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Un chouette hommage aux films et romans policiers des années 1960. Bébert-la-Gambille vient de sortir de prison et veut retrouver son magot et Jo qui le lui aurait piqué. Mais Jo s'est rangé depuis longtemps auprès de Marinette, sa femme, et ses amis le Grizzli, un ancien boxeur, et Toine. Une histoire sympathique de truands, piégés dans une histoire qui les dépasse pour aider un pote. Les dessins, la colorisation et l'argot utilisé (explicité à la fin) participent à cette plongée dans les années 1960 pour notre plus grand plaisir. Un clin d'oeil réussi. #Dargaud #NetGalleyFrance
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Toine, Jo et le Grizzli sont 3 copains qui ont laissé de côté leur passé tumultueux. Désormais rangés, ils mènent une vie tranquille jusqu'au jour où un affreux sort de prison et compte bien régler ses comptes avec l'un d'entre eux. Une histoire d'argent entre en jeu et va mener la maison poulaga sur leurs traces… 

Le grizzli est une histoire d'amitié et de magouille qui sent bon les années 60. Les fans du film les Tontons flingueurs apprécieront grandement ce récit policier. Matz utilise beaucoup d'argot dans son récit pour faire plus vrai que vrai. Ça peut donc compliquer la lecture bien que ça ne m'a posé que très peu de soucis. de plus, un lexique est présent en fin d'album. L'intrigue de cette bd est secondaire car ce sont les dialogues et répliques qui primes ! Elles font mouche! 

Le dessin de Fred Simon fourmille de détails, on reconnaît aisément une France d'un autre temps. Les trognes des personnages sont bien illustrées, elles sentent bon la castagne ! 

Ce premier tome est une histoire complète efficace et divertissante. 
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Touche pas au Grizzli !
Bébert a pris vingt ans à la Santé. Il est libéré au bout de dix piges mais il a la hargne après Jo, un ancien affreux qui s'honorabilise depuis dans la restauration à Paname sous la férule de Marinette. Sachant Bébert libre comme l'air, Jo craint des représailles et quémande l'aide de ses amis de guerre et de galère, Toine et le Grizzli.
L'histoire concoctée amoureusement par Matz peine à démarrer et à captiver. Il faut avouer un désintérêt profond pour le cinéma policier franchouillard et roublard à la papa avec les Gabin, Ventura et consorts. le cabotinage et les dialogues d'époque sont navrants. Malgré quelques bons mots, ça ne fait pas le taf. Les répliques misogynes ou les remarques graveleuses sont pénibles. On peut en dégoter quelques unes dans la bédé : "J'aurais préféré rester au page avec Viviane et mettre coquette au chaud encore une fois ou deux." Ensuite et heureusement, le récit embraye et propose un retournement de situation inattendu. Ça défouraille, ça tabasse mais le final laisse sur sa faim. Que penser de l'attitude de Marinette en bout de course ? Comment accepter le comportement de l'inspecteur de police ? Restent le dessin bien campé et les couleurs pastel de Fred Simon, la reconstitution pointilleuse de l'époque, la mise en page réussie qui valorisent l'album. Un lexique d'argot parisien et des propositions bibliographiques de bon aloi en fin de volume titillent agréablement le désir d'en apprendre davantage. Peut-être que la littérature policière des Simonin, Malet et autre Dard recèle-t-elle quelques perles ?
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Le grizzli, Toine et Jo forment un sacré trio depuis un certain temps. Ils ont arrêté les affaires illégales et continuent leurs petites vies tranquillement.
Quand Bebert la gambille sort de prison et de régler son compte à Jo pour une sombre histoire d'argent, ce dernier peut compter sur ses deux compagnons : le grizzli et Toine.

Matz, au scénario, et Fred Simon au dessin ont réussi à nous replonger dans le banditisme des années 60 grâce à une bonne histoire et un beau dessin.
En ce qui concerne le récit, rien de très exceptionnel. Nous nous retrouvons dans un bon scénario des années 60 sans rien de particulier, ni de nouveau mais qui marche encore très bien.
Quant au dessin, même si je me suis bien sentie dans la période concernée, j'ai eu du mal avec les personnages qui se ressemblent trop. Certaines fois, je ne savais plus trop qui était dans la bulle.

Malgré cela, le grizzli reste une bonne lecture. Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Dargaud pour l'acceptation de ma demande.
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Bébert la Gambille sort de prison. Son désir: récupérer le larcin de son dernier coup. Il soupçonne Jo d'avoir mis la main dessus. le grizzli et Toine, liés à vie à Jo, sont bien décidés à ne pas laisser leur copain dans la panade.

Si tu ne loupes pas une rediffusion des films d'Audiard, si tu aimes Léo Malet et son Nestor Burma, si tu as été, comme moi, bercé par la lecture des San Antonio et autres romans de Frédéric Dard, le Grizzli est fait pour toi.

Le prolifique scénariste Matz a pensé cet album comme un hommage à une langue oubliée, une France qui l'est tout autant... Un argot plein de charme, des dialogues truculents qui témoignent d'une époque bien particulière, entre l'après-guerre et 1968.

Si le récit manque un peu de piment, le plaisir est ailleurs. Fred Simon parvient à recréer tout un monde disparu: les rues, les enseignes, les bagnoles, les costumes et des tronches improbables mais tellement craquantes !

Un petit lexique final vient t'éclairer si par hasard tu te sens comme un branque face à la jactance de cézigue. Allez, fais pas ton cave, si t'as du blair, t'iras voir ton gonze libraire pour dégauchir ce bel objet. Pt'être qu'après tu pourras mettre coquette au chaud avec ton Prix de Diane !
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Ah les films d'après guerre avec les Gabin, Ventura, les dialogues d'Audiard et les récits de Frédéric Dard.. ya un peut de tout ça dans ce Grizzli. Matz en plus d'être un excellent scénariste est aussi fan de Simonin et de ceux cités plus haut. Bien bel hommage qu'il nous donne dans cette bd, avec un scénario simple mais efficace comme il sait le faire. le dessin n'est pas en reste et colle parfaitement avec l'époque, on sent que le dessinateur n'a rien laissé au hasard et son travail est très bien documenté. Un très bon moment passé au côté du Grizzli et ses amis. Et puis surtout un album qui en appel d'autres. N'hésitez pas à plonger dans cet univers d'époque et son phrasé si particulier.pour les novices un glossaire en fin d'album est disponible. Merci à masse critique pour cette découverte.
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Un premier tome en demi teinte.

En effet, si j'ai bien accroché à la seconde partie du tome, j'ai trouvé la première partie assez "vide" avec une mise en place assez longue sans qu'il ne se passe rien.

Pour autant, la suite de la série étant meilleure, cela nous laisse espérer du bon pour la suite.

#NetGalleyFrance
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Excellente surprise que ce Grizzli ! Un album qu'on lit avec beaucoup de plaisir et qu'on prend beaucoup de plaisir à relire.
Matz s'affirme comme un grand scénariste, série après série. Il est aujourd'hui presque l'égal de Nury, ce qui n'est pas peu dire. Je découvre Fred Simon qui réussit à mettre son dessin humoristique au service d'une intrigue policière réaliste, ce qui n'est pas un mince exploit. Il est un adepte du plan américain, dans lequel son trait dynamique est mis à profit. Les personnages, les décors, les voitures et les couleurs sont remarquables
Dans la postface, Matz rend hommage à l'immense Albert Simonin, dont on oublie trop souvent les mérites pour vanter Audiard dont il fut le complice. Il a réuni une équipe d'ex-truands rangés des voitures (c'est le cas de le dire), un peu comme Max-le-menteur et Pierrot, qui viennent en aide à un de leurs potes, un peu comme Riton, lui-même aux prises avec un gangster un peu comme Angelo, lui-même aux prises avec un condé rancunier. Concession à l'époque, les femmes ont beaucoup de caractère, de la répartie et de la résistance. Bref, on ne s'ennuie pas et on attend avec impatience les nouvelles aventures du Grizzli et de son copain Toine-les-gailles.
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Dans cette bande dessinée qui a l'odeur du bon vieux temps de la fin des années 60, référence aux films d'antan regardés d'un oeil avec les parents sur le seuil du sommeil, chaque page est un hommage à cette France canaille des Tontons flingueurs, de Lino Ventura (auquel le personnage principal ressemble fortement) ou de Michel Audiard (et ces dialogues qu'il faudra parfois traduire pour en comprendre tout le sens : merci au lexique à la fin de l'album !).

Ce film noir, servi par des gangsters avec des tronches et des dialogues ciselés d'un autre temps signé Matz, est sublimé par les dessins de très grande qualité de Fred Simon apportant à l'ensemble une grande cohérence.

Une véritable ode au polar et à une France qui n'existe plus, dame à la gouaille indémodable. Elle a la voix de Gabin, sent bon la cigarette, se castagne et roule en Panhard..
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Fabuleux ! Cette BD polar est parfaite. On se retrouve à une autre époque, année 60, à Paname avec des personnages qui ont un langage franc, indifférent.... le scénario et l'illustration sont vraiment très réussis. Un petit chef d'oeuvre que je recommande fortement
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