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3,8

sur 3647 notes
Peut-être suis je le seul mais je ne suis pas du tout rentré dans ce livre encensé par tous,( alors que j avais aimé son précédent ouvrage) que j ai trouvé confus,prétentieux, trop tendance ( vocabulaire de l entrprise à toutes les sauces) personnages très prévisibles.
J en suis désolé. Je le reprendrai dans quelques semaines.
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Je suis toujours autant séduite par cette écriture aussi violente dans tous les sens du terme que le Goncourt (d'ailleurs adapté au théâtre)
J'ai dévoré ce livre qui brosse des thèmes sociaux au scalpel . On est transposé sur l'épaule de chaque personnage.
Pour bien connaître les lieux du Grand Est repris dans ce roman, je les ai revus comme dans un film.
A quand le prochain roman ?
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Il y a du Zola chez Nicolas Mathieu. Par touches. Dans la peinture sociale. Dans le style aussi. Une façon de manier l'adverbe, la virgule. le paysage littéraire français souvent imbu, vide regarde son nombril et le trouve universel, fort de références universitaires ou d'ateliers d'écriture égocentriques. Et là depuis quelques années, tout en discrétion, loin de ses faux talents, s'épanouit Nicolas Mathieu, avec un Goncourt en poche et l'analyse, l'amour de sa région, le Grand Est, si exotique, sans pour autant faire rêver . Aux animaux la guerre, leurs enfants après eux. Des titres qui claquent. Et le dernier : Connemara. La chanson de Sardou comme leitmotiv qui scande et unit, comme toute chanson populaire et que tout français connaît. Mais, il y a toujours un mais avec le talent, la singularité, derrière le chômage, le temps qui passe, les amours qui s'effondrent, les parents qui vieillissent, les enfants qui deviennent des inconnus, il y a la beauté. Celle fragile, fugitive des moments que l'on sait éphémères, celle plus profonde des amitiés indéfectibles. Connemara est donc l'union du fond et de la forme. de la littérature appelée à s'ancrer et non pas à disparaître à la prochaine saison dite littéraire...
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Hélène, jeune quarantaine, vit une crise existentielle des plus banales. de nombreuses longueurs, descriptions plus ou moins justifiées, auraient pu être revues. Leur pertinence n'est pas égale. La fin est prévisible. Une scène de sexe bien écrite et très explicite exprime bien l'urgence de vivre de cette femme en quête d'identité. Pour le reste, du déjà vu.
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Après avoir adoré Leurs enfants après eux, j'ai encore plus apprécié Connemara. Nicolas Matthieu a le don de sublimer des personnages atrocement banals. Il ne se passe rien et pourtant il y a tout : les petits bonheurs et les grosses emmerdes, les génies insupportables et les brillants médiocres. Bref, si Zola ou Balzac étaient nés à notre époque, ils auraient sans doute écrire la même chose. En aussi bien ? Pas sûr.
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Difficile de passer après "leurs enfants après eux", roman puissant, coup de poing, au Goncourt mérité.
Connemara retrouve par moments le souffle et l'écriture que l'on aime chez Nicolas Mathieu, mais plus rarement. L'opposition de celui qui est resté et celle qui est partie et revenue, perdante, est intéressante.
Quelques bémols : la diatribe du consulting ou des écoles de commerce m'a paru facile et le personnage de Lison m'a semblé par moments caricatural.
Mais le roman demeure de qualité, l'écriture solide, et Nicolas Mathieu confirme qu'il est un des écrivains les plus intéressants du moment !
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Connemara, ou L'Aigreur de vivre

J'admets ne pas avoir compris l'engouement général pour cette oeuvre, dont la lecture m'a laissé un goût amer, vaguement nauséeuse et un brin maussade. Peut-être ne puis-je pas comprendre parce que je n'ai pas vécu cette crise de la quarantaine que ce roman raconte sans jamais la nommer; parce que je suis plutôt heureuse et épanouie dans ma vie; ou tout simplement parce que cette lecture ne s'adressait pas à moi.
Mais je suis peut-être passée à côté de cette oeuvre comme les personnages sont passés à côté de leur vie.

Dans ce roman nous suivons deux personnages et leur petit univers respectif, dont le présent et le passé se mélangent tout au long de l'ouvrage. On y découvre leur vie et leur intimité en toute transparence et humanité : leurs joies, leurs peines et bien sûr leur linge sale et pensées inavouables.
Un fil conducteur qui ne quittera pas les quelques 530 pages : les sentiments d'aigreur et d'amertume qui accompagnent la sensation d'avoir raté sa vie et de ne pas être heureux. Les joies sont très faibles et de très courtes durées, bien souvent coupables et malsaines, et peu importe le milieu social duquel ils proviennent la finalité est la même pour tous les personnages du roman: une existence gâchée. Grosse ambiance.
Je ne me suis reconnue dans aucun des personnages, tant sur leur parcours de vie que leur façon de penser ou leurs valeurs; tous très pessimistes et défaitistes, insatisfaits, incapables de saisir la joie et la beauté dans leur quotidien, passant complètement à côté de l'essentiel - et de leur vie.

Le tout est narré sur un style très familier qui flirte parfois avec le vulgaire, certainement pour donner l'illusion du réel et favoriser l'identification aux personnages mais qui, pour moi, a plutôt eu l'effet inverse. Un petite inspiration réalisme de la fin du XIXème siècle avec des descriptions sans fin sur le hockey, le monde du consulting (vraiment ?) et absolument tout ce qui peut être décrit et raconté même si ça n'a aucun intérêt : toutes les tenues de la collègue de travail, la maison de vacances de la meilleure amie du lycée jusqu'à la race du chien de l'un des clients du héros rencontré une seule fois dans l'histoire. Beaucoup d'éléments dont on ne sait que faire exactement.

En somme, si vous avez le sentiment que votre vie est un échec depuis le départ et que vous voulez être conforté dans cette idée par des personnages fatalistes; ou que vous voulez vous plonger un instant dans le quotidien du français aigri et désabusé, ce roman est pile celui qu'il vous faut. Sinon, passez votre chemin.
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Encore un très beau roman dans lequel Nicolas Mathieu, avec son style unique, dépeint des vies avec un regard mélancolique mais plein d'amour pour ses personnages.
À mi chemin entre Annie Ernaux dans cette volonté d'universalité et de Houellebecq dans son naturalisme, il décrit des scènes de vie quotidienne avec toute leur banalité et leur beauté.

On peut cependant reprocher certaines maladresses avec notamment des répétitions qui n'apportent pas grand chose à l'intrigue.

On prend tout de même beaucoup de plaisir à lire cette histoire qui fait l'exploit de rendre passionnants des destins des plus ordinaires.
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Je suis mitigée. Décevant après un précédent roman plutôt très réussi, celui-ci se trouve à mon sens rempli de clichés. On aborde des sujets tel le racisme mais l'auteur ne va pas jusqu'au bout. J'ai trouvé que le livre était lent et décousu: on s'attarde sur des détails, des descriptions, on saute d'époques pour en revenir, on passe du coq à l'âne sans transition. Toutefois la qualité de l'écriture et la capacité de décrire l'actuelle génération est bien là.
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Grande déception. Après 150 pages, aucune intrigue, que des descriptions ennuyantes n'apportant strictement rien à l'histoire. Un langage qui souhaite se donner un air cool et jeune mais fort désagréable à la lecture. Rare que j'abandonne un livre mais pourquoi poursuivre ce supplice !
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