors qu'il eût fallu te repousser pour toi. Pour que tu puisses, seule ou avec un autre, vivre la vie pour laquelle tu étais née.
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Suffit-il donc d'un rayon de soleil pour te faire oublier les brouillards de l'automne ?
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Un homme part avec Françoise , la femme qui va l'accompagner dans sa vie , sans un regret pour ses parents , usés par tous les efforts fournis , alors que lui n'a fait que de rêvasser d'une autre vie ....; et sa femme va s'user elle aussi pour nourrir , élever les 3 enfants nés de leur union et joindre les 2 bouts ...Tantôt que lui allergique au travail , ne rêve que de peindre et écrire ....
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