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EAN : 9782012881785
548 pages
Hachette Livre BNF (01/06/2013)
5/5   1 notes
Résumé :
NOUVELLE ÉDITION

DES

FÉES DU MOYEN AGE ET DES LÉGENDES PIEUSES
PUBLIÉE D'APRÈS LES NOTES DE L'AUTEUR

PAR MM

AUGUSTE LONGNON
Membre de l'Institut Professeur au Collège de France.
et G. BONET-MAURY
Professeurà la Faculté de théologie protestants.

AVEC UNE PRÉFACE DE
M. MICHEL BRÉAL
Membre de l'Institut, Professeur au Collège de France.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre lu sur Gallica.
Ce site est une mine d'or pour les amoureux de la recherche car la bnf a scanné et mis en ligne des vieux ouvrages, livres qui sont actuellement introuvables.
Cet essai date du milieu du 19ième siècle et propose une lecture et une analyse comparatives des motifs et récits construits autour des cultes qu'ils soient monothéiste ou polythéistes.

Le lecteur traverse ainsi les mythologiques scandinaves, gréco-romain, les mythes païens (méridionaux, bretons...), le christianisme, les contes de fées et embrasse d'un regard le traitement des figures féminines (fée, sirènes...), des symboles et constate l'interpénétration des histoires, légendes et croyances.

Je me suis notamment intéressée aux mythes et histoires liés aux figures de l'eau (maritime ou fluvial), des forêts et de la naissance mais également aux figures animalières ici analysées comme le corbeau, l'ours, le loup, la colombe, la licorne...

La partie sur le traitement du christianisme, la transformation des récits et les problèmes liés aux erreurs d'interprétations ou de traductions m'a moins intéressée mais juste parce que c'est actuellement éloigné de mes recherches.


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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les Parques, Moîpai, avaient été d'abord chez les Grecs en nombre indéterminé, ou, pour mieux dire, la Parque fut à l'origine la déesse des destinées de chaque mortel. Plus tard on fixa le nombres des Parques à trois ; d'après la donnée d'Hésiode3, on les nomma Lachésis, Clotho et Atropos ; on les appelait tantôt filles de Jupiter et de Thémis 1, tantôt de l'Erèbe et de la Nuit, tantôt du Temps et de la Nuit ou de la Terre et de la Mer. On leur attribua également pour mère, la Nécessité. On les représentait dans des monuments votifs
presque semblables à ceux que nous avons trouvés existants pour les déesses-mères. On figurait les Parques couronnées de fleurs, avec un sceptre ou bâton à la main; on leur dressait des temples et des autels. On possède un certain nombre d'inscriptions latines consacrées aux Fata on Parcœ. On en reconnaît généralement trois, qui répondaient au passé, au présent et à l'avenir.
On les représentait par trois femmes qui filaient les destinées humaines : Tria autem Fata fingunt, dit Isidore de Sévílle, in colo et fuso, digitisque fila ex lana torquentibus propter tria tempora. L'une, le Passé, formait le fil ; la seconde, le Présent, le tissait ; la troisième, le Futur, le rompait.
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Voilà, ce me semble, quels sont les véritables principes de
la critique historique. Ils nous apprennent que toutes les fois qu'un fait aura en sa faveur le témoignage de l'histoire, il faudra, pour connaître le degré de confiance qu'il mérite, remonter à l'affirmation primitive, en apprécier la moralité et voir si elle est unique ou corroborée par d'autres. Mais pour constater cette affirmation première, il sera urgent de tenir compte de l'état des esprits et des connaissances au moment où elle s'est produite, de la plus ou moins grande crédulité de la population, de sa tendance plus ou moins prononcée vers le merveilleux.
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M'occupant depuis longtemps de rassembler les matériaux d'un grand travail sur la symbolique chrétienne, j'ai eu fréquemment occasion de consulter les martyrologes et les légendes des saints. En les compulsant, j'ai été frappé à la fois de l'importance des renseignements de tout genre qui s'y trouvent consignés et du déplorable mélange qui y est opéré entre le vrai et le faux, entre des récits offrant tous les caractères désirables d'authenticité et de certitude, et des fables absurdes, des contes incroyables dont la moralité blesse souvent les sentiments les plus simples de justice et d'humanité.
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Chassées du sol où elles avaient régné sans rivales, les druidesses se seraient réfugiées pour ainsi dire autour des monuments de la religion et, par une analogie nouvelle avec les Parques, les cavernes leur avaient été assignées pour demeure, dans les légendes dont elles devenaient l'objet. Partout, d'ailleurs, des idées magiques se sont attachées aux constructions mégalithiques, dont la masse informe et grossière contrastait tant avec les édifices plus savants de la civilisation chrétienne.
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Le sentiment religieux s'éveille, chez tous les hommes, en présence du spectacle imposant de la nature ; mais suivant la physionomie de celle-ci, il prend un caractère différent et s'attache à des objets divers. Sous le ciel brumeux et triste de la Celtique ou de la Germanie, l'esprit n'est point affecté des mêmes impressions que sous le soleil brûlant de l'Afrique, ou sous l'atmosphère molle et vaporeuse de la Toscane.
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